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vanvesauquotidien - Page 1007

  • LE CESEV DE VANVES EN PANNE ET EN CRISE

    Le Maire de Vanves devrait réunir les présidents des commissions du CESEV avec son président en fin de journée, car cette assemblée consultative est en crise depuis sa première assemblée générale tenue avant les vacances d’été (24 Mai).  Beaucoup de ses membres n’ont pas du tout apprécié les réponses faites par le maire aux travaux effectués par les différentes commissions 

    La réponse apportée par la municipalité à la question orale sur l’aménagement de la rue Jean Bleuzen lors du Conseil Municipal de Septembre est un des éléments qui a fait déborder le vase. Car la commission espace public ne s’est pas saisi de son propre chef de cette question comme il a été laissé entendre, mais en bonne et due forme. Un vent de révolte souffle sur le CESEV (Conseil Economique, social, environnemental de Vanves) où des membres ont démissionné. « L’immobilisme et la concertation de façade ne m’inspire guère » exprimait l’un des démissionnaires. Certains de ses membres expliquent même que la situation a dégénéré : « On vit les difficultés dues à des méthodes de travail qui ne sont pas claires… face à un maire sur la défensive qui critiquent les propositions faites, qui les démontent sans explications. Il est en train de tuer le CESEV avec ces démissions » regrette Antonio Dos Santos, ex-tête de liste PS qui rappelle avoir félicité le maire pour avoir mis en place une des propositions des socialistes. « Mais il n’a pas su utiliser cet outil de participation. Il suffit de regarder ce que sont devenus les conseils de quartier par rapport au projet originel de Guy Janvier lorsqu’il était maire ! ». L’un des trois conseils de quartier ne se réunit même plus.

    Certaines réunions de commissions du CESEV ont été reportées depuis la Rentrée 2016,  faute de sujets à traiter puisque refusés. « Il se sert de cet organisme    pour  mettre en avant une politique  soi-disant moderne de la concertation. Ce qui compte c'est qu'elle existe, peu importe qu'elle soit sans moyens, sans budget, sans commande, sans travail des services  et sans écoute...  En restant dans cette instance nous servons cette imposture et je comprends la réaction de certains de ses membres. Cependant, j'ai été  pour ma part  très intéressé (et, je l'avoue, agréablement surpris)  par la qualité de nos échanges qui tranche heureusement avec les commissions  extra-municipales qui existaient lors du précédent mandat, alors peut-être ne faut-il pas jeter le bébé avec l'eau du bain » réagit Pierre Toulouse (EELV)  qui proposait de faire  un courrier collectif  de protestation et d’annoncer l’intention des membres de la la Commission Espace Public de la mettre en sommeil tant qu'il n'y aura pas une réelle inflexion dans sa prise en considération

    Pour le maire de Vanves « le CESEV n'est pas en crise, mais  il se construit.Cette nouvelle institution locale qui succède aux conseils consultatifs de la dernière mandature est née il y a seulement un an, il lui faut du temps pour prendre ses marques. Avec mon collègue Bernard Roche, chargé du suivi du fonctionnement du CESEV, nous allons rencontrer les Présidents de commissions, faire le bilan de cette première année d'activité en échangeant sur leurs missions, le cadre de leurs travaux et les suites données à leurs propositions et rapports, sans perdre de vue que le CESEV est un organe de démocratie locale à vocation consultative, alors que le Conseil Municipal est seul décisionnaire car élu au suffrage universel.Tous les rapports et travaux rendus par les commissions sont attentivement examinés par les élus et les services municipaux ou territoriaux (GPSO) afin d’étudier leur faisabilité et leur niveau de prise en compte. Régulièrement des avis et propositions des commissions du CESEV sont retenus et appliqués, mais il est parfois techniquement ou financièrement difficile d’en retenir certaines.  Lorsque nous ne donnons pas suite à une proposition d’une commission, les raisons sont toujours expliquées et motivées » indique t-iil en étant très sensible à l’engagement  bénévole de tous ses membres qui ont  le seul souci de l'intérêt général.

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 27 – LA VIE CONTINUE MALGRE LA GUERRE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis deux ans maintenant. Le dernier article avait fait part des soucis d’une commune de 15 500 habitants pendant ce dur et long conflit, marqué en cette année 1916  par Verdun bien sûr qui a vu tomber 96 vanvéens cette année là

    Cette année 1916 était marqué par l’une des plus grandes offensives les plus meurtrières de la guerre qui a durée  10 mois en faisant prés de 70 000 morts : Verdun. Le Conseil  municipal s’était réuni un dimanche, 23 Juillet 1916, à 6H du matin pour adresser un « salut fraternel aux collègues du conseil municipal de Verdun si cruellement éprouvé » et exprimer «  les voeux d’un prompt retour dans le cité martyre dont ils sont les dignes représentants ». Au Conseil municipal du 11 Août 1916, Aristide Duru donnait lecture d’une lettre d’un élu de Verdun , Lejeune-Morin, qui  était réfugié à Vanves et faisait état des terribles événements que vivait cette commune.

    Le 21 Octobre 1916, le conseil municipal  créait un diplôme d’honneur remis aux familles des soldats morts au champ d’honneur. « Il constituera le souvenir et l’hommage de notre commune envers les enfants qui ont sacrifié leur vie pour sauver la France » expliquait Aristide Duru, le maire de l’époque. Il continuait, grâce à l’oeuvre des prisonniers de guerre et des combattants de Vanves, à envoyer des colis aux soldats prisonniers : « Nous cherchons ainsi à adoucir leur sort. Nos combattants ne sont pas ainsi oubliés et reçoivent aussi des douceurs qui leur  rappellent que nous pensons toujours à eux et aux dangers qu’ils affrontent pour libérer notre pays de l’envahisseur » indiquait le rapporteur du budget. Ce conseil municipal avait fait confectionner 500 chandails pour la campagne d’hiver dont 161 ont été envoyé aux prisonniers, les autres étant vendus.   

    Aristide Duru avait pour principal souci  d’assurer le ravitaillement de la population afin qu’elle ne manque pas de vivres -  une boucherie municipale frigorifique ayant été ouverte pour permettre de trouver de la viande à des prix avantageux -  de ménager le stock de charbon disponible dans la ville, en constituant des stocks de précaution, et organiser des distributions aux indigents, aux familles des mobilisés… d’un côté et  des ventes spécifiques  aux vanvéens et aux industriels d’un autre. Mais dés le Conseil municipal du 21 Octobre 1016, il fixait le prix de la tonne de charbon à 80 frs et décidait qu’il sera exclusivement destiné à des usages domestiques et non industriels. Il prévenait que les blanchisseurs ou les industriels qui tenteraient de s’en fournir frauduleusement feraient l’objet de sanctions et ne pourraient plus bénéficier de charbon provenant du stock de la commune.

    Le Conseil Municipal du 11 Août 1916 décidait de l’achat de 510 paires de chaussures pour aider les familles qui se plaignaient de difficultés à s’en procurer à la veille de la Rentrée scolaire, et de les vendre à un prix variant de 11,95 à 12,95 fr. Il instituait une indemnité de cherté de la vie à tous les employés communaux  (0,75 Frs par jour) jusqu’à la fin des hostilités. Sans compter qu’il subventionnait le comité d’organisation de la soupe populaire…Un conseiller municipal avait même demandé au Conseil municipal du 21 Octobre qu’il s’intéresse au bois utilisé par les boulangers qui éprouvaient des difficultés à s’en procurer…

    Et tout cela avec un budget communal 1917  qui se montait à 680 965 €, difficile à boucler, la ville devant faire appel à des bons communaux comme elle l’a fait pour 95 000 € le 21 Octobre 1916  puis pour 100 000 frs le 15 Novembre 1916, afin équilibrer le Budget supplémentaire de 1916. Les recettes avaient baissé, comme l’indiquait le rapporteur du budget,  les taxes spéciales d’octroi qui ne rapportant plus que 61 000 fr au lieu de 135 000 fr, ou les impositions extraordinaires. La commune  n’en continuait pas moins à effectuer quelques travaux malgré l’état de guerre : goudronnage des cours des écoles du centre, travaux de viabilité rue Falret. 

  • A COTE DE VANVES : LA TOUR TRIANGLE VICTIME DE L’ARMEE OU DU BREXIT ?

    L’armée sera-t-elle plus efficace que le collectif d’associations  « Contre la Tour Triangle » (ADAHPE, SOS Paris, Monts 14, ACTEVI, Touche pas à mon ciel, Issy Ecologie, Jeunes Parisiens de Paris)  pour obtenir la peau de la tour Triangle, prévu d’être construit porte de Versailles à côté de Vanves

    Ce building de 180 m de haut à quelques centaines de mètres du « Pentagone Français », dont le projet est porté par le promoteur Unibail-Rodamco vient de faire l’ibjet d’une enquête publique qui s’est achevé le à la mi Octobre, son permis de construire déposé le 24 décembre 2015 à la direction de l’urbanisme de Paris étant en cours d’instruction. La question s’était déjà posé,  lors du choix de ce terrain entre 2007 et 2009 et de son chantier, de savoir si l’ex-hôtel Sofitel Sévres qui surplombait le futur nouveau ministère de la Défense tout comme l’Aquaboulevard et l’héliport pouvait représenter un risque et une cîble, bien avant ls attentats et l’Etat d’urgence.  La question avait été résolue par sa destruction car des travaux de réhabilitation auraient coûté trop cher.

    Le sujet est étudié de près par les services du ministre de la Défense, comme l’a constaté Jean-François Lamour (LR) député du XVéme, qui a interrogé le ministre Le Drian  sur la sécurisation des parcelles du ministère. « Le site de Balard constitue de fait une cible potentielle, dans un contexte caractérisé par un risque terroriste très élevé » s'inquiétait il. Le projet « fait l'objet d'une analyse approfondie de la part de l'ensemble des services concernés de mon département ministériel, afin d'évaluer les risques éventuels que pourrait entraîner l'édification d'un tel bâtiment sur la sécurité de l'Hexagone Balard » lui a répondu le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian qui  précisait que  « La Direction de la protection des installations, moyens et activités de la Défense est chargée de cette étude ».

    Le commissaire enquêteur dans le cadre de la DUP (Déclaration d’Utilité Publique)  a indiqué au collectif d’association que les résultats de cette étude serait prise en compte et mentionnée dans ces conclusions. «Ce qui donnerait un argument de plus à l’exécutif parisien et à  Unibail pour abandonner ce projet dont l’image se dégrade jour après jour.  Et Unibail pourra l’abandonner sans avoir à payer de pénalités lourdes jusqu’en 2019 » indique Olivier Rigaud, porte parole du collectif d’associations, en indiquant qu’il a engagé en procédure d’appel contre la révision simplifiée du PLU de Paris permettant cette construction, et attaquera par la suite le permis de construire. « Par ailleurs le conseil d’administration d’Unibail doit prendre en compte les conséquences financières possibles sur l’immobilier du Brexit  auxquels se rajoutent les risques liés à la bulle spéculative immobilière de bureau avec 4 millions de m2 de bureaux vides sur Paris et la petite couronne ». De leur côté, le  cabinet d’A.Hidalgo assure que « Nous n'avons jamais été saisis d'une quelconque interpellation de la part du ministère sur des questions de sécurité liées à la tour Triangle ». Et le promoteur Unibail précise que  « Nous avons travaillé avec la préfecture de police sur toutes les questions de sécurité et de sûreté ».