VANVES ET LE FESTIVAL ART DANTHE : DES CREATIONS PAR DES COMPAGNIES RESIDENTES

Le Blog de Vanves revient toute cette semaine sur la 14éme édition du festival ArtDanthé qui acueillera 65 spectacles donnés par 53  compagnies avec 19 créations.  Et nous intéressons justement à ces créations données par une quinzaine de jeunes compagnies résidentes dont 7 à 10 créations ont été  réalisées et montées à Vanves  comme Stéphane Marjan avec « L’espace de la Perte » présenté le 19 Janvier dernier, Olivier Dubois avec «Rouge » présenté à Vanves le 1^er Décembre 2011 en « Off » du festival, aprés « Révolution » l’année dernière qui avait ouvert le festival.

 

Le théâtre de Vanves accompagne ainsi dans la dirée, par le biais de ces résidences, des chorégraphes ou des équipes artistiques qui, par leurs créations, leur démarche, et leur engagement, contribuent au débat intellectuel et esthétique, et favorisent la transmission à de nouveaux publics d’une duscippline parfois perçue comme ardue » expliquent ses organisateurs. Plusieurs créations de ces « résidences » sont présentés dans le cadre du festival : le collectif « si vous pouvez lécher mon cœur »  autour du metteur en scéne Julien Gosselin avec « Gênes 01 » sur les événements du G8 à Gênes en 2001 (1^er Février) ; Laetitria Dosch avec « Laetita fait péter Artdanthé » (3 Février) ; Paulo Mazzarelli et Lino Musella, grand comédiens du Picolo Theatrio de Milan  avec « Crack machine » (9 Février) ; Raphael Gotin  avec « Le Scapulaire noir » (11 Février) ; Marta Izquierdo Munoz avec « He matado al principe (mon cœur est un océan) » (15 Février) ; Eleonore Didier   avec « le  Modèle » (23 Février) pièce pour 4 interprêtes et « laiSSeRVenIR » le 31 Mars dans le cadre de la soirée de clôture du festival ; Vincent Thomasset avec « Les protagonistes – Episode 2 » (6  Mars)  ; « Etant Donné »,  une compagnie qui travaille beaucoup sur le jeune public,  avec Matthieu Boggaerts qui était déjà venu dans le cadre de Chorus avec « Absurdus » (6 Mars) ;Nostell & Clémence Galliars avec « Le hasard à jamais s’exile » (17 Mars) ; Liz Santoro avec « We do Our Best » (27 Mars) et Christian Rizzo avec « Sakinan Göze Cop Batar (27 Mars)

 

« Toutes ces créations ont été faîtes à Vanves, suite à des résidences, c'est-à-dire que ces compagnies, ces artistes les ont monté pendant un certain temps, notamment à Panopée. Et cela n’est possible que depuis l’ouverture de la salle en 2008, car il leur est nécessaire d’avoir un tel lieu dans lequel ces artistes puissent travailler » indique Valérie Vignaud, maire adjointe chargée de la culture, en précisant qu’elles concernent le théâtre et la danse. « Il y a ainsi un engagement du théâtre Le Vanves, pour esssayer de prolonger le dispositif de Scéne Conventionnnée danse, avec le théâtre, afin d’aider des troupes émergentes montées par des jeunes artistes, et  de leur permettre de vivre de leur passion. De surcroît, Panopée est un endroit qu’aucune salle francilienne ne propose pour permettre d’aider et soutenir l’émergence » ajoute t-elle en rappelant que « les grandes salles parisiennes viennent à Vanves pour faire leur marché, beaucoup de professsionels viennent au théâtre de Vanves pour regarder ce qui se fait, et prendre éventuellement un spectacle pour leur prochaine saison, ou proposer à un jeune atiste de monter chez eux leur prochaine création ».

 

Il y a une contrepartie à cet accueil pour certaines de ces compagnies qui permet au théâtre Le Vanves de bénéficier d’une subvention régionale au niveau de la permanence artistique, mais de l’émergence. « La  Région Ile de France nous aide essentiellement pour toutes les actions artistiques, très ponctuelles ou privilégiant un travail à long terme, qui touche 300 à 400 personnes chaque année s’inscrivant aux ateliers de l’Ecole du Spectateur, entrant dans le cadre de la sensibilisation sur le territoire local. Ils permettent de mieux appréhender l’univers artistique d’un chorégraphe, constituent une opportunité de prolonger son expérience de spectateur, d’aiguiser son regard, de développer un rapport au spectacle qui ne soit pas de simple consommation » indique Tristan Barani.

 

Le Blog reviendra demain sur ses actions artistiques à destination des vanvéens, qui permet de répondre aux critiques de ceux qui croient que ce festival « passe au dessus de leur tête » et en reste à quelques spectacles dénudés ou très osés sans savoir, ni connaître l’univers de la danse contemporaine.  

ARTDANTHE A VANVES : QUELQUES IDEES POUR LES CURIEUX

Les 65 spectacles programmés dans la 14éme édition qui a démarré la semaine dernière  et donnés par 53  compagnies avec 19 créations méritent d’être vu par les passionnés de danse et de théatre. Mais le Blog de Vanves Au Quotidien a demandé à Tristan Barani, chargé de production et assistant de José Alfarroba de guider dans cette programmation les vanvéens  qui ont envie de découvrir ce festival et ce monde de la danse contemporaine comme celui du théatre émergent.  

 

Art Danthé qui a déjà accueillit une compagnie israélienne, Ivana muller avec un spectacle assez décalé  qui fait actuellement  une action artistique avec une quinzaine de personnes dont beaucoup de vanvéens qui ont participé au spectacle « 60 minutes of opportunisme » comme figurant, Claudia Miazzo er Jean Paul Padovani avec « 3 Vento tango » qui ménent, eux aussi un travail aec les seniors de la résidence Danton qui sera restitué en Juin à Panopé. Cette semaine, le fastival accueillle Fanny de Chaillé en résidence à Vanves après « Gonzo Coférence » le 17 Janvier en ouverture, avec sa piéce « Je suis un metteur en scéne Japonais » le 28 Janvier. Une pièce très décalée avec du texte, d’une artiste iconoclaste et emblématique qui est au croisement du théâtre et de la danse (japonaise). Raphaelle Delaunay avec « Ginger Jive »et « Erzulie » le 30 Janvier proposera deux très courtes piéces de 20/25 mm. Elle a été la première danseuse afro de l’opéra de Paris qu’elle a quittée parait il avec perte et fracas, pour aller travailler chez Pina Bausch. Elle travaille maintenant avec sa compagnie notamment sur l’histoire de la « black danse » du XXéme siécle

 

En Février plusieurs rendez vous à signaler avec :

- Fausto Paravidiono et Julien Gosselin  avec « Gênes 01 » le 1^er Février avec leur collectif « Si vous pouviez lécher mon cœur » qui a été en résidence à Vanves l’été dernier.

- Philippe  Quesne avec « l’Effet de Serge » les 3 et 4 Février qui raconte l’histoire d’un homme qui s’ennuie, et qui, pour agayer sa vie, invite ses amis chez lui, pour faire des mini-spectacles ». Philippe Quesne est un artiste plus connu du grand public à l’étranger qu’en France, mais aussi un abonné des grandes salles parisiennes. Ces créations ont toujours un rapport  avec le corps qui lui permet de passer dans différents festivals

- Paulo Mazzarelli et Lino Musella qui viennent du Piccolo Theatro de Milan  avec deux piéces : « Figidiunbruttodio  » le 9 Février qui est une satire sur la corruption dans le milieu audivisuel italien, et « Crack machine » le 9 Février qui revient sur l’affaire Jérome Kerviel, ex-trader

- Raphaël Cottin avec un spectacle de danse plus classique « Le Scapulaire noir » le 11 Février sur de la musique de Purcell. Il avait participé à un événement  où avait été  demandé à une trentaine d’artistes de rendre leur vision de l’univers Pina Bausch

- Thomas Bouvet avec « Phédre » le 13 Février. Une pîéce de Jean Racine vu par une jeune compagnie Del Maira et un jeune assistant de Pascal Remberg qui est le directeur du centre d’art Dramatique de Gennevillliers.

- Guillaume Bailliart qui joue dans les pièces de Fanny de Chaillé et présente le 18 Février,  « Yvonne princesse de Bourgogne » de Witold Gornbrowitcz qui sera joué aussi au théâtre de la Cité Internationale. Une pièce très acessible et assez folle.

 

Et en Mars,à retenir :

-  La compagnie « Etant Donné » qui présente « Absurdus » le 6 Mars, spectacle de danse tout public, sachant qu’elle effectue un travail avec le conservatoire, avec Mathieu Boogaerts qui est un grand musicien.

-  Dans le cadre de « Focus Quebec - Ma Gang Montréal » la compagnie 4 quART présente « la 2éme porte à gauche »  les 14 et 15 Mars, qui est très rock’and roll, avec beaucoup d’effets de lumière et visuel.

- Liz Santoro qui une grande danseuse venant des USA  ayant reçu le Bessie Awards,  présente sa première création « We do our » Best » le 27 Mars

- Christian Rizzo qui est l’un  des chorégraphes le plus important que reçoit Art Danthé, présentera une création « Sakinan Göze Cop batar » le 27 Mars, qui sera un solo pour un danseur turc.

- Marianne Baillot et Antonio Pedro Lopes présenteront le 29 Mars un spectacle de danse décamlée et drôle « Measure it in inches », pour bien montrer que la danse est au croisement des genres. Il reprend un peu les codes des remerciements des artistes pendant les oscars. Il est couplé avec le spectacle de Bertrand Belin dans le cadre de Chorus « Hypernuit » le même jour.

 

Il faut savoir qu’une petite équipe de 5 permanents est mobilisé  pendant 3 à 4 mois et demi pour préparer, accueillir, veiller au bon déroulement de ses 65 spectacles donnés par 53  compagnies avec 19 créations mais aussi à l’administration de ce festival, sa régie général, sa direction technique,  l’acceuil et le billeterie, avec une personne en plus lors de la durée du festival pour régler les questions logistiques, des intermittents du spectacle pour monter et démonter les spectacles (3 à 4 techniciens), et une équipe de vacataires qui alternent sur le festival, étudiants souvent vanvéens, pour s’occuper du bar, de l’accueil etc… Parmi ses technicuens, quelques uns reviennent souvent, et travaillent par exemple, pour le théâtre de la Ville, ou ont accompagné des artistes dans leur tournée. Ainsi, le Régisseur de Panopée, spécialiste du son, a accompagné dans ces concerts, Doremus, jeune chanteur auteur compositeur dans la lignée de Renaud. « Comme nous accueillons deux spectacles différents tous les deux jours pendant deux mois, il faut des gens performants qui connaissent le lieu, qui s’investissent, gérent les imprévus et les impondérables, avec les moyens du bord… » indique Tristan Barani