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ville de vanves - Page 6

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE DE RENTREE

    C’est vraiment la Rentrée aujourd’hui ! Les vacances sont vraiment terminées. Certains s’en sont rendus compte hier, avec ce petit coup de blues dominical en fin de journée où on n’ose pas trop entreprendre quoi que ce soit, en prévision de la reprise avec ses surprises, ses appréhensions….

    A Vanves, elle se traduira dés cette semaine avec le forum des associations et la braderie au parc F.Pic samedi prochain, puis quinze jours plus tard par les journées européennes du Patrimoine dont la vedette seront les  Glacières du parc F.Pic dont les travaux de restauration seront inaugurés, puis le 23 septembre à la médiathéque, la présentation de la saison littéraire par la patronne de la librairie Le Cheval Vapeur, puis les 26 et 27 Septembre, la présentation de la saison culturelle du théâtre Le Vanves…

    Après des vacances marquées par la canicule et des travaux, comme en a fait état le blog marquées malheureusement par son lot abattages d’arbres – pas tellement malades – photographiés en direct (comme le montre la photo prise par une habitante de la place Kennedy).

    D’autres rendez-vous ont été annoncés : La déambulation inaugurale le 4 Octobre des travaux de la rue Raymond Marcheron et de la rue vélo Aristide Briand, les réunions publiques de quartier, les 29 Septembre à Marceau (Le Plateau), le 6 Octobre à Larmeroux (Hauts de Vanves) et le 13 Octobre à l’hôtel de Ville (Centre Ancien-Saint Remy) à 19H30

    Une ambiance de Rentrée morose avec en toile de fonds le grand rendez-vous du Mars 2026 : les élections municipales avec une campagne qui va commencer rapidement. Mais aussi cette incertitude avec cette invitation au blocage de toute la France le 10 Septembre, l’annonce par le premier ministre F.Bayrou de demander un vote de confiance le 8 septembre sur une déclaration de politique générale avant d’entamer le vote de son budget 2026 avec le risque d’être renversé, d’un nouveau gouvernement ou d’une dissolution et d’une nouvelle élection législative

     

    Lundi 1er Septembre

    A 8H dans les écoles, collèges et lycées : Rentrée scolaire pour prés de 1855 enfants dans les 6 écoles maternelle  (30 Classes  dont deux nouvelles à Cabourg et au Parc) et 6 écoles élémentaires  – la rentrée a été reportée après les vacances de la Toussaint pour le groupe scolaire du Parc dans ses nouveaux bâtiments si tout va bien – avec près de 500 collégiens au collège Saint Exupery, prés de 2400 éléves à Michelet dont 600 collégiens, 1300 lycéens, 500 étudiants de classes préparatoires et prés de 350 élèves au LEP Dardenne

    A 18H au monument aux morts : cérémonie patriotique à l’occasion de la célébration du 81é anniversaire de la libération de Vanves

    Samedi 6 Septembre

    A 8H au parc F. Pic : Ouverture de la Grande Braderie de Vanves

    A9H au parc F .Pic : Ouverture du Forum des Associations

     

  • UN NOUVEAU TEMOIGNAGE SUR LA LIBERATION DE VANVES- III – DES BARRICADES A LA LIBERATION

    Gaston Marillier, alors qu’il faisait partie du Comité de libération de Vanves, lors de la Libération,  a  laissé à son fils, Jacques  un témoignage sur cette insurrection mis en place, par la résistance à la mi-août 1944 qui a permis la libération de Paris et de sa région, et de Vanves. Le Blog vous propose de lire la dernière partie de ce témoignage historique.

    C’est le 24 Août que les barricades sont apparues, en quelques heures à Vanves : « Les rues s’emplissent de voiture à bras chargées de vieilles ferrailles, vieux chassis, vieux sommiers…Tous ces chargements sont conduits aux barricades : 2 barrent la rue Raspail (May Besseyre), 2 autres interdisent à tous véhicules, l’acccés de la rue de Paris (Jean Bleuzen), 1 rue la République, un autre imposant ferme le boulevard du lycée, les arbres des rues sont abattus, couchés en travers des rues, et tout ce que la pays comptent de fers hors d’usage, est annoncelé à la base ; Puis les pavés des trottoirs sont descellés et viennent former un mur découpé en créneaux » descrit-il. « La population mélangée s’occupe en silence et en hête. Chacun porte son pavé. Il y a unanimité civique dans le travail. On dirait, à voir l’équilibre du travail, que chacun a déjà fait son apprentissage, ou alors que nous avons cela ans le sang » ajoute-t-il en parlant de combats à Bourg-La-Reine.

    « La fièvre grandit avec la tombée du jour. A 20H45, le drapeau français est hissé sur la sirène d’alerte. A L’annonce que les allemands se replient sur Clamart/Vanves, ordre est donné d’évacuer les rues et de ne pas se montrer aux fenêtres. La cannonade se rapproche. Derrière nous, des canons allemands  anti-avions tirent en salve régulières en un bruit infernal qui couvre les appels des femmes, les cris des enfants. Le ciel est strié de balles traçantes. Vers 21H45, la radio annnonce que le premier soldat français est arrivé à l’hôtel de ville (de Paris ?). Les batteries allemandes tirent rageusement, les cloches sonnent à toute volée, et entre voisins, nous trinquons le campagne (en cave pour ce jour depuis 4 ans) à la libération de Paris. La bataille tourne autour de nous jusqu’au lendemain »

    Le 25 Août est un vendredi, les drapeaux flottent à de nombreuses fenêtres de la commune, alors que la canonnade s’apaise et cesse aux alentours de midi. « A 15H, toute la population valide est massée devant la mairie. Lors d’une cérémonie solennelle, les couleurs françaises sont hissées dans un enthousiasme délirant. Une Marseillaise unique proclame la sensation de délivrance de chacun. La vue d’ensemble fait songer aux anciennes gravures représentant la révolution : les uniformes des gardiens de la Paix, les secouristes de la Croix-Rouge, les FFI en toutes tenues civiles, la foule et la population…encadrent une section militaire. Un officier exalte le patriotisme, le drapeau Français monte lentement, la Marseillaise éclate. Instant bref, inoubliable, fugitif, comme l’éclat qui passe. Et voici des avions alliés qui sillonnent le ciel de Paris » témoigne Gaston Marillier en concluant : « Pendant quelques jours, la vie semble suspendue. On ne réalise pas de suite la liberté retrouvée. Tout en se sentant délivrée d’une oppression qui remplissait nos esprits. On n’a pas l’équilibre de vivre sans contrainte ! »

  • UN NOUVEAU TEMOIGNAGE SUR LA LIBERATION DE VANVES- II – LE POSTE DE VANVES ENVOIE UN CANON ANTI CHAR A LA P.P.

    Gaston Marillier qui, alors qu’il faisait partie du Comité d’Insurrection de Vanves, lors de la Libération,  a  laissé à son fils, Jacques, un témoignage sur cette insurrection mis en place, par la résistance à la mi-août 1944 qui a permis la libération de Paris et de sa région, et de Vanves. Le Blog vous propose de lire, durant ces jours, encore de vacances, ce témoignage historique, avant la reprise de la Rentrée  et son actualité

    « Les délégués mandatés pour faire partie du comité local de libération se présentent à la mairie pour participer la gestion communale » écrit Gaston Marillier  le 22 Aout 1944, en faisant état de la cessation de publication des journaux publiés pendant l’occupation. Le lendemain, 23 Août, le comité de libération de Vanves est informé, comme tous les postes de commandement de la résistance, que la préfecture de police - la P.P. -  à Paris est occupé et qu’il lui faut des moyens de défense approprié : « Le poste de Vanves va procurer ce qu’il faut. Depuis plusieurs mois, un canon anti-char avait été dérobé à Villacoublay et transporté dans une cachette dans le bois de Clamart. Une équipe de « durs » aménagea un camion en faisant, à l’intérieur, une ceinture épaisse de sacs de terres. Quelques créneaux furent dissimulés et des fins-tireurs prirent le guet. Muni de son équipage prêt à tout, le camion fonça de Clamart, prit le canon et la remarque, et à toute vitesse, fila vers la capitale en évitant heureusement les rues barricadées. Il mit 25 mn pour arriver à destination. Aussitôt mis en batteries sous les voûtes et parfaitement dissimulés, il était là pour être le canon libérateur. Un tank allemand se présente, capot baissé, en position d’attaque. Arrivé à bonne portée, il reçut de plein fouet une décharge formidable, hésita, fit demi-touret disparut. Le soir, Radio-Londres annonce : « Les Forces Françaises de l’Intérieur ont libéré Paris ! » témoigne t-il en faisant état dans la nuit qui suivit, d’un violent orage qui « ajoute de l’énervement à l’angoisse latente »

    A Suivre…