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  • OUVERTURE DU 11e FESTIVAL CINEMA ECOLOGIE A VANVES : l’INTELLIGENE DU VIVANT

    Le 11ème Festival Cinéma Ecologie à Vanves organisé du 30 mars au 6 avril a été ouvert hier soir à Vanves, au Lycée Michelet, avec pour théme, «L’Intelligence du Vivant». C’est le thème de la 11ème édition du festival Cinéma-Ecologie de Vanves (Hauts de Seine). «Hommes, plantes, animaux, nous faisons tous partie du monde du vivant. Les films que nous vous proposons montrent que ce monde est essentiellement constitué d’un immense tissu de relations entre tous ces êtres vivants. C’est ce qui en fait un tout auquel nous appartenons. Nous vous proposons d’appeler cet extraordinaire tissu de liens «l’Intelligence du vivant» et de venir la découvrir au cours de ces 4 soirées-débats pour, finalement, réfléchir ensemble à la juste place que nous devrions y tenir» expliquent ses organisateurs (La Ruche et Alternatives Ecologiques et solidaires) . Vanves Au Quotidien a rencontré l’une de ses co-organisatrice, Catherine Naviaux 

    Vanves Au Quotidien - Comment s’inscrit ce festival dans le contexte actuel où l’on a vu le 15 Mars des lycéens marcher pour le climat et ou le ministre de l’éducation national a engagé un débat sur le changement climatique dans les lycées comme il l’a montré le 22 Mars au LEP Dardennes avec 4 autres ministres ? 
    Catherine naviaux : «  C'est une prise de conscience incroyable si on se reporte de quelques années en arrière seulement. Ce combat est d'autant nécessaire quand on voit comment est menacée la bio-diversité.  La bio-diversité, c'est à dire l'interaction entre tout ce qui vit sur terre est indispensable à la vie, elle est menacée par des produit chimiques dont les pesticides et les engrais qui sont les formes les plus médiatisées, elle est menacée par le réchauffement climatique qui désorganise ses modes de vie à une vitesse telle qu'elle a toujours plus de difficulté à s'adapter : décalage des saisons, désertification accélérée, fonte des glaces...La richesse et l'intelligence des plantes, leur capacité à communiquer entre elles, celles des animaux non humains capables de s'adapter à diverses situations et spécialement celles créées par l'Humain, nous laisseraient elles un peu d'espoir pour nos enfants et petits enfants, si nous modifions drastiquement nos mode de vie?

    VAQ --Pourquoi ce théme « l’intelligence du Vivant «  ?
     
    C.N. : « Nous avons mis beaucoup de temps à trouver ce titre car notre idée était bien de replacer l'Humain à sa juste place parmi les plantes et les autres animaux, nous voulions que par ce titre que l'Humain soit vu comme partie intégrante de la nature et non comme à coté. On ne voulait pas le remettre dans la nature car il est quoi qu'il fasse partie intégrante de celle ci. Le Vivant est donc bien le vivant du «Tout», plantes, animaux non humains et humains.
    VAQ-Avec quels temps forts selon vous à ne pas rater si l’on doit faire un choix, et pourquoi ?
    C.N. : « Il est toujours difficile de faire un choix car nous pensons que les quatre films ont une cohérence sur l'ensemble du festival. Quel choix faire? tout dépend si l'on veut comprendre l'interdépendance de tout ce qui vit sur terre avec le film d'Hubert Rives ou comment les plantes se battent pour leur survie ou comment les animaux non humains  se sont adaptés à notre domination avec les deux films du milieu de semaine . Le dernier film a une approche plus originale mais maintenant connue grâce à la pétition «L'affaire du siècle» ,  faut il légiférer pour donner aux plantes et aux animaux non humains leur place dans ce monde dominé par l'être humain? Nous en débattrons avec des membres de l'association Notre Affaire à Tous.

  • VANVES RAVIVE LA FLAMME DE LA NATION AVEC PAUL GUILLAUD COMMISAIRE DU COMITE DE LA FLAMME

    La section UNC de Vanves Malakoff a eu l'honneur de raviver la Flamme sous l'Arc de Triomphe hier soir à 18H30 en présence de Paul Guillaud son président mais aussi commissaire du comité de la Flamme, avec 3 maires adjoints, MF Goloutbzoff, F.Djian, X.Lemaire,   et d’une grande école de Marseille ( ALUMINI)

    Cette pieuse et simple cérémonie  a lieu tous les soirs à cette heure sous l’Arc de triomphe « pour évoquer le souvenir constant que nous devons garder de ceux qui donnèrent sans compter leur sang pour la France », avec plus ou moins d’ampleur, selon les jours, les anniversaires, devant cette tombe du soldat inconnu, mort pour la France pendant la guerre 1914-18, représentant de tous ceux qui sont tombés au champ d’honneur depuis. Ainsi, depuis le 11 novembre 1923, date à laquelle André Maginot, ministre de la guerre alluma pour la première fois la Flamme sous l’arc de triomphe, chaque soir au cours d’une cérémonie simple et émouvante, une association d’anciens combattants vient refaire le geste symbolique, volonté de mémoire en hommage aux soldats morts pour la France.

    Le culte du Soldat Inconnu est perpétré par une union d’association « La Flamme sous l’Arc de triomphe »créée dés 1923 qui fédère plus de 700 associations d’anciens combattants qui  assurent cette cérémonie 365 jours sur 365 et un Comité de la Flamme. Il comprend une cinquantaine de commissaires en services considérés comme les « sentinelles de l’invisible » et sont des « serviteurs anonymes », tous bénévoles, ainsi que des commissaires honoraires. Parmi eux, des généraux de l’armée française. Ils veillent chaque jour sur l’organisation des cérémonies et accueillent les délégations françaises et étrangères. «Nous sommes des facilitateurs. Nous devons faire en sorte que, dans le respect du cérémonial et du protocole, les autorités et les présidents d’associations, ainsi que l’ensemble des personnes qui participent, se sentent cornaqués, gentiment dans une communion de respect et de recueillement, mais avec le solennité nécessaire» explique Paul Guillaud, officier de réserve, président de l’UNC Vanves, et  commissaire à la Flamme depuis 2005 en faisant remarquer que jusqu’à encore récemment « les postes de commissaires, étaient encore pratiquement réservés aux anciens combattants ou anciens militaires » et désormais ouverts à tous les citoyens volontaires, après une période de formation en tant qu’aspirant.

    « J’ai souhaité intégré ce groupe, car il est nécessaire que les actes de mémoire perdurent. Le tombeau du Soldat Inconnu, est un lieu privilégié, rassemblant sous la voute, le souvenir des sacrifices de tous nos morts depuis le premier conflit mondial, jusqu’à nos morts pour la France ou en service en OPEX, et désormais malheureusement en OPINT sur le territoire national ». D’ailleurs cette Flamme du Soldat Inconnu est désormais la « Flamme de la Nation » à l’initiative du général Combette, ancien président de la Flamme (de 1999 à 2009) qui la voulait moderne et tournée vers l’avenir et la Jeunesse, cette modification ayant été officialisé dans les nouveaux statuts de la  « Flamme de la Nation ». «Elle représente tous les morts pour la France. Car les Morts pour la France ne sont pas des morts comme les autres. Leur mort concerne bien entendu leur famille charnelle à quelle ils ont fait si cruellement défaut. Mais au-delà de cette cellule humaine, elle concerne la communauté nationale toute entière et si leur souvenir ne restait pas vivant, alors ils seraient vraiment morts ! » explique t-il

    Cette cérémonie du ravivage, selon un protocole immuable est comme « une piéce de théâtre qui se renouvelle tous les soirs avec des acteurs différents » faisait remarquer le général Combette, avec ces commissaires chargés de l’accueil, de l’organisation et du bon déroulement  en liaison avec les services de police, éventuellement les services du protocole, français ou étrangers.  Sa sécurisation, depuis les attentats est assurée par des unités militaires assurant la mission « Sentinelle » et des unités de la sécurisation de la préfecture de police de Paris.  Pour les sonneries réglementaires, au minimum un tambour et un clairon sont présent, provenant, à tour de rôle, des musiques de la Garde Républicaine, de la gendarmerie mobile, des gardiens de la paix ou  de la BSPP, voire d’autres musiques militaires ou harmonies locales. Pour des circonstances plus exceptionnelles, lors de la présence d’un chef d’Etat ou d’anniversaires des associations d’anciens combattants une musique complète peut être présente.

    Le cérémonial immuable fut conçu par Jacques Péricard, ancien combattant et père de l’ex-député maire de Saint Germain en Laye, célèbre chroniqueur Radio-TV, quelque peu modifié au fil du temps, avec depuis l’arrivée du Général Dary à la tête du Comité de la Flamme, un texte lu en début de cérémonie pour rappeler l’historique et le sens de ce ravivage. « A chaque cérémonie, je ressens la même émotion lors du ravivage proprement dit ou durant la minute de silence et la Marseillaise chantée en force sous l’Arche. Cette cérémonie, journalière, s’est tenue chaque soir, au crépuscule, lors de l’occupation allemande, et c’est un honneur d’y participer aujourd’hui, plus de 90 ans après sa création » confie Paul Guillaud  qui considère « qu’un peuple sans mémoire est un peuple sans histoire. Le monde combattant évolue, les témoins des conflits anciens disparaissent, de nouveaux conflits émergents, mais il ne faut pas que nos enfants oublient, et il faudra qu’ils transmettent ce souvenir à leurs enfants. Se souvenir, ce n’est pas seulement l’affaire des anciens combattants, mais aussi et surtout celle de la jeunesse. C’est à elle de forger le monde en y associant le passé qu’elle a à connaitre, et l’avenir qu’elle a, à construire. Ainsi, dans le souvenir et l’hommage à nos morts, la participation au ravivage doit être pour tous les jeunes, une ouverture vers leur citoyenneté, pour la préservation de la paix et un avenir de fraternité ». 

  • VANVES A SIGNE LA CHARTE DE L’AMF SUR L’ATTRIBUTION DES PLACES EN CRECHES

    La ville de Vanves a signé jeudi en fin de journée la charte d’appropriation des propositions du Vade Mecum de l’association des maires de France (AMF) sur l’attribution des places en créches. Il faut se rappeler qu’en juin 2018, la Ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, et la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et la lutte contre les discriminations, Marlène Schiappa, avait confié à Elisabeth Laithier, adjointe au maire de Nancy, co-présidente du groupe de travail petite enfance de l’Association des Maires de France (AMF), une mission relative à l’attribution des places en crèches des communes. Elle avait pour objectif d’établir un référentiel national pour rendre plus efficaces et transparents leurs critères d’attribution. Après la remise d’une première série de conclusions en juillet 2018, Elisabeth Laithier et François Baroin, président de l’AMF, ont présenté lors du Congrés de l’AMF, un  « vade-mecum », fruit d’une large concertation et réflexion menée à partir des retours d’expérience des élus locaux.  

    Il prévoit plusieurs choses auxquelles la vlle de Vanves a adhérée et qu’elle applique déjà par ailleurs : Organiser et rendre transparent le processus d’attribution des places en crèche, avec des critéres d’attribution de places pertinents. Faciliter la démarche des familles lors de l’inscription par des procédures dématérialisées pour élargir les périodes d’inscription avec des guichets uniques pour centraliser les inscriptions. Echanger avec les familles sur leurs besoins en matière d’accueil de leur jeune enfant avec notamment des réunions d’informations collectives pour pésenter la totalité de l’offre d’accueil, des entretiens individuels pour préciser la demande des familles. Attribuer les places en crèche de manière objective et transparente, garantir l’objectivité dans l’attribution des places en crèche grâce à des outils informatiques pour faciliter le traitement des dossier, des commissions d’attribution pour une prise de décision collégiale. Accompagner les familles dans l’obtention d’une solution d’accueil. Faciliter la réorientation des familles vers l’accueil individuel avec mise en relation avec les assistants maternels à la recherche d’enfants à garder. Assurer un suivi de la politique d’accueil du jeune enfant