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ville de vanves - Page 136

  • LUCILE SCHMID, UNE EX-ELUE DE VANVES CO-SIGNE UN LIVRE SUR MACRON « A CONTRETEMPS »

    Lucile Schmid, ancienne élu municipal EELV de Vanves (entre 2014-2020)  qui habitait Villa Dupont vient de publier un essai, écrit avec Olivier Mongin, éditeur, philosophe, écrivain : «Emmanuel Macron à contretemps», publié chez Bayard.

    « Les contretemps auront rythmé le quinquennat d'Emmanuel Macron. Contretemps par rapport au calendrier des réformes qu'il avait programmées ; contretemps par rapport aux attentes d'une société française qui ne veut plus d'un Président solitaire et enchaîne les révoltes, contretemps entre les aspirations progressistes que le jeune Président incarne en Europe et sa politique sécuritaire et migratoire qui braconne sur les terres sur Rassemblement national. Mais Macron est aussi pris à contretemps par la pandémie, l'emballement climatique, l’offensive des « démocratures » en Europe, en Turquie, les errements russes et chinois l’ont pris au dépourvu » expliquent ils dans cet essai.

    « Emmanuel Macron a fait face aux événements imprévus qui ont scandé son mandat, il n’a cependant pas su trouver le rythme démocratique nécessaire à l’ouverture d’un nouveau cycle politique et redonner force aux institutions. C’était pourtant la condition nécessaire pour honorer les promesses de sa campagne : prendre le temps d’être entendu, de dialoguer, de s’entourer.  Pour celui qui est devenu président par surprise, échapper au contretemps c'est rompre avec lui-même, Sinon il n'aura été que le dernier représentant d'une République à bout de souffle.» ajoutent ils.

    Cet essai très « grand public » de deux éminents intellectuels illustre l’urgence à remettre les institutions au centre du jeu politique et à retrouver un rythme démocratique où chacun prenne sa part. Occasion de rappeler que Lucile Schmid est aujourd’hui cofondatrice du think tank La Fabrique écologique dont elle est Vice-président, membre de longue date de la rédaction de la revue Esprit, qui a été coprésidente de la fondation verte européenne (Green european Foundation) avec laquelle elle travaille régulièrement. Elle est l’auteure de plusieurs essais portant sur les élites publiques, les enjeux écologiques comme « Le bruit du tic-tac », « le manifeste des écologistes attérés », « La France résiste-t-elle à l’écologie ? » en  2017,  et les relations franco-algériennes : «La seconde guerre d'Algérie, le quiproquo franco-algérien» (Flammarion 1996).

    Elle avait dans Parité Circus (Calmann Levy 2008) raconté un épisode de sa campagne législative de 2002 contre André Santini : « Quand je me suis lancée en 2002, Santini avait été élu maire l'année précédente avec 70% des voix, et Vanves venait de basculer à droite » rappelle Lucile Schmid. Le contexte était atroce. Il n’avait pas hésité à l’attaque sur le théme « Schmid, c’est la cuisine ! », A cette époque elle était socialiste, élue conseillère régionale entre 2004 et 2010 de Ile de France. Candidature aux législatives qu’elle avait renouvelé en 2007 toujours avec l’étiquette PS avant de s’engager chez EELV en 2010 et se présenter sous cette étiquette aux cantonales d’Issy les Moulineaux en 2011 contre Paul Subrini (LR). Campagne au cours de laquelle, André Santini avait affirmé à son propos lors d’une réunion publique « elle est complétement givrée » et avait été poursuivi devant le tribunal et condamné pour « injure publique » Enfin, elle s’était présentée aux municipales de Vanves en 2014

  • POLEMIQUES A VANVES SUR LA PLANTATION D’ARBRES POUR LUTTER CONTRE LE RECHAUFFEMENT

    « Habitant Paris dans le 14e arrondissement, c’est un plaisir de venir travailler à Vanves. J’apprécie cette commune qui me fait penser à un village, apaisé par rapport à l’agitation de  Paris, dans un cadre agréable, dans ce quartier pavillonnaire avec ces jardins » confiait ce parisien qui travaille dans un café du Plateau.  Etonnant car, à l’opposée, les vanvéens sont très critiques vis-à-vis de la municipalité, accusée de bétonner et densifier à outrance leur commune au détriment de leur qualité de vie. Même si l’équipe municipale essaie de bien faire pour développer et requalifier les espaces verts, avec le projet du square Marceau-Charles de Gaulle, planter plus d’arbres et arbustres (600 d’ici 2026), contribuer à oeuvrer pour la préservation de la biodiversité en milieu urbain, comme ses membres l’expliquent notamment lors des réunions publiques de quartier. Mais  le message est inaudible et a du mal à passer, car lesvanvéens retiennent une seule chose : l'abattage d'arbres.

    On l’a vu ces derniers jours  avec  les réactions à la suite l’article du parisien consacré à l’aide de la ville aux copropriétés pour planter des arbres  « Vanves : coup de pouce aux copropriétaires pour l’achat d’arbres » qui entre dans le cadre du programme de végétalisation de l’espace public voté voilà un an. Il vise notamment la plantation de 100 arbres par an, mené par la Ville pour embellir les copropriétés et l’espace public, et œuvrer pour la protection de la biodiversité et la lutte contre les îlots de chaleur et l’imperméabilisation des sols. «En 2020, l’objectif annoncé était de planter 600 arbres supplémentaires jusqu’en 2026. Aujourd’hui, le patrimoine arboré de la commune représente 3275 arbres ( 2740 arbres en dehors des par cet squares publics) soit 0,1 arbre par habitant » indiquait le Parisien  en ajoutant : « On le sait aujourd’hui, augmenter la part de végétalisation en ville permet de lutter contre la chaleur et de faire redescendre la température de 2°C en moyenne. »

    «Le dispositif mis en place est sympathique, il  ne faut pas oublier que sur les 119 rues de la commune, 62 (52 %) ne comportent aucun arbre dans l'espace public, 57 au moins un arbre (en bac ou en pleine terre) » constatait Laurent Delrieu, un vanvéen très actif sur les réseaux sociaux  en se référant à une étude de l’Institut Paris Région cité aussi par Le Parisien, montrant que « si on compte 2,1 arbres par habitant en Ile de France, Vanves en aurait 0,1 par habitant ». Il dénoncait « les (trop nombreux) arbres des jardins privés abattus lors des opérations immobilières »  en citant l’exemple de « ce chantier du 42 Larmeroux où un programme immobilier remplace une maison comprenant un jardin arboré dont, à moins d’un mètre de la voie publique, un superbe cèdre adulte de grande hauteur. La résidence se construit et ses murs sont au ras de la rue alors même que, sur le reste de la rue, les villas démarrent 2 mètres en retrait de la rue ... d’où la présence de nombreux arbres. Pourquoi ne pas avoir imposé cette règle à l’immeuble en construction ? » s’interrogeait il en  ajoutant : « Certes dans quelques rues (impasse Sadi Carnot, villa franco-russe, etc ), les plantations ne sont pas possibles. Mais ailleurs elles le sont et seule la volonté fait défaut. La rue Pruvot refaite en 2022 ? La villa de la gare refaite en 2023 ? Zéro arbre planté. Pourquoi une telle carence ? Dans de nombreuses rues, la végétalisation ne tient qu’à la présence d’arbres dans des jardins privés .. jardins privés qui disparaissent lors de la construction d'immeubles » constatait il.

    « Avant de demander aux copropriétés de planter un arbre, il faudrait obliger les promoteurs à construire des programmes avec de la pleine terre pour pouvoir planter des arbres » Twittait Karine Mortelette Forhan de son côté. Alors que Sphie Gremion présidente de l’ARRM  s’interrogeait à propos de la végétation au cimetière : « Les arbres de même type plantés il y a plus de 5 ans dans le cimetière ressemblent toujours à des plumeaux : c’est quel type d’arbres pour qu’ils ne fassent pas de ramures donc pas d’ombre ?! » comme le montrent des photos de l’ancienne allée avec des arbres plus flamboyants. Finalement, tout le monde est d’accord sur un point, mais pas sur la façon d’agir. Sans aller jusqu’à parodier Emmanuel Grégoire 1er adjoint de la maire d Paris présentant le plan anti-chauffe de la capitale : « Pour adapter Vanves au réchauffement, il faut planter à chaque endroit où c’est possible ! »… et pas un immeuble !

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    LA SECTION TENNIS ENDEUILLEE

    La section Tennis du Stade de Vanves a été endeuillé en ce mois de Mai par la disparition de deux grandes figures de ce club : Pierre Emmanuel Hangard à 43 ans, personnalité attachantrre  qui est monté en 2e série et  a fait partie de l’équipe première. Et  Jean Marc Gaucher, Pdg de Repeto, maison spécialisée en chausson de danse et de chaussures  à l’âge de 70 ans. C’était un habitué du dimanche matin où certains adhérents se retrouvent (toujours) autour d’un café ou d’un verre que beaucoup appelait « Repeto ».  Cet autodidacte qui avait quitté l'école à 15 ans, était passé par TF1 comme ingénieur du son, de qui l’avait amené  à  faire des reportages sur des terrains brûlants comme la 1ére guerre en Irak, dont il parlait quelquefois lors de ces rencontres dominicales. « Grand amoureux » de la course de fond, sa pratique à haut niveau l’avait fait « repérer par le propriétaire de Reebok qui lui avait propose la distribution exclusive des produits sur le territoire français en 1983 » devenant ensuite PDG de Reebok France en 1994. Il avait sponsorisé la section athlétisme présidée alors par son copain Alberto Piacenza qui avait organisé quelques meetings d’athlétisme au PMS, dont l’une en présence de Marie José Pérec. Il avait sollicité pour prendre la présidence de cettesection.

    DES FLEURS POUR LES COMMERCANTS

    Dans le cadre de la 3e édition du printemps des commerçants organisé par la ville avec le soutien de la MGP (Métropole du Grand Paris), ces dessins sur les trottoirs devant les boutiques, commerces, bars, restaurants ont intrigués et étonnés beaucoup de Vanvéens.  Il s’agit, selon les spécialistes,  de « Clan Tag » réalisé avec une peinture biologique sur le théme « consommez bien, consommez vanvéen ».  Ainsi que ses fleurs géantes aux couleurs flambloyantes devant certains commerces.  « Si l'initiative est louable, le support retenu me laisse perplexe. Les décorations peintes sur les vitrines des commerçants me semblaient plus réussies » réagissait un vanvéen sur les réseaux sociaux. « consommez vanvéen quelle blague, les petits commerces ferment et les grosses enseignes s’y installent sans proposer de services, agences immobilières, banques etc.. » persiflait un autre vanvéen. IL n’empêche que pour certains c’est plutôt l’automne des commerçants notamment sur le Plateau avec la fermeture de la boucherie Aurélien : «Décidément, le quartier du Plateau devient triste et moche… » a réagit une habitante du Plateau. D’autres ont remarqué que lors de la braderie du Plateau, seul le café Le Soleil Levant était ouvert le matin, mais pas le café de l’Avenir, ni la pizzeria Il Giardino