VANVES ET L'ARC DE SEINE

Vanves Au Quotidien continue à s’intéresser à l’Arc de Seine en vous parlant aujourd’hui du SCOT des Côteaux et du Val de Seine dont le conseil municipal de Vanves avait été saisi à la fin de l’année dernière

 

UN SCOT POUR AFFIRMER SA PLACE DANS LE GRAND PARIS  

 

11 communes se sont engagées  sur une vision concertée de leur avenir (Boulogne-Billancourt, Chaville, Garches, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Saint-Cloud, Sèvres, Vanves, Vaucresson et Ville d’Avray) grâce à un Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT)  adopté à la mi Janvier 2009.  Le SCOT est un document d’urbanisme qui fixe les orientations d’aménagement et de développement de ce territoire pour les dix années à venir en matière d’habitat, transports collectifs, développement économique, équipement commercial et environnement.  Ses objectifs sont centrés sur le développement durable.  Il succède au Schéma Directeur du Val de Seine, 1er schéma de ce genre en zone dense parisienne dès 1996, et donne au Coteaux et Val de Seine une nouvelle vision stratégique à long terme unique dans les Hauts-de-Seine et encore rare en Ile-de-France.

Pendant 3 ans, un rythme de travail soutenu avec les villes, les collectivités et organismes associés et les associations intéressées a permis de partager un diagnostic, de préciser un Projet d’Aménagement et de Développement Durable, et enfin de le concrétiser sous forme d’orientations que devront appliquer les communes.  Point d’orgue de la concertation l’automne dernier, trois réunions publiques ont rassemblé les personnes intéressées par l'amélioration de la circulation pour les vélos et les piétons, le développement des pépinières d'entreprises, commerces ou zones artisanales, les connexions entre les différents modes de transports... Le vote du 15 janvier ouvre la procédure officielle de consultation des personnes publiques associées et de l’enquête publique, au terme de laquelle le SCOT sera approuvé et mis en œuvre.

 

Le territoire en chiffres

Le SCOT des Coteaux et du Val de Seine couvre un territoire de 48 km² pour 11 communes : Boulogne-Billancourt, Chaville, Garches, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Saint-Cloud, Sèvres, Vanves et Ville-d’Avray. C’est un pôle résidentiel majeur  de l’agglomération parisienne avec près de 360 000 habitants (2006), soit plus de 151 000 logements. Suite à une progression remarquable de 24,3% du nombre de ses entreprises entre 1996 et 2006, il recense aujourd'hui 23 000 entreprises – dont plus de 4 000 commerces – pour 2,9 millions de m² d’immobilier d'entreprises et 200 000 emplois (2006), chiffres équivalant à ceux de la Défense. Il offre en outre une qualité de vie unique pour un territoire de première couronne : les espaces verts constituent 38% du territoire pour 1 785 hectares d’espaces naturels protégés. Le Syndicat est également un laboratoire d’innovation urbaine avec, entre autres, les opérations en rives de Seine ou le projet de renouvellement urbain du quartier du pont de Sèvres.

Les grandes orientations stratégiques des Coteaux et du Val de Seine :

- Affirmer leur place dans le Grand Paris : A l'heure où le Président de la République appelle de ses vœux un Grand Paris, que plusieurs démarches concomitantes tentent de dessiner, ces villes font valoir leurs atouts : une telle métropole s'organise naturellement autour de plusieurs centres, dont ce territoire est l'un des plus importants et des plus prometteurs.

- Etre un  moteur économique pour l’Île-de-France, avec un concept novateur de quartier d’affaires durable et à taille humaine participant à la croissance métropolitaine.

- Soutenir  le projet de métro automatique à quelques kilomètres de Paris, qui devrait voir le jour d’ici 10 ans : dénommé «métrophérique» ou «Arc Express», il reliera entre elles les lignes de métro et permettra de se déplacer de banlieue à banlieue sans passer par Paris, et donc de diminuer le trafic routier. Le SCOT prévoit qu’il desserve directement les zones denses et en développement.

- Etre le poumon vert de la première couronne : En continuité du patrimoine parisien, le potentiel de la vallée de la culture bordée des plus grands espaces naturels de la proche couronne est immense. Ainsi, au milieu de ces parcs, salles de spectacle et musées prestigieux, le projet de l’île Seguin, futur lieu de culture d’animation et de loisirs au rayonnement international, prend tout son sens.

- Etre des villes solidaires au cadre de vie préservé : Pour participer à l'effort régional de construction de logements, pour éviter que le coût du logement ne devienne prohibitif pour les habitants, le territoire prévoit de construire pas moins de 1 500 nouveaux logements par an, et d’accueillir 25 000 habitants supplémentaires d’ici 2020. Des transports performants et d'autres équipements publics accompagneront un développement soucieux de préserver le cadre de vie.

LA GRANDE FERME ANNUELLE AUX PORTES DE VANVES

Le salon de l’agriculture ouvre ses portes demain

 

Et l’Ile de France célébre la ruralité entourant la ville

 

L’IDF met en avant « la ruralité entourant la ville » sur son stand  (Hall 7 – 1 Allée N Stand 14) du salon international de l’agriculture qui ouvre ses portes demain jusqu’au 1^er Mars 2009. Cette thématique sera mise en scène à travers un décor recréant pour l’occasion les halles Baltard, un symbole d’autant plus fort que 2009 sera le 40éme anniversaire du déménagement des Halles de Paris à Rungis et autour d’un concept « village » animé par des producteurs symbolisant fortement la ruralité francilienne.

Le grand public pourra découvrir, au travers d’un décor valorisant les paysages franciliens, les différentes filières qui composent l’agriculture francilienne (fruits, légumes, produits laitiers, céréales, viandes et agricultures biologique, vignes qu’un groupe de passionnés voudrait faire reconnaître avec l’appellation »vin de pays »). Chaque journée sera l’occasion de découvrir une autre IDF à travers les confréries franciliennes qui se succéderont tous les jours sur l’Espace Prestige (Brie de Meaux, de Melun et de Meaux, Charcutiers de Saint Antoine, Goustes cidre ou Sucre d’Orge des religieuses de Moret sur Loing.

La Région mettra également à l’honneur le savoir-faire culinaire de ses métiers à travers le travail de ses CFA et lycées professionnels d’hôtellerie/restauration avec plusieurs rendez-vous : Institut des Métiers de l’Artisanat autour des fruits et légumes de saisons les 21-22-23 février, avec un coup de projecteur sur les pratiques d’approvisionnement local (cueillettes, AMAP , Paniers, marchés…),  L’UTEC Avon autour du blé, de pain, des céréales et des formages franciliens les 24 et 25 Février, l’UTEC Meaux le 26 avec un voyage au pays des 100 Fromages (en IDF),  l’IFA Chauvin autour des fruits le 27 avec une animation autour des vignes oubliés d’IDF, le CFA Alexis Tingaud autour des produits bio  et des fruits franciliens le 28 Février qui sera la journée de la pomme en IDF et le 1^er Mars une journée Bio sur le théme « comment manger nature en IDF ».

Le CERVIA qui est l’organisme chargé de faire découvrir et mettre en valeur les richesses du terroir de notre Région Capitale, en profitera pour faire découvrir son nouveau site Internet (www.saveursparisidf.com). Il  doit permettre à chaque visiteur de retrouver les producteurs et leurs produits à proximité de chez lui,  de disposer d’un systéme de géo localisation VEOMAP où sont répertoriés sous différentes thématiques (cueillettes, produits  bio…) quelques 600 producteurs. La navigation est simple et intuitive. Le module de recherche par proximité permet d’entrer son adresse, de valider pour voir apparaître à l’écran, toutes activités confondues, les producteurs présents dans un rayon de 30 km. Un espace est dédié aux professionnels avec des informations sur les filières du secteur, les aides et conseils, les salons etc. ?..

 

 

La dernière ferme de Vanves

 

Alors que la plus grande ferme de France ouvre ses portes à Vanves, saviez-vous que la dernière ferme de Vanves a été remplacée par un garage en 1970/71. Elle se trouvait à côté du Pére Tranquille, dans ce quartier du Rosier Rouge, sur l'avenue du Général de Gaulle, où de nombreux petits commerces ont aujourd'hui disparus, créant un lien social que beaucoup regrettent aujourd'hui. Il y avait une petite boutique où une grand mére de la famille Picherit vendait du lait, de la créme, du fromage, avec un logement au dessus, qui est devenu le bureau du garagiste. Une grande allée donnait d'un côté sur une étable de 25 vaches, les cabanes à lapin et une porcherie, et de l'autre sur des fosses pour le fumier, le tourteau pour les vaches et des tas de pailles que ces fermiers allaient récupérer dans les fosses de l'école militaire et d'autres bâtiments parisiens. Les vaches allaient paître, avant la dernière guerre, prés du Bd du Lycée où il y avait un champ ou un terrain vague à la place de l'immeuble blanc au carrefour. Il fallait rappeler ce souvenir durant cette semaine où le quartier riverain du parc devrait voir quelquefois défiler chevaux et poneys

VANVES ENTAME LA REVISION DE SON POS

UN LONG PROCESSUS D’ELABORATION

ET DE CONCERTATION

 

La 1ére réunion du comité de pilotage du PLU (plan local de l'urbanisme) se déroule aujourd’hui à 17H. C’est vraiment la première étape de la révision du POS (Plan d’Occupation des Sols) de Vanves  qui deviendra un PLU (Plan Local d’Urbanisme) que le Conseil Municipal du 17 décembre dernier avait engagé, en  définssant les modalités de concertation. Le précédent datant du 28 Février 1985 avait été révisé le 18 Décembre 1998 à l’initiative de Guy Janvier (PS), qui dirigeait notre commune et fait l’objet de plusieurs mises à jour et d’une modification approuvée le 10 Mai 2006. Une procédure de révision simplifiée engagée en Décembre 2006 sur l’emprise du Parc des Expositions (Palais Sud-Hall 7) n’avait pas été menée à son terme. « Si le POS dans sa version actuelle a permis à la commune d’encadrer le renouvellement de son tissu urbain, des adaptations du règlement sont, avec le temps, inévitablement nécessaire » expliquait le rapporteur de ce projet, Julien Gazel, conseiller municipal chargé de suivre ce dossier sous l’autorité de Bertrand Voisine, maire adjoint chargé notamment de l’urbanisme.

 

Vanves Au Quotidien avait expliqué au lendemain du Conseil municipal que la Municipalité s’était fixée plusieurs objectifs :

 

Sur le plan du développement urbain : Maintenir, voire faire évoluer sa population. Favoriser la mixité sociale avec  la création de logements sociaux (25% au titre de la loi SRU au lieu de 20%) et la production de logements intermédiaires. Poursuivre les actions de réhabilitation des équipêments publics et favoriser la création  de nouveaux notamment à travers le réaménagement de l’îlot Cabourg (Ecoles, centre de loisirs, salle polyvalente),  le projet de médiathéque sur Solférino. Poursuivre la redynamisation du Centre-Saint remy. Favoriser la construction de logements nécessaires à la stabilité démographique à proximité du pôle de la gare Vanves-Malakoff. Maîtriser le développement de la cvonstruction dans les zones pavillonnaires tout en permettant l’amélioration de l’habitat nécessaire au maintien sur place des familles vanvéennes.

 

Sur le plan du développement économique : Favoriser le développement de l’artisanat dans le centre Saint Remy. Favoriser les pôles de centralité (Saint Remy, Carrefour Legris/Rue Jean Jaurés, quartier de la gare) et lesd principaux axes structurants (rues J.Bleuzen-R.Marcheron-Lermeroux, E Laval-A.Fratacci-Bd du Lycée) avec le maintien ou l’implantation de commerces et de services diversifiés. Maintenir les dispositions du POS actuel favorables à l’implantation d’activités économiques dans les quartiers proches de la voie SNCF, mais uniquement entre la rue Ernest Laval (voire l’avenue de Verdun) et la porte Brancion.

 

Sur le plan des déplacements : Favoriser les modes de déplacements doux en facilitant les circulations cyclistes et étendre les zones de circulation apaisée. L’équipe municipale devrait mettre en place son projet de « Vanves ville zone 30 » annoncée dans son programme.  Améliorer les liaisons piétonnes entre le Plateau et le parc Frédéric Pic qui est l’arlésienne de la précédente mandature avec ce projet de sentier ou cheminement urbain difficile à mettre en place. Améliorer la desserte en transports en commun du quartier du Clos Montholon qui est une longue revendication de ses habitants.

 

Sur le plan de l’environnement : Préserver et mettre en valeur les espaces verts exiostants. Encourager la réalisation de constructions durables. Protéger les éléments intéressants du patrimoine végétal et bâti tout en permettant leur renouvellement et leur rénovation.

 

L’oppsition expliquait, lors de ce conseil municipal, que très peu de modifications étaient prévues : « Les seules concernent la zone du  Métro-Périph à la Porte Brancion, et la partie A.Briand entre R.Coche et Diderot, car ce sont les seules terrains libérables. Qu’est-ce qu’il va en être. ?  Bernard Gauducheau  explique qu’il n’en sait rien… » s’interrogeait Guy Janvier (PS) dubitatif. En tous les cas, la ville s’engage dans un long processus de 24 à 30 mois qui devrait l’amener au printemps 2011 avec de nombreuses étapes : élaboration du diagnostic et détermination des enjeux, définition du projet d’aménagement et de développement durable, élaboration de la partie réglementaire et la confection du dossier avec l’arrêt du PLU, le recueil des avis des personnes publiques sur ce projet, enfin l’enquête publique.

Le maire a souhaité que durant toute cette démarche, un dialogue permanent soit instauré avec les habitants, les partenaires et acteurs de la vie locale : Création d’une rubrique consacrée à l’élaboration du PLU sur le site Internet de la mairie, publications d’articles réguliers dans Vanves Infos, organisations de réunions publiques thématiques dans chacun des 3 quartiers tout au long de cette procédure, exposition publique préalable au débat en conseil municipal sur le projet de PLU…Il a enfin lancé une consultation pour désigner une société appelée à assister la commune dans cette révision du POS.