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  • LA SEMAINE A VANVES

    Le 9 Mars 

    A 17H30 au siége de la CCIP 92 : Le GEV participe à la rencontre des associations de commerçants organisé par les Chambres de Commerce et d’Industrie, et des Métiers des Hauts de Seine avec le Préfet des Hauts de Seine, Patrick Strzoda,  qui aura plusieurs thémes : Le plan d’action concerté sur la sécurité des commerçants, le plan d’urgence gouvernemental de soutien aux commerces.

    A 20H15 à l’école Marceau : Réunion de l’UMP sur les européennes avec Pierre Lequiller

    Le 13 Mars (jusqu’au 18)

    Au Parc des Expositions de la Porte de Versailless : Les Editions du Bout de la rue font partie des petits éditeurs indépendants francilien  qui profiteront du stand de la Région Ile de France  au Salon du Livre. . 

    Le 15 Mars

    A 11H30 à la Salle des Cinéastes : A.G. de l’Amicale des Pieds Noirs

  • L'EVENEMENT DE LA SEMAINE A VANVES

    RECITAL D’ALOYS AU THEATRE LE VANVES

     

    RENCONTRE AVEC UNE SACREE VOIX

     

    Rencontre avec Aloys qui doit donner un récital au Théâtre Le Vanves à 20H30 le Samedi 14 Mars 2009. Un jeune étudiant Vanvéen qui a été fait citoyen d’honneur de la ville de Vanves en 2007 et a été vainqueur des jeunes talents d’Ile de France organisé en Mai 2006. Selon nos informations qui confirment bien ce que le Blog a écrit le Dimanche 1er Mars, ce récital a été ajouté à la programmation du théâtre, mais  à la demande de Bernard Gauducheau, maire de Vanves. Une initiative qui n’a pas été du goût de l’équipe de direction de ce théâtre qui l’a bien fait sentir à ce jeune talentueux… en le traitant de « prétentieux ». Il est vrai qu’il est plein de talent comme l’ont vérifié nos aînés invités dimanche après midi à Saint François pour un goûter offert par la Conférence Saint Vincent de Paul  et qu’il bénéficie de soutiens non négligeable parmi l’équipe municipale et de nombreux vanvéens qui l’ont déjà écouté et applaudi. Rencontre avec un jeune vanvéen qui poursuit ses études en parallèle en 3éme année d’Etudes Européennes après un LEA, engagé dans la politique universitaire puisqu’il siége au CU de Censier (Paris III) et fait parti du Bureau autour de son président.

     

    Vanves Au Quotidien – Que s’est il passé depuis votre victoire aux Jeunes Talents d’Ile de France ?

    Aloys : « J’ai fait un petit peu de chemin depuis, mais j’ai fait surtout un apprentissage de la scène aux côtés de Pierre Meige, avec lequel je travaille depuis bientôt 7 ans. Et au fur et à mesure que nous avons fait des scénes, j’ai gagné en expérience avec lui, car j’ai un peu moins de bouteille que lui. Nous avons enregistré quelques titres et nous avons bientôt l’équivalent d’un CD presque finalisé. A partir de chansons qu’il a écrit, avec les compositions musicales.

    VAQ – Pourquoi cette passion pour la chanson  ?

    Aloys : « Cela vient de la famille parce que mon père écoutait beaucoup la musique, et notamment la grande chanson française, Maxime Le Forestier… C’est quelque chose qui m’a plus très tôt. Lorsque j’ai commencé à chanter, j’ai fait des imitations pour m’amuser, mais beaucoup m’ont dit « ce n’est pas ta voix ! ». Au fur et à mesure, au conservatoire, puis lorsque Pierre Meige est arrivé pour remplacer Héléne Philippe Girard, nous avons commencé à travailler ensemble et nous avons découvert ce que je pouvais faire, c'est-à-dire la reprise de grandes chansons françaises.

    VAQ – Pierre Meige est en quelque sorte votre mentor ?

    Aloys : « Nous avons commencé par la fête de la musique, voilà 6 ans et demi, à côté de la gare. Il m’avait dit de passer comme cela, on a vu ce que l’on pourrait interpréter comme chansons, que nous connaissions, et sur lesquelles il pourrait m’accompagner. De là est née une collaboration. Il m’a permis de connaître ma voix qui est assez grave, et montrer toutes les possibilités que je pouvais avoir, m’a ouvert à différents registres

    VAQ – Quel est justement ce registre préféré ?

    Aloys : « Les chansons plutôt mélancoliques, romantiques. Mais pour un spectacle, il faut savoir diversifier !

    VAQ – Comment avez-vous conçu ce récital ?

    Aloys : « Ce seront des chansons qui sont des compositions que nous avons enregistré ensemble, que nous travaillons depuis un moment, que nous avons présenté à droite et à gauche, notamment au cours du festival international de la poésie voilà 2 ans  comme « zéro de conduite », « pro de philo », «il ne se passe plus rien au quartier latin », « les petits riens », « le chanteur est mort qui parle de tous ceux qui ont disparu et dont on ne parle presque plus alors qu’ils ont contribué à défendre l’image de la chanson française etc… ; et des reprises de chansons de Jacques Brel, Léo ferrer (Mélancolie), Daniel Guichard, Serge Lama (une île), avec des transitions poétiques et textuels. Je serais accompagné par Pierre Meige, et Martin Barral, chef de l’orchestre philarmonique d’Orsay et un soliste au violoncelle.

    VAQ – Quelles sont vos ambitions en la matière ?

    Aloys : « L’objectif est d’abord de se faire plaisir, à ceux qui viennent m’écouter, et après, si possible, si cela peut ouvrir certaines portes… Mais mon objectif est de me concentrer sur ce récital.       

    VAQ – Quel est votre modèle de chanteur ?

    Aloys : « Je n’en ai pas un précis en tête, mais c’est plutôt un mixte entre Maxime Leforestier, Serge Lama et Jacques Brel. C’est la force que l’on peut retrouver chez l’un, chez l’autre

  • VANVES ET SON HISTOIRE FEMININE

    VANVEENNES D’HIER

     

    ET D’AUJOURD’HUI A L’HONNEUR 

     

     

    A l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, Vanves Au Quotidien a recherché les  femmes qui ont marqué notre ville, à différents titres, à travers son  histoire. Commençons par la plus récente avec Yvette Farnoux, déportée-résistante, présidente fondatrice de l'association Mémoire des déportés et des résistants de l'Europe est la 8éme femme  à avoir reçue, voilà quelques jours la grand'croix de la Légion d’Honneur des mains du président de la Répûblique. Véronique Genest, vedette d'une série TV « Julie Lescaut » qui a quitté notre ville après 12 ans de présence pour permettre une opération de requalification urbaine (pour ne pas dire autre chose). Danièle Darrieux, grande dame du cinéma français célébrée par tous de notre maire au Président de la République, et auquel la Cinémathéque a rendue un vibrant hommage voilà quelques semaines. Marie José Perec, championne Olympique qui a vécut à Vanves lorsqu'elle commença à remporter ses premières médailles aux Championnats du Monde et aux J.O.. Mais aussi des inconnues qui ont marqué notre actualité comme Astrid Pichegrain, rare jeune femme qui a fait le Dakar en Moto (en 2003) et découvert ce sport à l' Enduro du Touquet, Danièle Martin, spécialiste des marathons de l'impossible sur la Muraille de Chine, dans le désert, ou encore  Claire Lesegrain, journaliste à La Vie et La Croix, auteur d'une passionnante enquête sur les « grands ordres religieux », Daniéle Meyrieux qui avait la passion du théâtre et l'a fait partagée avec l'association « Le Toucan », Corsi, artiste peintre installé dans un atelier d'artiste du 13 Rue de Châtillon qui s'est beaucoup intéressé au parc de Vanves et expose encore à Vanves, Racha Arodaky, jeune pianiste plein d'espoir dont le piano (a fait ) et fait parler beaucoup d'elle.

     

     

    Certaines ont connu à une certaine époque une renommée locale comme Claudie Baudour, « Madame Jumelage » au temps du maire Gérard Orillard et qui s'est replongée dans ses tableaux, car c'est aussi une artiste renommée, Rolande Rivail, maire adjoint chargé du social qui a créé l'Amicale des Pieds Noirs, Raymonde Voisin qui fut une cheville ouvrière des Amis des Arts de Vanves qui tente actuellement de renaître.  D'autres reposent à Vanves, mais pas toujours au cimetière, comme Alice Saprich qui s'est fait incinéré et dont l'urne fut mise dans le jardin d'un petit pavillon prés de Saint François, par son neveu par alliance. Des vanvéens se souviennent l'avoir vu en rolls avec Thierry le Luron, faire ses courses dans l'anciene épicerie de la rue Louis Blanc. Une autre actrice, Colette Blanco (1906-1998) dont le nom de scène est Colette Darfeuil, repose au cimetière de Vanves.

     

    Vanves a vu séjourner Maria Tsvetaeva (1892-1941), grande poétesse russe, auteur de poésies lyriques, de poèmes, de tragédies, d'essais qui connaîtront un grand succès après sa mort, et auquel la ville rendra homage en donnant son nom à de ses lieux culturels et d’animations aux portes du parc F.Pic. Sa vie fut celle d'une poéte révolté, d'une âme exilée qui connut une destinée tragique. La Révolution Russe de 1917 a bouleversé sa vie et l'exila à Vanves en 1925 où elle a habitée rue JB Potin. Louise de Bourbon (1754-1824), dénommée « Mademoiselle » préceptrice du duc d'Enghein a passé tous ces étés au château de Vanves où elle a joué à la paysanne à l'image de Marie-Antoinette dans son hameau de Versailles. Enfin, peu ont donné leur nom à une rue de Vanves : Gabrielle d'Estrée, l'une des maîtresses renommées d'Henri VI, ou Juliette de Wills à une voie dite « villa » qui rappelle généralement le souvenir d'un propriétaire à Vanves. Et aucune n'a été élue maire de Vanves, jusqu'à présent. Mais qui sait ! Vanves a pour l’instant une sénateur des Hauts de Seine, Isabelle Debré, 1ére maire adjointe de Vanves, et une conseillère régionale, Lucile Schmid qui a été deux fois candidate aux élections législatives contre André Santini – ce qui n’est pas une sinécure – et a été retenue sur la liste du PS aux Européennes à la 8éme place.