Les Petits Ecoliers sont donc une école d’inspiration Montessori, c’est-à-dire qu’elle met en œuvre sa pédagogie et ce qui fonctionne bien dans le système traditionnel, comme la gestion de groupe d’enfants de 3 à 6 ans. Géraldine Baron s’est entouré de deux adultes qui seront permanents :
Tout d’abord une éducatrice Montessori qui a été formée sur le développement psycho motricien, psychologique et naturel de l’enfant, la philosophie et le matériel, et intervient le matin. «Chaque enfant lorsqu’il arrive en classe, s’installe et choisit le plateau en libre service qui l’intéresse dans une zone thématique (le langage, la culture, l’écriture, le sensoriel, la vie pratique). L’éducatrice lui montre comment s’en servir, et elle n’intervient qu’en guide bienveillant, disponible. Elle le laisse faire, se tromper, et éventuellement se corriger tout seul. Le matériel est fait pour que l’enfant puisse s’auto-corriger, car c’est beaucoup plus puissant dans le cerveau que lorsque quelqu’un vient avec un crayon rouge pour dire «là c’est faux L’éducatrice note chaque progrès de l’enfant, pour lui présenter un niveau de difficulté supplémentaire. Et ainsi de suite» indique t-elle.
Ensuite, une enseignante, en détachement de l’éducation nationale, intervient l’après-midi sur la base de projets de groupe autour de 3 axes : le développement durable, les activités artistiques, l’ouverture au monde. Elle intervient en connexion avec la vie locale via des partenariats (maisons de retraites, artisans…), mais aussi l’apprentissage de l’anglais grâce une intervenante spécialisée. Cette enseignante a la responsabilité de mettre en place la gestion du groupe dans sa totalité, le suivi des apprentissages et les relations avec les parents qui sont très importants
« Les parents qui ont déjà fait une première démarche pour y inscrire leur enfant, nous font une confiance énorme alors que l’on ne se connait pas, surtout là dans le cadre d’une création. Ils nous confient leur enfant 10H par jour. Cette confiance va s’entretenir évidemment, et elle ne fonctionnera que si on arrive à travailler avec un certain niveau de proximité. J’insiste beaucoup là-dessus, c’est-à-dire dans l’intérêt de l’enfant, car cela ne fonctionnera que si on a un échange transparent, honnête et clair. Notre rôle est d’expliquer aux parents ce qui se passe dans l’école, à la fois les bonnes choses et les moins positives mais toujours dans une démarche d’amélioration. Et on attend des parents la même chose. D’ailleurs, ils ont signé la charte de l’école par laquelle ils s’inscrivent dans cette relation transparente avec nous, ce qui se passe dans la maison et pourrait impacter le comportement de l’enfant ou l’état psychologique de celui- lorsqu’il est avec nous. Essayer de travailler le plus possible en miroir entre ce qui passe à la maison et à l’école est notre objectif»