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polylogis

  • PREMIERE PIERRE D'UNE MAISON-RELAIS UNIQUE EN FRANCE A VANVES

    Le plus beau souvenir, la plus belle image de cette première pierre de la  future Maison-Relais pour personnes handicapés « Simon de Cyréne » restera pour tous en ce vendredi 7 Mai au matin,  ce rassemblement dans le jardin du Prieuré Sainte Barthilde des bénédictines de Vanves de tous les invités autour d’un mur symbolique. Et surtout lorsque Laurent de  Cherisey directeur général de cette association a invité ses membres, handicapés, bénévoles, dirigeants, de venir au premier rang, avec, et même,  devant les personnalités. L’une des futures résidents a inséré  le parchemin dans le rouleau qui a été placé dans une des pierres de ce mur tout blanc. Et dirigeants comme futurs résidents ont manié la truelle tout comme les élus. « Cette première pierre revêt pour nous tous une importance car chacun a apporté la sienne » a-t-il expliqué  en ajoutant que « c’est la première pierre du désir de François », un résident qui avait eu cette phrase lors d’un échange et qu’il a citée plusieurs fois durant cette matinée : « On ne peut plus créer notre famille. Ne voulez-vous pas qu’on la recrée ensemble ». Avec l’aide bien sûr de Simon de Cyréne ».  Il a rappelé bien sûr tout l’historique du projet « qui a suscité plusieurs années de combat » en racontant cette anecdote : « Au début, nous pensions la réaliser à 40 km de Paris. Et c’est un  handicapé qui nous a dit : Et pourquoi pas trouver une ville à taille humaine, prés d’un métro, avec des espaces verts…c’est ce qui correspond à Vanves ». Il a présenté l’esprit et l’objectif du projet en expliquant bien que c’est la loi de Février 2005 qui les a beaucoup aidé : recréer au cœur des villes des appartements partagés pour personnes adultes handicapés et maîtresse de maison, étudiants, volontaires associatifs, redonner du sens à l’existence en créant ces lieux de vie et d’amitié….

    Cette première pierre a évidemment donné lieu à beaucoup de discours des différents acteurs et surtout financeurs de ce projet,  Conseil Général avec Christian Dupuy, Vice Président, Région avec Laure Lechatellier, Etat avec le Sous Préfet d’Antony et de Boulogne, ce qui a peut être paru long pour certains invités parmi lesquels on reconnaissait Isabelle Debré, sénateur, Guy Janvier, Conseiller Général, des élus de Vanves mais aussi beaucoup de vanvéens engagés dans des associations sociales. Bernard Gauducheau a parlé d’un « projet plein d’humanité » considérant que les mots « solidarité, dignité, combat » le résume bien. Le directeur général de Polylogis a présenté le projet conçu par l’architecte Pierre Villeminot qui prévoit d’installer 8 logements dans le bâtiment de l’ancienne hostellerie qui sera refait, et  une construction neuve  (2500 m2) de 4 étages le long de la rue d’Issy, avec 19 logements aux étages,  avec table d‘hôte, ciné club, salon de thé, ateliers d’activités au rez de chaussée. Mais c’est la mère Lazare supérieure de ce prieuré qui a eu le mot de la fin : « Il fallait que cette maison reste pour être un lieu de vie ! ». Il est vrai que ce projet unique en France permet aux bénédictines de rester dans leur prieuré cher au cœur des vanvéens. 

     

    UN PREMIER LIEU DE VIE OUVERT POUR DES SEJOURS D’ESSAIS

    Patrick Devedjian qui n’a pu assister à cette première pierre, a eu une idée du projet de cette association que le Conseil Général finance,  en visitant tout seul – peut être est-ce la raison pour laquelle personne n’a été prévenu, même pas le maire, ni le conseiller général de Vanves -  avec Laurent de Cherisey, juste avant, l’appartement de type familial comprenant 5 studios dont 2 adaptés à la vie en fauteuil, 3 chambres dédiées aux assistants et un studio indépendant pour la maîtresse de maison. Il est installé au rez de chaussée de l’immeuble du 18 av. du Général de Gaulle qui était occupé auparavant par une petite communauté de sœurs de la congrégation des franciscaines Missionnaires de Marie. Elles s’étaient installé là après avoir cédé leur couvent au Rosier Rouge pour en faire ce foyer d’accueil pour familles d’hospitalisés initiés par le Secours Catholique et permis la construction de cet immeuble sur une partie de leur terrain.

     

    Depuis le 20 Janvier 2010, 24 personnes dont la vie a basculé dans le handicap viennent passer 4 séjours d’essais  de 10 jours pour voir s’ils sont prêts à vivre dans un appartement partagé à partir de l’an prochain, avec 4 bénévoles et une maîtresse de maison. « 10 000 personnes basculent dans un handicap lourd chaque année et rencontrent soudain une grande solitude » a expliqué Laurent de Cherisey au ministre en lui expliquant le contexte – « les progrés de la médécine d’urgence permet de sauver les personnes victimes de ces accidents (traumatisme crânien, accident cérébro-vasculaire, lésion cérébrale…) qui ne l’auraient pas été voilà 25 ans et dont la vie est cassée  »- en présentant le projet Simon de Cyréne, en lui faisant visiter cet appartement  et rencontrer les cinq personnes accueillis ce jour là et qui arrivaient à la fin de leur 3éme  séjour : « L’appartement est très coal et très agréable ! C’est important de ne pas se sentir enfermé » a expliqué l’une d’entre elle. « On se retrouve comme dans une grande famille. C’est très important de se bien se sentir dans ses baskets ! » a ajouté un autre.

     

    Il a ainsi passé trois quart d’heure pour se rendre compte et écouter : « C’est une expérience intéressante car il tend de recréer une vie sociale et familiale pour des gens dont le handicap les conduit à l’isolement qui aggrave en fait le handicap. Et en même temps, c’est une recherche ! » expliquait Patrick Devedjian à la fin de sa visite qui donnait les raisons du soutien du conseil général : « C’est un projet innovant, qui est intéressaant car il peut transformer complètement la vie d’un certain nombre de gens. On voit bien qu’il ne suffit pas d’avoir l’accompagnement que l’on a aujourd’hui sur l’handicap, car souvent celui-ci provoque l’isolement qui est désespérant. Ces gens apprécient une vie collective, une vie sociale, car l’homme est un animal social, et ne peut pas vivre longtemps tout seul ».A ses yeux, l’effort considérable du département en faveur des handicapés, doit laisser la place à l’innovation : « Cette association est en train de frayer la voie à une organisation nouvelle de traitement de l’handicap. Le souci là, est l’accompagnement : Faire vivre plusieurs handicapés tout en recherchant dans la diversité du handicap, la possibilité de recréer un tissu social, avec en même temps un accompagnement fort et permanent à caractère bénévole et professionnel »