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ville de vanves - Page 747

  • LE PROJET WOODEUM AUX PORTES DE VANVES SUSCITENT DES QUESTIONS AU CONSEIL MUNICIPAL

    Deux questions orales ont été posés par Boris Amoroz (FG/PC) et Anne Laure Mondon (PS)  sur le projet baptisé « Woodeum » prévu à la porte Brancion  à la limite de Vanves et au dessus du Périph au niveau de la rue Louis Vicat, dans le cadre de l’appel à projet « Inventons la Métropole du Grand Paris ». Il s’agit de la création d’une résidence étudiante d’environ 157 logements étudiants, associée à un commerce en pied d’immeuble d’environ 90 m² . Ce grand bâtiment en « L » occuperait l’angle des rues Jean Bleuzen et Louis Vicat.   «Encore des projets qui arrivent d'en-haut, pondus par des cabinets parfois hors-sol, sans échange avec la population riveraine, pour connaître ses besoins, ses aspirations, pour construire un projet s'intégrant à l’environnement, et partagé avec tous » constatait Boris Amoroz en s’étonnant que le maire ait annoncé lors d’un précédent conseil municipal que «l’opposition  serait associé à cet appel et à cette attribution, à condition qu'elle soit minoritaire dans l'avis final exprimé. Je n'ai, sauf erreur de ma part, toujours pas reçu d'avis de votre part pour participer à la consultation sur ce sujet. Vous avez donc réussi à avoir un avis de l'opposition qui soit encore moins que minoritaire, puisque vous n'avez pas échangé avec nous ! Quant à établir une phase de concertation avec la population, comme je vous en avais parlé lors de ce Conseil Municipal, il semble bien que ça ait aussi été ignoré ».

    Ils ont tous les deux posées des questions :

    - Parmi les terrains de sport situés à l’entrée de Vanves, publics, gratuits, de libre-accès, au bénéfice de tous & appartenant à la collectivité, à savoir le terrain de football, le terrain de basket-ball et le skate-park, lesquels seraient détruits pour laisser la place à ce projet ? Aurions-nous toujours trois terrains de sport ?

    - Le projet prévoit de construire trois terrains de futsall (et une salle de crossfit), gérés par l'entreprise LE FIVE, qui seraient payants. Dans l'établissement de Bobigny de cette entreprise, les tarifs varient de 60€ à 100€ pour une heure de terrain de futsall. Pensez-vous, monsieur le Maire, que ceci soit accessible aux jeunes Vanvéens ou aux jeunes Parisiens ? Ne pensez-vous pas qu'il s'agit d'une régression en termes d'accessibilité sportive ? La mairie couvrira-t-elle une partie de ces prix pour les Vanvéens ?

    -Au sujet de la résidence étudiante LERICHEMONT, filiale de la RIVP, quel serait exactement le statut des 157 logements étudiants ? Rentreraient-ils dans le cadre de la convention de partenariat entre LERICHEMONT et le CROUS, qui en fait des logements étudiants à tarif raisonnable (entre 230€ et 500€) ? Et non, comme nous en avons trop sur Vanves, des chambres Nexity-Studea louées entre 702€ et 810€ ?

    - Quel serait le montage financier pour les terrains du projet où la ville de Vanves serait concernée ?

    -  La résidence pour jeunes travailleurs placée au-dessus du boulevard périphérique offrira-t-elle une qualité de vie suffisante en termes de pollution visuelle, sonore et atmosphérique ?

    « Vous indiquez dans le « Vanves Infos » qu’une large concertation sera prochainement mise en place dans le but d’associer les riverains Vanvéens et Parisiens et qu’une réunion publique serait prochainement organisée en collaboration avec la Ville de Paris afin de présenter aux riverains le projet sélectionné pour la Porte Brancion. Quel sera l’objectif exact de ces réunion/concertation, quelle sera la méthodologie de concertation et où se trouvent les marges de manœuvres encore envisageables ?  Enfin, dans votre programme 2014-2020 vous indiquiez vouloir requalifier les entrées de ville de Vanves avec notamment la Porte Brancion. La construction d’un tel bâtiment en angle vous parait-il de nature à requalifier de manière optimale une de nos principales entrées de ville, qu’il aurait été plus judicieux d’embellir que de bâtir ? »

    Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme, a été chargé de répondre à « ses deux séries de questions qui portent de façon quasi identique sur le même objet ». Il a tout d’abord précisé «sur la concertation concernant ce projet que jusqu’au 18 octobre, date de désignation du lauréat, aucune information ne devait être diffusée sur l’offre présentée qui, conformément au règlement de l’appel à projet, devait rester confidentielle jusqu’à la désignation officielle du lauréat. S’agissant d’un projet conjoint Vanves-Paris, la future opération vise à créer des liens sur un tissu profondément dégradé à cet emplacement et à aménager une continuité urbaine entre les deux villes . Dans cette logique la communication et l’information seront menées conjointement par les deux villes concernées ; tout cela s’organisera courant janvier 2018 ». Ensuite que « le règlement de la mise en concurrence organisée pour cet appel à projet  exige que le projet retenu ne soit pas modifié substantiellement après qu’il ait été choisi par le jury ».

    Enfin sur le  devenir du Fun Park et du Skate Park,  « nous pouvons d’ores et déjà répondre que le Skate Park ne sera pas impacté par l’opération. Les terrains du Fun Park seront occupés par l’immeuble en projet mais un espace sportif sera reconstitué à proximité offrant les mêmes possibilités de pratique et les mêmes conditions d’accès.Le montant de cession de la parcelle n’est pas encore définitivement arrêté car celle-ci appartient à l’Etat et les services de France-Domaine ne seront en mesure de donner leur estimation définitive que courant janvier ». Il a précisé que sur les questions juridiques et administratives, des négociations sont encore en cours tant du côté parisien que du côté vanvéen avec les futurs gestionnaires et le constructeur.

    A l’interrogation d’AL Mondon de savoir « si  le projet constitue ou non une opération de requalification, nous pouvons sans trop de risques répondre que ce projet qui permet l’arrivée d’une population jeune et active de plusieurs centaines de personnes, qu’il  prévoit de nouveaux lieux de vie et d’animation : commerces, restaurants, bars, espaces de pratique sportive, qu’il veut créer du lien social à travers une initiative innovante d’agriculture urbaine et de jardins partagés, qu’il  propose des modes de construction innovants et une architecture de  qualité. Il va entrainer une requalification des espaces publics et réunifier une zone de fracture urbaine. Il va nous faire oublier l’ancienne décharge sauvage de la porte Brancion…

  • CUISINE INTERNE AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES

    30 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour du conseil municipal de mercredi soir en présence de l’ensemble des conseillers municipaux sauf Delphine Roy (LR) qui a démissionnée, et quelques absents (excusés). Anne Laure Mondon (PS) s’est étonnée que le maire de Vanves n’en est pas informé officiellement le conseil municipal alors qu’il a dû procéder à son remplacement au CCAS. Boris Amoroz (FG/PC) s’est présenté contre la candidate soutenue par la majorité du conseil municipale qui a été bien sûr élue : Francine Thulliez (UDI).

    Mais ce n’est pas tout, car la recomposition des groupes politiques suite  aux élections présidentielles et législatives, a provoqué quelques modifications du règlement intérieur, puisqu’il y a maintenant 2 groupes de la majorité (LR et UDI), et 4 groupes de l’opposition, avec le PS (2 élus), LRM (2 ), EELV (1) et FG/PC (1). Elles concernaient le nombre de questions orales pouvant être posées par l’Opposition – 6 au lieu de 4 après concertation -  et 6 pour la majorité qui n’en pose jamais. Et pour preuve, 3 ont été posées par l’opposition sur lesquelles reviendra le Blog, deux sur le projet retenu par le concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » par Boris Amoroz (FG/PC) et Anne Laure Mondo (PS), et une troisiéme sur le CESEV par Guillaume Moucheroud (EELV).

    Il en est de même pour Vanves Infos, ou majorité et Opposition se partagent une page pour les tribunes politiques, la moitié pour la Majorité qui signe un éditorial commun, l’autre pour les 4 groupes de l’Opposition.  

  • AUCUNE OPERATION D’INTERET METROPOLITAIN SUR LE TERRITOIRE DE VANVES

    Le Conseil Municipal a constaté officiellement qu’aucune opération existante sur le territoire de Vanves ne relève du critère d’intérêt métropolitain, et n’est donc pas susceptible d’être transférée à la MGP ou à GPSO. Cette délibération était importante dans la mesure où à partir du 1er Janvier 2018, sont transférées à la MGP toutes les opérations d’aménagements importantes, portant sur une portion significative du territoire communal ou lorsque l’opération vise à assurer une combinaison complexe d’activités et d’affectation diverses (logements, bureaux, commerce…)

    Cette question  de l’intérêt métropolitain en matière de développement de l’espace métropolitain a fait l’objet d’âpres débats et tractations jusque tard le soir à la veille du conseil métropolitain du 8 Décembre dernier  pour dégager un consensus et arriver à une délibération équilibrée. Il s’agissait d’ éviter que tous les projets d’aménagement  (ZAC) remontent à la MGP dés le 1er Janvier 2018, et que finalement les maires gardent la main sur les projets de leur territoire.  Ainsi  un grand projet d’intérêt national comme la future piscine olympique des JO de 2024 dans le 9.3 (ZACdes Stocks) est reconnu d’intérêt métropolitain. «Les maires et Les EPT sont soucieux de veiller à l’intérêt de leur territoire. Si on veut affirmer cette MGP comme une coopérative de maires, il faut les respecter ! » a demandé Patrick Brouazec (FG/PC) président de Plaine Commune, territoire sur lequel est situé la ZAC de Docks. « Je n’ai pas le sentiment qu’il y ait des maires qui aient la volonté de sacrifier leur territoire à une super-structure ! » .

    Du coup les maires ont convenu d’arrêter un pacte de bonne conduite, une charte qui permettra de définir les lignes de partages entre les communes, les territoires et la MGP. « Il est légitime de demander des garanties. Tous les élus sont légitimes quelle que soit la taille de leur commune. Personne ne remet en cause la centralité parisienne, mais cette métropole ne peut se construire que sur le polycentrisme. Il faut prendre en compte la spécificité de chaque territoire pour construire la métropole» ajoutait P.Braouzec. Pas facile de faire métropole