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  • VANVES ET LES VACANCES

    LE REVARD : 100 ANS DE SKI A LA FECLAZ

     

    Qui n’a pas entendu parler du Revard pour tous ceux qui ont séjourné au chalet de la ville de Vanves à la Féclaz, situé au fameux col du Sire, pour une classe de neige, une colonie, ou un week-end. Au moment où se trouvaient de jeunes vanvéens de 9/10 ans pour le séjour de ski des vacances de Février, du 16 au 25 Février, et plus d’une dizaine boulistes vanvéens à Albens et Rumilly pour un grand concours dans la vallée, la région célébrait les « 100 ans de ski » au Revard, baptisé le « Petit Canada ». C’est le 1er domaine de ski de fond par sa fréquentation en France, où se trouve la Féclaz, station de ski familiale, ce qui ne l’empêche pas de « coller » aux nouvelles tendances avec la pratique du yooner, du airboard, du snowscoot… Cent ans auparavant, les premiers skieurs s’élançaient sur les pentes du  Revard pour s’adonner à cette passion du ski, grâce à un train à crémaillère qui montait là haut en 1H50 mm. Il a été tué par le téléphérique qui ne fonctionne plus. Et certains rêvent de le faire renaître – comme les tramways à Paris – car,  avec le progrés, il ne mettrait plus que 20 mm pour assurer la liaison entre Aix les Bains et le Revard. Ce centenaire a été célébré Vendredi dernier par différentes manifestations qui n’ont pas dû échapper aux responsables du Chalet à ses occupants d’une semaine.

     

    LA SAVOIE :

    PREMIERE SORTIE POUR LES BOULISTES VANVEENS

     

    11 boulistes de la Section du Stade de Vanves ont participé ce week-end au Challenge René Dermont à Rumilly (Hte Savoie), pour la diziéme fois. 4 équipes étaient engagés pour ce 64 Doublettes de haut niveau qui n’ont démérité face à de grands champions, puisque deux d’entre elles sont presque allés jusqu’aux quarts de finale. Ce dernier week-end de Février est devenu une tradition dans ce club grâce à l’un d’entre eux qui est originaire d’Albens, un village voisin de Rumilly et d’Aix les Bains, à la Frontière de la Savoie et de la Haute Savoie, dont le club avec celui de Vanves, ont finalement monté au fil des ans, un véritable jumelage. Ce séjour marque le démarrage d’autres déplacements en 2009 qui devraient amener les boulistes vanvéens à se frotter au haut niveau, à Cognac où un ancien président (Daniel Roche), s’est installé pour sa retraite,  à Saint Savin et à Lyon à la Pentecôte, pour des concours historiques, à Roncq chez les tch’is fin Juin et à Dives fin Juillet.

     

    RAPPEL HISTORIQUE :

    LA PREMIERE CLASSE DE NEIGE DE VANVES A 56 ANS


    La première classe de neige qui est à l'origine de toutes les classes de découverte de France s'est déroulée à la Féclaz du 31 Janvier au 19 Février 1953, voilà 56 ans. Les 32 éléves de la classe de M.Discours ont ainsi séjourné au chalet de l'Aurore et pas au chalet du Col de Sire qui accueille ses classes aujourd'hui, émerveillés par ce royaume tout blanc : « L'immensité blanche tenait les enfants immobiles, muets comme fascinés par ce spectacle qui leur semblait irréel à leur yeux » écrivait Max Fourestier,dont un groupe scolaire porte son nom sur le plateau. Ainsi pendant quinze jours, ils ont vécu au rythme de la classe le matin, du ski l'après midi, entrecoupés de temps fort comme les excursions au Mont Revard, à Courchevel où ils ont pris pour la première fois un téléphérique, la visite à l'école du village des Désserts (à laquelle est rattaché la Féclaz). Aujourd'hui encore, beaucoup de ces cobayes ont la nostalgie de cette « première » qu' ils doivent à un homme que l'auteur de ses lignes a rencontré lors de l'inauguration du groupe scolaire qui porte son nom en Mars 1983 et qui se souvient de ce match de rugby regardé ensemble dans l'une des chambres de l'hôtel Mercure que le directeur de l'époque avait mis à sa disposition pour ne pas rater le tournoi des Cinq Nations. « Ce mois de Savoie a été plus efficace que 6 mois d'éducation physique » constatait Max Fourestier qui a défendu ce qu'il appelait « l'école heureuse » et ce mi-temps pédagogique d'inspiration anglo-saxonne.

  • LES RENDEZ-VOUS DE LA SEMAINE A VANVES

    Le 25 Février 

    A 19H au Palais de l’Elysée  : Remise par Nicolas Sarkozy, président de la République de la Grande Croix de la Légion d’Honneur à Yvette Farnoux

    Le 28 Février

    A 15H au Relais de Vanvres : Après midi poétique et musical animé par Pierre Meige avec Geneviéve Lagardére et son nouveau CED « A cœur secret » et Marc Fabien Bonnard pour son roman « une douceur incessante ».

     

  • L'EVENEMENT DE LA SEMAINE A VANVES

    UNE VANVEENNE DECOREE DE LA GRAND’CROIX

    Yvette Farnoux, déportée-résistante, présidente fondatrice de l'association Mémoire des déportés et des résistants de l'Europe qui avait été  promue grand'croix de la Légion d’Honneur le 1er Janvier dernier,recevra des mains du Président de la République cette très grande décoration. C'est la huitième femme à accéder au grade le plus haut de la Légion d'honneur, après trois résistantes: Geneviève de Gaulle-Anthonioz (décédée en 2002), Germaine Tillion (décédée en 2008) et Gilberte Champion, ainsi que Jacqueline de Romilly, Simone Rozès, la générale Valérie André et Christiane Desroches-Noblecourt. Les vanvéens ont pu la rencontrer ou l’apercevoir à Vanves où elle habite avenue du Parc mais c’est une femme qui reste discréte sur tout ce passé, même si elle a apporté sa contribution pour défendre le devoir de mémoire et passer le relais aux jeunes

    Elle avait raconté sa Résistance et sa déportation dans "Héroïnes françaises" (éditions Du Rocher), paru au début 2008, où l'auteur Monique Saigal avait consacré un chapitre à Yvette Baumann qui épousa Abel Farnoux, également résistant, décédé le 30 juillet 2008. Yvette Baumann rejoint la Résistance en 1941, à l'âge de 22 ans, sous les ordres de la célèbre Berty Albrecht, en volant du ravitaillement pour des résistants emprisonnés. Tout en travaillant au Commissariat au chômage (organisme dépendant du Secours national, crée par Vichy), la jeune femme prend en charge l'aide des familles de prisonniers avant de remplacer en 1943 Berty Albrecht, après son arrestation, comme responsable du service social des Mouvements unis de la Résistance (MUR, Combat, Franc-Tireur et Libération-Sud). A ce poste, Yvette Baumann prépare également des évasions de résistants.  

    Elle est arrêtée un "dimanche de janvier" 1944 à Paris, à son domicile avec son premier mari. Elle ne le revit jamais. Jean-Guy Bernard, également juif, secrétaire général de Combat, fut déporté dans l'un des derniers convois et mourut entre Drancy et Auschwitz. Enceinte de 8 mois et demi, elle tente de se suicider en s'ouvrant les veines du poignet gauche avec une lame de rasoir cachée dans la doublure de son manteau et accouche d'un bébé mort. Transportée à l'hôpital de Blois, elle s'en évade. Reprise, elle passe à la prison de Fresnes, puis à Drancy d'où elle est déportée vers Auschwitz-Birkenau en avril 1944, puis à Ravensbrück, le seul camp de concentration réservé aux femmes. A la libération du camp par l'Armée rouge le 30 avril 1945, Yvette Baumann rencontre Abel Farnoux, évadé de Buchenwald après 22 mois de captivité. Portant un uniforme d'officier américain, il est chargé du rapatriement des déportés de la zone. Les deux anciens déportés se marieront l'année suivante. Ils auront trois enfants. Abel Farnoux, à l'origine du procédé de télévision Videocolor, sera également conseiller d'Edith Cresson, Premier ministre en 1991. Il était grand officier de la Légion d'honneur.