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ville de vanves - Page 433

  • VANVES ET SON CENTRE DE VACCINATIONS COMMUN AVEC ISSY EN PANNE : «C’est le bazar ! » pour les maires

    Les stocks de vaccins inférieurs aux attentes des maires ont perturbé l'organisation de la campagne de vaccination élargie. Résultats : Des centres de vaccinations qui fonctionnement au ralenti, qui sont obligés d’annuler les rendez-vous ou de ne plus en prendre comme pour le Centre d’Issy/Vanves qui est prévu pour vacciner 200 personnes par jour  : « on n’a pas de visibilité sur le nombre de doses » déplorait-on à Issy-les-Moulineaux. Mais les appels des habitants continuaient pour des prises de rendez-vous alors que qu’en deux heures tous les créneaux avaient été pris lors de l’ouverture des prises de rendez-vous jeudi dernier. « C’est parti aussi vite qu’à un concert de rock » constatait André Santini. La première journée n'était même pas terminée qu'à Clamart, les équipes municipales devaient déjà décommander les 210 patients qui devaient recevoir une première injection mardi.  «Il y a cinq jours, on nous a dit qu'on aurait 420 vaccins. Il y a trois jours, on nous a finalement annoncé qu'on aurait que 170 doses pour lundi, mardi et mercredi. Franchement, ce n'est pas sérieux !» tonnait Jean Didier Berger, son maire dans les médias cette semaine «J'ai dû purement et simplement reporter les 210 rendez-vous d'aujourd'hui à une date inconnue. J'ai, en plus de tout ça,  2200 personnes en liste d'attente»

    «Cela m’attriste de le dire, mais c’est le bazar» confiait V.Pécresse à RMC-BFM TV en début de semaine. «L’État a décidé, brutalement, de transférer tout le fardeau de l’organisation de la vaccination de proximité aux maires qui se sont retrouvés dans une détresse totale» a-t-elle expliqué, en affirmant que «c’est aux régions, et non aux maires, de coordonner la logistique de la vaccination. Les régions peuvent mutualiser tous les achats. Aujourd’hui, les maires n’ont pas suffisamment de seringues pour vacciner. Ils sont obligés de trouver dans leur ville les professionnels de santé pour vacciner, des frigidaires pour stocker les vaccins et d’organiser la logistique des transports. Ce n’est pas à eux de le faire» tonnait elle.

    L’association des maires d’Ile de France (AMIF) s’est saisi du problème en interpellant  le ministre de la Santé «Si les maires ont su se mobiliser rapidement pour ouvrir des centres de vaccination en quelques jours seulement, ils exigent maintenant des clarifications sur la stratégie vaccinale du gouvernement. En cause, les nombreux problèmes rencontrés par les communes dans le cadre de la prise de rendez-vous dans les quelques centres de vaccination qui ont ouvert à ce jour»  indiquait l’AMIF en relevant plusieurs : Tout d’abord le faible nombre de centre qui induit problèmes d’accès pour les personnes âgées qui doivent s’y rendre. Ensuite, le retard des livraisons des doses qui avaient été prévues sur les différents centres de vaccinations, et plus globalement la faiblesse du nombre de doses disponibles qui  induit une incompréhension et une colère très forte de nos administrés. Sans parler des retards de livraison du vaccin Pfizer qui n’ont fait qu’aggraver le problème… Enfin, l’organisation logistique connaît de nombreuses problématiques : «Au vu du flou persistant sur ce point, certaines communes ont dû fournir du petit matériel médical (aiguilles, compresses…) pour les premières ouvertures de centres. La situation n’est plus tenable et n’est clairement pas digne d’un pays développé comme le nôtre. Dans les centres de vaccination, les maires constatent aujourd’hui beaucoup d’agressivité de colère notamment contre les agents municipaux qui ne sont là que pour aider au déploiement de la stratégie gouvernementale» constate l’AMIF

    Face aux critiques émanant d'élus locaux, le directeur général de l'ARS (Agence Régionale de Santé) Île-de-France a reconnu un approvisionnement à flux tendu,  mais assurait que «tout ce qu'on a comme doses, on l'utilise !». Elle attendait cette semaine une livraison de 53.000 doses du vaccin Pfizer, dont 45.000 pour les «centres ambulatoires» destinés aux personnes de plus de 75 ans ou malades «à haut risque».  «C’est le nombre de doses qui détermine le nombre de créneaux, de rendez-vous» rétorquait Aurélien Rousseau face aux critiques  qui dit comprendre la «déception d’élus qui se sont démenés pour monter de gros centres et qui ont eu moins que ce qu’ils pouvaient faire». Sur 109 centres ouverts dans la région, «96 n’ont toutefois pas de rendez-vous supérieurs au nombre de doses, 5 ont un petit dépassement tout à fait gérable et 8 ont un  surbooking» que l’ARS prévoit de « régler en envoyant les personnes vers d’autres centres ou en décalant les rendez-vous de quelques jours». Les maigres stocks laissent toutefois peu de marge de manœuvre. Les rendez-vous en ligne, déjà complets jusqu’à mi-février, devraient être débloqués «au fil de l’eau, semaine après semaine», à moins que le rythme des livraisons permette de «rouvrir des créneaux» plus tôt.

  • LES LIVRAISONS EN AMAP DE VANVES MENACES PAR LE COUVRE-FEU A 18H

    «En raison des réglementations sanitaires, l’heure du couvre-feu est maintenant à 18h depuis le samedi 16 janvier. Après concertations avec les producteurs et les membres du bureau, nous avons dû avancer la distribution de 16h00 à 17h30. Nous sommes bien conscients de la répercussion de ce changement sur votre organisation au quotidien» indiquait dans un communiqué et sur les réseaux sociaux l’AMAP le panier Vanvéen, l’un des trois existant sur Vanves avec  «les Paniers de l’échange» et  «les Radis en éventail»  qui ont poursuivis malgré tout,  leurs distributions dans le respect des conditions sanitaires et gestes barrières durant les confinements

    Leur mouvement a interpellé les pouvoirs publics pour e maintien des livraisons alimentaire : «Les Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) ont prouvé leur utilité lors des derniers confinements, en apportant des solutions locales d’approvisionnement de denrées alimentaires de qualité et en garantissant une continuité de débouchés économiques pour les paysans, tout en respectant les règles sanitaires recommandées» indique le mouvement inter-régional des AMAP qui regroupe  plus de 2000 AMAP en France, ce qui représente plus de 100 000 foyers et 5000 paysans.  Les réseaux d’AMAP ont accompagné beaucoup plus de création d'AMAP cette année que les années précédentes. Cette croissance est une réponse concrète aux enjeux de transition écologique, de souveraineté alimentaire et de solidarité, identifiés comme prioritaires par le gouvernement dans son plan de relance pour les années à venir.  Cependant, aujourd’hui les livraisons en AMAP sont menacées par l’établissement d’un couvre-feu à 18H» indique-t-il

    « Même si les paysans pourront utiliser la dérogation pour motif de déplacement professionnel, les amapiens, eux (tous bénévoles et pour la plupart actifs) ne pourront pas se rendre aux livraisons.  De plus, si les livraisons sont décalées, les paysans, livrant plusieurs AMAP le même soir, ne pourront pas toutes les assurer. Le risque est donc de se retrouver dans une situation catastrophique pour les paysans avec une production impossible à écouler et la perte de débouchés. Les amapiens seraient, quant à eux, contraints de trouver d’autres modes d’approvisionnement, quitte à se tourner vers les grandes surfaces en amplifiant les files d’attentes, et les risques de contamination.  Dans les départements déjà concernés par un couvre-feu à 18h, les AMAP tentent de s’organiser en urgence, en avançant leurs horaires de livraisons, ou en les déplaçant le week-end mais la situation est intenable sur la durée et très compliquée pour les distributions situées dans les centres urbains» indique le Mouvement des AMAP qui appelle donc les pouvoirs publics à prévoir une dérogation permettant aux AMAP et à l'ensemble des circuits de vente directe, de poursuivre leurs livraisons alimentaire, hors domicile, pendant le couvre-feu, et ainsi assurer une continuité de partenariat entre paysans et consommateurs.

    C’est d’autant plus important que selon une enquête Ifop, 82 % franciliens  ont déclaré vouloir continuer à acheter plus de produits locaux après la crise car ils sont bons pour la santé, ont meilleur goût et sont bénéfiques pour la planète. 89% estiment qu'il s'agit d'un acte citoyen, l'expression d'une marque de solidarité avec les producteurs locaux mis en difficulté pendant la crise. Et 87% souhaitent ainsi contribuer à soutenir l'économie nationale.

  • UN CENTRE VACCINATION COMMUN VANVES- ISSY LES MOULINEAUX ACCUEILLANT MAIS AVEC DES DOSES AU COMPTE-GOUTTE

    L’ouverture du centre de Vaccinations commun à  Issy-les-Moulineaux et à vanves à la Halle Christiane Guillaume (2 rue du Bateau Lavoir) du nom d’une présidente du Club de Hand ball féminin qui évolue en nationale, s’est faite dans un contexte particulier, la plupart des français comme des isséens et des vanvées, étant partagé entre inquiétude et engouement. Tout d’abord parce que le laboratoire Pfizer a annoncé qu’il allait de voir réduire temporairement les livraisons de nouvelles doses aux pays européens. Ensuite, un sondage Ifop indiquait que 54% des Français souhaitent désormais se faire vacciner. 15 points de plus qu’en Décembre. Ce qui explique que les demandes de rendez-vous, ouvertes jeudi dernier, ont été marquées par un afflux de demandes, tous les seniors n'ont pas pu s'inscrire, générant quelques crispations : 4 500 isséens et 2 200 Vanvéens sont concernés, en dehors du personnel de santé

    Lors du bilan sur la campagne de vaccination, le ministére de Santé indiquait qu’au 16 Janvier, 411 510 personnes ont fait l'objet d'une première injection sur le territoire. Soit une augmentation de 298%. Pour autant, la vitesse de vaccination diffère dans chaque région de France . La région Ile de France  est celle qui a vacciné le plus de personnes,  avec 77 012 injections. Vient ensuite la Nouvelle-Aquitaine avec 43 949 vaccins injectés, l'Auvergne-Rhônes-Alpes (43 340), et l'Occitanie (41 537). Le territoire a également vacciné  0,56% de sa population au moment où la campagne s’élargit aux plus de 75 ans.

    Le centre intercommunal de Vanves-Issy fait parti des 109 centres de vaccination ouvert en Ile de France lundi dans lesquels se sont rendus les élus, comme les maires d’Issy les Moulineaux et de Vanves hier en fin d’après midi.

    Il apparait sur-dimensionné par rapport aux possibilités actuelles, car  le préfet des Hauts de Seine, Laurent Hottiaux a informé  les maires Jeudi dernier, que chaque centre de vaccinations se verrait attribuer seulement  420 doses durant la première semaine, soit 5040 doses de vaccins pour les Hauts de Seine. «Il s’agit d’une première dotation, pour une montée en charge progressive qu’il faudra organiser» précisait il. Résultat pour le centre d’Issy-vanves, comme l’ont constaté les maires : 3 box sur les 8 prévus fonctionnent, et comme le reconnaissait l’un de ses responsables, "il n’est pas sûr qu’on obtienne toutes les doses prescrites". Occasion pour André Santini qui s’est fait vacciné, de pester contre ce gouvernement d’incapables après les masques, les tests et maintenant les vaccins. Ce qui ne l'empêchait pas de remercier lesagents d’Issy & de Vanves et aux professionnels de santé et d'assurer :"Nous sommes prêts en attendant l’arrivée de nouvelles doses". L’ARS IDF (Agence Régionale de Santé d’Ile de France), de son côté, rappelait  que «nous appliquons les règles de répartition définies nationalement» en précisant que «les doses en direction des Ehpad sont sanctuarisés, et que les autres sont partagées de façon proportionnelle entre les publics cibles et selon les capacités des centres de vaccinations».

    En tous les cas, les vaccinés seront bien accueillis. Ils pourront se faire déposer en véhicule devant la porte d’entrée, même si la voie est piétonne, pour les PMR (Personne à Mobilité Réduite). Le circuit est bien balisé sur un double terrain de hand ball et basket, avec passage administratif, visite médicale, vaccination, espace de veille pendant un quart d’heure. Lors de la visite, une dizaine d’habitants étaient présents aux différentes étapes dans une ambiance sereine et calme, la plupart des vaccinés repartant rassurés