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école - Page 4

  • SECTORISATION DE CABOURG A VANVES : UN EFFECTIF HISTORIQUEMENT BAS AUX FRAIS DE PLUSIEURS FAMILLLES

    2 familles auraient reçus des refus pour scolariser leur enfant à Cabourg l’année scolaire prochaine alors qu’ils entrent en CP,   à la suite d’une modification de la sectorisation de ce groupe scolaire effectué à la fin de l’année dernière pour prendre en compte l’installation de nouveaux vanvéens dans les projets immobiliers réalisés dans les Hauts de Vanves et au Centre Ancien. Cette situation est incompréhensible pour les associations de parents d’élèves, au regard des effectifs annoncés par la directrice lors du dernier conseil d’école, laissant la très nette impression d’éviter le sur-effectif pour garder un certain confort.
    Ce groupe scolaire qui verra la suppression d’une classe maternelle comprend 119 enfants en Maternelle (36 en PS, 38 en MS ert 45 en GS)  et 230 en primaire (43 en CP, 53 en CE1, 45 en CE2, 45 en CM1 et 44 en CM2), avec une moyenne qui oscille de 18 à 26,5 éléves par classes. Ainsi ce groupe scolaire accueille 340 élèves actuellement et a déjà 352 inscrits pour l’année scolaire  2016-17 dont 1 venant la nouvelle résidence de la rue Pruvost (9 inscriptions sont prévus), ce qui fera monter la moyenne prévue à la Rentrée 2016 à 27,2 éléve avec 66 CP, 66 CE1, 70 CE2, 73 CM1 et 77 CM2. L’ouverture d’une 14éme classe a été sollicitée par la directrice de ce groupe scolaire sans succès auprès du directeur académique. Ce constat est d’autant plus choquant qu’à l’école du Parc qui est proposée à certaines familles, la moyenne est déjà de 33 éléves par classe par exemple en CP.  Mais la mairie a fait des projections pour arguer d’un hypothétique trop-plein à venir sur cette école, appliquant le principe de « précaution » très cher au maire.  
    Ainsi rien n’explique ce refus opposé à des familles de laisser leur enfant dans cette école, alors qu’elles habitent vraiment dans son quartier ou son secteur. D’autant plus, que lorsque les langues se délient, il apparait que des enfants scolarisés dans cette école habitent vers le Plateau. Car voilà quelques années, la municipalité a fait des appels du pied à des familles habitant le Plateau pour venir re-peupler le groupe scolaire Cabourg (ex-centre), et éviter sûrement des fermetures de classes. «Elle a fait maints appels du pied aux familles aux 4 coins de la ville pour remplir Cabourg, jusqu’il y a encore 3 ans. Et maintes fatries sont du Plateau, de la rue de l’Avenir et poursuivent aujourd’hui sans perturbations leur scolarité dans cette école loin de leur domicile » témoigne une parent d’éléve. La ville  est en train de créer un chassé croisée ubuesque, entre le Plateau ou  les Hauts de Vanves et le Centre Ancien. Une des familles concernée  est même obligé d’aller chercher un enfant à la créche du Plateau et un autre à l’école Cabourg  alors qu’elle habite Bd du Lycée à la limite de Vanves et d’Issy les Moulineaux, par exemple… A Suivre

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 : 21 - VANVES SUBIT LES CONSEQUENCES ECONOMIQUES

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». Voilà cent ans, la vie s’organise à l’arrière, alors que les alliés enclenchent la seconde offensive en Artois. D’ailleurs les militaires ont bien les choses en main, la guerre étant rentrée dans une nouvelle phase où plus rien pou presque n’est laissé au hasard.  Au centre de cette immense machine, désormais très bien huilée, se trouvent Paris et sa banlieue. Chaque ville et village francilien  offre l’aspect d’un camp. Rappelons qu’à Vanves, le Magasin Général de l’Habillement et du harnachement a été l’un des plus importants dépôts d’uniformes de l’armée française pendant ce conflit qui  expédié 35 millions d’uniformes entre 1014 et 1918. Et le  lycée Michelet a été  réquisitionné depuis Septembre par le service de santé des armées et il est devenu une annexe de l’hôpital militaire Larrey de Versailles avec un corps médical et 25 infirmières.

    Plus de 1600 convalescents ont été ainsi herbergé au lycée durant l’hiver 1015. Le proviseur Calvet a créé l’Oeuvre de l’Hôpital annexe du lycée Michelet qui donne aux soldats argent et vêtements. L’Ecole Dentaire de Paris reçoit le feu vert du ministre de la guerre Millerrand pour participer aux soins de ses soldats notamment pour les mutilés de la face. D’ailleurs dans 3 salles d’opérations dont une dans les sous sols des Réfectoires, les chirurgiens s’efforcent de réparer les « gueules cassées ».  200 nouveaux lits sont créés dans l’infirmerie le 11 Juin 1915 car les hospitalisations se multiplient de plus en plus vite : 400 durant le dernier semestre 2015 dont 217 en une seule nuit …peut on lire dans le livre remarquable paru voilà un an sur « plus de 300 ans d’histoire, 150 ans d’indépendance du Lycée Michelet de Vanves » réalisé par Jocelyne Grandiau, professeur d’histoire. 

    En cette fin de première année scolaire de ce temps de guerre, la distribution des prix dans les écoles primaires de Vanves, a été supprimée et remplacée par une cérémonie très simple au caractère patriotique. Elle s’est déroulée à la fin des classes dans chaque école au cours de laquelle professeurs et écoliers ont honorés, comme la municipalité l’avait décidée, la mémoire des instituteurs tués à l’ennemi. Chaque éléve s’est vu remettre un souvenir sur laquelle figurait la récompense méritée 

    La commune de Vanves comme la plupart des communes adhérents à un syndicat intercommunal qui était l’ancêtre du SIGIEF, allait entrer dans un conflit avec la société ECFM (Société d’Eclairage, Chauffage et Force Motrice)  qui avait décidé d’augmenter ses tarifs de distribution du gaz face à la pénurie créée par la guerre, et de les faire payer par tant par les communes que par les habitants. Ce concessionnaire avait indiqué en Mars 1915qu’en raison de la hausse anormale du charbon de 150%, elle se trouvait dans l’obligation de cesser sa fabrication si le syndicat intercommunal ne venait pas à son secours. Elle informait le préfet de la Seine le 12 Juin 1915 qu’elle était à l’extrême limite de ses possibilités matérielles et financières. Ce qui a provoqué une réunion le 28 Juin 1915 au cours de laquelle, ECFM a expliqué aux maires ou à leurs représentants que les conséquences actuelle de la guerre sur l’exploitation ne sauraient être supportées intégralement par l’une ou l’autre des parties, chacun devant supporter une part de la charge qui est la conséquence du malheur publique causées par les hostilités. Un accord était trouvé le 1er Juillet où elle proposait de supporter la totalité  des pertes afférant aux 7 premiers mois d’hostilité (1er Août 1914-1er Mars 1915), soit 4,6 Millions de francs de l’époque et de faire supporter par les communes les pertes subies à la date de la mise en place des nouveaux tarifs ou de les compenser par une prolongation de la concession.  Ainsi un Conseil Municipal extraordinaire  du 18 Juillet 1915 acceptait le principe d’une augmentation du tarif ( de 20 centimes le m3) en posant la réserve que ce nouveau tarif devait être appliqué dans toutes les communes.

  • VANVES OFFRE 740 H DE COURS POUR APPRENDRE LES FONDAMENTAUX DE L’ECOLE

     Il a été beaucoup été question des nouveaux rythmes scolaires la semaine passée, avec ces débats au Congrés des Maires de France. Beaucoup ont mis en avant que l’école n’est pas de la compétence des communes, que « L’école a des fondamentaux : apprendre  à lire, écrire, compter ».Ils n’ont pas tellement tort lorsque l’on voit que certaines d’entre elles sont obligées de mettre en place et de soutenir des initiatives comme Coup de Pouce Clé, dispositif d’accompagnement à la scolarité individualisé,  comme c’est le cas dans 7 Villes des hauts de Seine dont Vanves.  

    La ville l’a lancé en Janvier 2007 dans une première école avec 5 écoliers en CP, puis un second club en Novembre 2007 à Gambetta, un 3éme à Marceau en 2009, un 4éme à Cabourg en 2013. Ainsi 70 écoliers seraient concernés par ces clubs de lecture et d’écriture encadres par des instituteurs ou des  bénévoles, étudiants ou retraités, dont 22 nouveaux à la Rentrée 2013. Les progrés des enfants sont impressionnants en moins de 2 trimestres passant du fond du tableau (ou de la classe) aux premières places. « C’est important d’avoir les acquis fondamentaux lorsqu’ils entrent au collégen sinon, ils décrocheront. C’est pourquoi il faut favoriser les chances à l’école pour les aider à apprendre, à lire, à écrire » expliquait l’un des rreprésentants d’une association impliquée dans cette action entièrement financé par la ville,  L'Apféé, lorsque Bernard Gauducheau (UDI) a reçu à l’hôtel de ville des familles dont l’enfant bénéficie de ce dispositif avec leurs encadrants, au début de cette semaine des droits de l’Enfant L’Association pour favoriser l'égalité des chances à l'école, a pour mission essentielle de prévenir, dès les débuts de scolarité, les échecs précoces et les exclusions sociales qui leur sont liées. Elle est agréée par le ministère de l'Éducation nationale en tant qu'association éducative complémentaire de l'enseignement public.

    Il faisait écho aux propos de Guy Janvier conseiller général PS de Vanves sur ce blog à la Rentrée 2013 : «  Rien ne m’irrite plus de voir des jeunes arriver en 6éme sans maîtriser les fondamentaux, écriture-lecture, calcul de base – 20% en France - et que des moyens ou des outils ne soient pas mis en place pour les y aider. De là, découle, toute la suite, car ce sont des écoliers qui vont décrocher rapidement, et se retrouver en 4éme et en 3éme orientés vers des filières qui ne souhaitent pas forcément. On se retrouve avec des cohortes d’enfants – 100 à 150 000 par an – qui sortent sans formation, sans diplôme ». Heureusement Vanves a réagit comme beaucoup d’autres communes :   « Tous les enfants sont volontaires pour 4 séances hebdomadaires où ils apprennent en s’amusant, entre 16H30 et 18H » indiquait ce représentant de l’Apféé. 740 H seraient ainsi proposées à Vanves. « Les parents s’engagent aussi à s’y intéresser de prés en venant assister au moins à deux séances et surtout à en parler avec leurs enfants lorsqu’ils reviennnent à la maison » ajoute –il.