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ville devanves - Page 22

  • VANVES ET LA REGION : LE PS MOBILISE L’ILE DE FRANCE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

    Le gaspillage alimentaire s’éléve en France à plus de 9 millions de tonnes par an, soit l’équivalent de 137 kg par personne, sans compter les pertes de la production agricole et des industries alimentaires. Chaque français jette au moins 20 kg de nourriture par an : 7 kg d’aliments encore emballés et 13 kg de restes de repas, de fruits et de légumes abimés et non consommés qui représentent une perte de pouvoir d’achat de 400 € pour une famille de 4 personnes. Alors que dans le même temps, on constate que le nombre de repas distribués par les Restos du Cœur a augmenté de 27% entre 2007 et 2012, et que 3 millions de personnes sont dépendantes de l’aide alimentaire selon la  fédération française des banques alimentaires. Enfin 54% des français considèrent que la lutte contre le gaspillage alimentaire est un acte important auquel il faut penser quotidiennement.   

     

    Ce constat a amené le groupe socialiste du Conseil Régional à proposer jeudi prochain d’engager un plan régional de lutte contre le gaspillage alimentaire. La Région n’est pas en retard dans ce domaine avec son plan d’action régional pour agir en faveur de la réduction des déchets (PREDIF) adopté en Juin 2011 qui cible en particulier le développement d’actions de lutte contre le gaspillage alimentaire avec un volet « exemplarité » (lycées) repris dans le cadre de l’Agenda 21 régional. Il  évaluait à 13 168 tonnes le potentiel de réduction pour les foyers en 5 ans, si seulement 20% d’entre eux changeaient de comportement.  « Les nombreux établissements dont il a la charge devront entrer dans une démarche de « chasse au gaspillage » et de redistribution, quand ce n’est pas déjà le cas : cantines du siége,  des organismes associés, des lycées  des CFA, lors d’organisations d’événements avec réceptions et coktails…notamment les déjeuners et dîners organisés à l’occasion des séances plénières » explique le groupe PS.   65 collectivités franciliennes sont déjà  engagées dans un programme local de prévention : le Syctom qui a créé un kit de « lutte contre le gaspillage alimentaire » pour les collectivités et les associations. Des lycées ont menée des actions de ce sens avec l’aide de l’association « de mon assiette à notre planéte » qui ont abouti au bout d’un mois d’expérimentation à réduire de 21%  le gaspillage alimentaire, comme ce fut le cas au lycée Feyder d’Epinay sur Seine…

     

    Les lycées sont particuliérement visés où 40 millions de repas sont servis chaque année, d’où sont issus 137 gr de biodéchets par repas servi en restauration collective soit 5500 tonnes pour ces lycées franciliens si on applique cette moyenne, avec un accompagnement des établissements volontaires dans le cadre de la démarche Lycées Eco-responsables, en prenant en compte une difficulté : beaucoup d’établissements font face à des contraintes qui ne permettent pas toujours d’élaborer des repas d’une qualité optimale à cause du développement des cafetérias, fast-food, sandwicheries en leur sein, dénoncé par une étude de l’association UFC Que-Choisir. Ce qui ne les empêche pas d’organiser la valorisation des aliments non consommés en créant un espace de tri dans le réfectoire, en distribuant les restes secs aux associations, en installant un composteur .. et de mobiliser les conseils de vie lycéenne (CVL), lieux de réflexions privilégiés au sein des établissements pour définir des modalités d’aplication de projets de lutte contre le gaspillage alimentaire

     

    Le conseil régional peut agir auprès d’autres collectivités locales en prévoyant une déclinaison de sa stratégie régionale, en jouant un rôle de facilitateur et de pilote, et en déployant des leviers avec la poursuite de l’aide aux associations de don alimentaire (3,7 M€ de subvention). Il pourrait  proposer une feuille de route au CERVIA en inscrivant le thème de la lutte contre le gaspillage alimentaire dans le prochain contrat d’objectif et de moyens (en intégrant la gestion du gaspillage alimentaire dans la structuration des filières agricole, en apportant son concours dans la promotion de la lulte contre le gaspillage alimentaire auprès des consommateurs et surtout des jeunes).

     

    « Il est, pour la Région, indispensable de mettre « l’aliment » au cœur de ce projet. Alors que certains français n’ont pas la possibilité d’avoir accés à une alimentation suffisante ou équilibrée, il faut essayer d’autres voies de consommation, dans les meilleures conditions avant d’envisager d’autres options comme le traitement ou la valorisation des déchets. Lutter contre le gaspillage alimentaire, ce n’est pas uniquement traiter des déchets, c’est avant tout sensibiliser à une consommation plus adéquate et « sauver » au maximum les aliments encore consommables. Par principe, les agriculteurs ne doivent pas produire pour donner, encore moins pour que cela soit détruit » explique Guillaume Balas, président du groupe PS.  

  • LES 50 ANS DU JUMELAGE DE VANVES ET DU TRAITE FRANCO-ALLEMAND

    Vanves se jumelait avec une ville allemande du landkreiss de Basse Saxe voilà 50 ans,  en 1963, la même année de la signature du  traité franco-allemand  par le Général de Gaulle et le chancelier Konrad Adeauner qui est célébré mardi prochain, 22 Janvier 2013, à Berlin par François Hollande et Angela Merkel. Occasion de rappeler qu’à l’époque il ne s’agissait pas de Lehrte, mais du landkreiss de  Burgdorff (BasseSaxe), district rural comportant plusieurs communes dont Lehrte (avec Sehnde, Mellendorf, Bissendorf, Gailhof, Steinwedel). Ce fut à  la suite de réformes administratives et territoriales entre 1972/74 et  1980 qui ont permis à l’Allemagne de réduire le nombre de ses communes – ce qu’on n’a jamais réussi à faire en France  - et  que Vanves se jumela directement avec Lehrte avec la signature d’une nouvelle charte en 1986.

     

    A l’époque, et dés l’année 1956, le Landreiss-Burgdorff – district rural de Burgdorff – avait pris contact avec la ville Puteaux pour un échange permanent entre leurs jeunes. Malheureusement il n’y en eu qu’un seul. De même,  les efforts déployés en 1959 pour établir des échanges avec la ville de Clamart échouérent. La troisiéme tentative avec Vanves fut la bonne, car deux volontés se sont retrouvés grâce à l’Union Internationale des Maires pour la compréhension franco-allemande qui mit en relation ce landkreiss de Burgdoff et la ville de Vanves, après avoir informé le 30 Juillet 1960 les responsables du landkreiss que René Plazanet maire de Vanves cherchait un partenaire allemand pour faire des échanges.

     

    Mais c’est seulement en Mai 1963 après des échanges de correspondances entre l’ambassade d’Allemagne à Paris et le maire de Vanves, que put avoir lieu la première visite des élus Vanvéens à Burgdorff, que leur rendit en Juin 1963 une délégation allemande composée notamment des burgermeister de Burgdorff (M.Kannacher) et Lehrte (M.Witte).  Une charte d’amitié fut signée lors de la seconde visite des élus vanvéens à Burgdorfff à l’occasion de la session du Conseil du Kreis le 21 Octobre 1963. Cet engagement était signé et ratifié solennellement lors du Conseil municipal de Vanves le 25 Mai 1964 en présence de la délégation allemande. « Il consacrait ainsi une amitié durable entre les deux partenaires » selon Lucette Defaix, alors directrice du CEG-CES Fille Dardenne (LEP Dardenne maintenant)  et surtout européenne convaincue de longue de date qui est quelque peu à l’origine de ce jumelage, et l’a porté sur les fonds baptismaux avec d’autres vanvéens : Mmes Letourny, Baudour, MM Thirard, professeur d’allemand, Suiro principal du collége St Exupery, Magne président du Stade de Vanves

     

    Lucette Defaix n’avait cessé de lutter pour la paix et le rapprochement des peuples, et de travailler en vu de voir se concrétiser ses idées par le jumelage. « Cette recherche d’échange s’inscrivait bien évidemment dans la ligne politique de rapprochement souhaité par des hommes d’Etat conscients de la nécessité de construire l’Europe, tel Schumann, Adenauer. Et en 1963, notrre jumelage a coïncidé avec le traité d’amitiés Franco-Allemand signé par Konrad Adeauner et le Général de Gaulle » constatait elle. Elle  avait  veillé à la bonne marche de ce jumelage pendant ses dix premières années, veillant à le consolider par des rencontres et des échanges de jeunes et d’adultes, suscitant de nombreuses rencontres individuelles d’hôtes français dans le Kreiss de Burgdorff. L’un des échanges qui a le mieux fonctionné durablement a été celui du collége Saint Exupery et de son association St Ex Amitiés abec le Club Franco-Allemand de Lehrte en rappelant tout de même parmi les pionniers les sections handball, football, natation et même tennis   

  • Département : Le Conseil Général de Vanves dénonce un malaise dans les services sociaux du Conseil Général

    Guy Janvier, conseiller Général PS de Vanves a animé avec ses 6 collégues du groupe socialiste au Conseil Général des Hauts de Seine, une réunion « compte rendu de mandat » de mandat samedi dernier à Boulogne  à laquelle ont participé quelques vanvéens dont Antonio Dos Santos, secrétaire de la section PS et Valérie Mathey, conseillère municipale.

     

    Ils ont présenté un panorama critique de la politique départementale.  Martine Gouriet, présidente du groupe PS a dressé un tableau édifiant : Un département riche mais très inégalitaire : 26,6% de logements locatifs sociaux, 33 villes sur 36 ne respectant pas le seuil légal de 20% de logement sociaux, un potentiel fiscal par habitant de 1 034 € qui varie de 570 € à Bagneux à 2 258 € à Levallois, 35 571 allocataires du RSA dont 1971 à Gennevilliers et 266  à Bourg La Reine. Un conseil général qui dispose d’un budget de 1,9 milliard d’euros, très richement doté, « ce qui donne une idée de sa puissance d’action ». Mais « une politique menée qui aggrave les inégalités : Les dépenses de solidarité sont inférieures dans le 92 (57,3%) à la moyenne nationale (61,2%) alors que nous devrions mettre beaucoup plus l’accent là-dessus. Le Conseil général multiple les dépenses de prestige avec le PULV (500 M€), le syndicat mixte de l’Ile Saint Germain (600 000 €), le THD (59 M€), le logo du CG92 (4,5 M€) , la cité musicale de l’Ile Seguin (180 M€), alors qu’il diminue les dépenses  d’aides sociales (-0,2%), de prévention sociale et médico-sociales (-3,45%), les subventions aux associations d’aides sociales lorsqu’il ne les supprime pas, les crédits pour la prévention spécialisée, le fonds solidarité logement (FLS), le fonds d’insertion des Jeunes (FIJ)…sans parler du désengagement des centres PMI et des postes non pourvus dans les CVS (circonscription de la vie sociale) » a t-elle expliquée en concluant sur « une majorité départementale frappée par une crise morale, apparamment unie mais divisée sur la politique menée par le département, des affaires judiciaires à répétition (fondation Hamon, marchés informatiques des colléges…) ».

     

    Après une phase de questions-réponses, Guy Janvier a animé une atelier sur les politiques de solidarité du département qui représentent 50% du budget du Conseil Général, en insistant sur deux d’entre elles. Tout d’abord l’action des CVS (circonscriptions de la vie sociale) présentes dans chaque ville où son personnel est actuellement en gréve à cause du manque de personnel. Résultats : un délai de 7 semaines pour des rendez-vous ce qui peut poser de sacrés problèmes en cas d’urgence (expulsion par exemple) ou de distributions d’aides ou de secours, lorsque ce n’est pas des refus de la commission de sur-endettement. Il devrait organiser une réunion de travail avec la CGT 92 le 4 décembre prochain sur ce sujet alors que « des instructions ont été donné en haut lieu pour ne pas parler avec les élus de l’opposition ».

     

    Il faut se rappeler que la dernière séance du Conseil Général, le 19 Octobre 2012, s’était déroulé avec  en bruit de fonds, les cris et slogans de 150 à 100 agents des CVS qui manifestaient dans la cour d’honneur contre leurs conditions de travail : manque de poste, pas de remplaçant, surcharge de travail.. « Il manque 30 postes dans ces CVS qui emploie 600 personnes. Car il est difficile de recruter. Et il y a un grand turn-over à cause d’un métier difficile » avait tenté d’expliquer Patrick Devedjian, président UMP du Conseil Général,  en faisant remarquer « qu’on est le seul département où le personnel des CVS a autant d’avantages. Nous travaillons à une réorganisation du travail pour mutualiser cet accompagnement social ».   

     

    Guy Janvier qui animera un  atelier de la Conférence sur la pauvreté les 9 et 10 décembre prochain, où le gouvernement annoncera un plan quinquennal contre la pauvreté, a abordé justement le dossier du RSA en regrettant que « depui sa mise en place, il n’y a plus aucune instance de concertation, de suivi depuis 2009. En 3 ans et demi, une seule journée d’information. Et une fois par trimestre, une information sur la répartition par ville des allocataires. Pour le reste, il faut aller chercher les informations » a-t-il expliqué en constatant que « là aussi, il y a un malaise dans les services sociaux du Conseil Général, avec un manque de personnel criant. Il n’est pas impossible que le 14 Décembre prochain, lors de la séance plénière, il y ait des mouvements sociaux »