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ville de vanves - Page 536

  • INAUGURATION DES NOUVELLES INSTALLATIONS DU PMS.A.ROCHE 82 APRES SA CREATION

    Avec ses nouveaux gradins, la tribune compte 300 places assises et est désormais homologuée pour le niveau interrégional en athlétisme et en niveau trois (sur six existants) auprès de la Fédération Française de Football. Deux nouveaux blocs de vestiaires, accessibles aux personnes à mobilité réduite ont été construits, portant leur nombre à six. Des annexes telles qu'une infirmerie et une salle antidopage ont également vu le jour, ces nouveaux aménagements sont aux normes BBC pour la partie neuve et la partie rénovée. Un espace polyvalent, à destination des associations et géré par la Ville via le Phare a également été construit avec une salle de musculation au rez-de-chaussée, deux bureaux (pour La section football et Expograph Vanves) avec une salle de réunion, au 1er étage. Parallèlement, deux chemins permettant de relier le Stade André Roche et la piscine Roger Aveneau ont été aménagés. Tous ces aménagements  seront inaugurés en grande pompe en fin d’après midi  par Bernard Gauducheau, maire de Vanves, Isabelle Debré vice présidente du Conseil Départemental des hauts  de Seine représentant le président Devedjian, avec de nombreuses animations sportives

    C’est l’occasion, dans le cadre de ses Journées Européennes du Patrimoine,  de rappeler les différents travaux qui ont permis de transformer cet espace sportif depuis sa création qui remonte à 1941. L’idée de sa création revient à Frédéric Pic, maire de Vanves entre les deux guerres,  qui a commencé à prendre des dispositions pour créer un PMS à côté du parc de l’ancienne maison de santé du docteur Falret, sur ses deux plateformes occupées l’une par le gymnase André Roche avec la piste d’athlétisme et le terrain d’honneur  de football, l’autre par la piscine, les tennis, les terrains de boules lyonnaises et surtout le terrain de football annexe. A L’époque c’étaient des aires de jeux vagues et boisés que Frédéric Pic a défendu contre la construction d’habitation ou l’achat par des propriétaires privées. Une première délibération en date du 29 Mai 1938 prévoyait un terrain de football, quelques terrains de tennis et un champ de tir.  Mais il n’a pas pu aller plus loin à cause de la seconde guerre mondiale

    Les premiers travaux d’aménagement ont finalement été lancés par le maire Louis Landon lorsque l’association le Stade de Vanves fut créée en 1941, avec le premier terrain d’entraînement,  ouvert en 1942,  suivi par 2 terrains de football dont un était homologué en 1942 « sous réserve de fournir un plan côté, de tracer le terrain de jeu, de pose des poteaux de buts et de coins, et de terminer l’installation de vestiaires ». En 1951, ce PMS comprenait  2 pistes de course à pied, 2 terrains de basket, 3 de volley, 3 courts de Tennis et 8 Jeux de Boules lyonnaises à l’emplacement de la piscine municipale qui a été construite 20 ans après, en 1971, avec son traitement de l’eau  à l’ozone qui était révolutionnaire. Le gymnase André Roche avait été construit quelques temps auparavant.  

    Entre 1990 et 1992,  la construction de deux murs de soutainement pour remplacer le talus des trois plateformes lui a donné son aspect actuel, avec la remise aux normes du terrain de football annexe en mélange terre-sable stabilisée en  une surface de jeu en sable fillerisé de schiste de houille stabilisé mécaniquement,  la réfection de la piste d’athlétisme qui est passé d’un revêtement en cendré à un revêtement synthétique tous temps, de 5 à 6 couloirs avec extension de la ligne droite et réaménagement des aires de concours (saut en longueur, javelot…), la construction d’un nouveau pavillon pour les Boules Lyonnaises et le tennis….avec d’importants travaux d’éclairage et d’électricité. Deux courts de tennis couverts très attendus (depuis 20 ans) sont venus compléter cet aménagement  en 2006.

    Vingt ans plus tard la ville rénovait le terrain de football annexe en raison de son état d’usure avancé lié à une utilisation intensive, avec  un revêtement en gazon synthétique. La Ville  profitait de cette opération pour créer une cuve de stockage d’eau enterrée  qui a été installée en Juin qui est alimentée par les eaux de drainage de ce terrain, des eaux de pluie d’une partie de la toiture de la piscine, des eaux de vidange de la piscine (1350 m3 à chaque intervention). Et les eaux sont ainsi réutilisées  pour alimenter le système d’arrosage automatique existant du terrain d’honneur du football en  gazon naturel. Une bouche de pompage permettra également de remplir les citernes mobiles chargées de l’arrosage des jardinières installées dans la ville et les laveuses pour la voirie. Voilà 4/5, cette opération  était lancée avec l’installation d’un terrain synthétique en 2017, et les travaux de la tribune avec ses bâtiments qui commençaient dans la foulée et qui sont inaugurées aujourd’hui.

  • UN CHALLENGE POUR VANVES GPSO BASKET DURANT LA SAISON 2019/2020 : FAIRE SA PLACE DANS LA NM1 CONTRE LES GROS LEADERS

    « Après un parcours admirable et historique en NM2 qui est devenue difficile avec de grosses équipes professionnelles » selon son entraîneur Sylvain Mousseau, l’équipe première de Basket est monté en NM1 « où on nous prédit l’enfer… de surcroît dans une poule de « ouf ». Ca ressemble à un bon bizutage tout ça quand même» avec des clubs comme. Caen gros favori de la division, le Havre, Challans, Boulogne , Tours et Angers,   Lorient, Bordeaux, La Rochelle, Vitré, Dax le champion de France N2, Tarbes ou Toulouse…Et l’équipe de Vanves joue son premier mach en NM1 contre Vitré Samedi soir à 20H au gymnase André Roche.

    «L’objectif sera de bien figurer dans la division. On arrive en toute humilité sur la pointe des pieds. Dans cette poule on cherchera à se maintenir bien sûr. Comment ? L’idéal serait de de se qualifier dans le groupe B à l’issue de la première phase. Pour cela il faudra finir entre la 6ème et la 10ème place. Ce serait synonyme de maintien et de course au PO. Maintenant si l’on doit passer par la poule basse (classement entre la 11ème et 14ème place à l’issue de la première phase) on s’y préparera. D’ici là on compte bien essayer de faire des gros coups ! » expliquait il en s’attendant à une saison va être très très longue et encore plus pour ceux qui ont un boulot à côté. «Nous avons beaucoup gagné l’an dernier et il va falloir apprendre à gérer un parcours plus difficile avec des moments compliqués. Garder le cap, la confiance, le plaisir de se retrouver sera primordial et la clé de notre réussite. On cochera des matchs à prendre absolument pour notre tableau de match ce qui nous donnera l’occasion de jouer les grosses équipes sans la moindre pression avec encore une fois l’ambition d’en faire tomber » ajoute- t-il

    A la Fédération Française de Basket (FFB), ses dirigeants leur font confiance pour tenir leur place en NM1 : « Je les ai vu en match amical dernièrement : l’équipe est homogène, il y a un vrai groupe collectif, avec des joueurs adroits. S’il y a des équipes qui ont plus de moyens financiers, le collectif de Vanves et la détermination des joueurs peuvent leur permettre e se maintenir face à d’autres équipes. Il ne faut pas qu’ils partent battus d’avance, loin de là » confie Philippe Legname Vice-Président en charge de la NM1 à la FFB qui considère que «pour la FFB ils ont gagné le droit de monter en NM1 sur le terrain après une excellente saison en NM2 ! Ils ont gagné leur place sur le terrain ! ». Sans parler de club atypique, parmi les clubs évoluant en NM1, Vanves  a plusieurs caractéristiques  comme l’a noté Philippe Legname: Elle n’a pas  une structure professionnelle comme les autres clubs comme le Havre ou qui ambitionne de monter en 3B.  Ses joueurs font 4  entrainements par semaine, alors que les autres font des entraînements tous les jours, et  beaucoup de ses  joueurs qui ne sont pas professionnels, ont un emploi en dehors de leur activité sportive alors que la majorité des joueurs des clubs en MM1 ne font que du basket.  Et Vanves a le plus petit budget de la NM1 par rapport aux autres équipes.

    Pour évoluer en NM1, il a fallu que cette équipe s’organise et s’autonomise en sortant de l’association omnisports « Stade de Vanves » car il lui fallait être une association indépendante dénommée «Vanves GPSO Basket», pour gérer, administrer, animer cette équipe, recevoir des subventions, des soutiens financiers de sponsors etc…  Ce qui fut fait avant les vacances estivales. « Bien qu’on autorise le recrutement de joueurs étrangers, Vanves n’en a pas, basé uniquement sur le recrutement de joueurs français. Mais s’est posé problème de la professionnalisation de l’entraînur car en NM1 il faut un entraîneur professionnel, ce qui n’est pas le cas de celui de Vanves, qui est là depuis plus de 25 ans, ce qui est tout à son honneur, et il a un emploi  à côté » a-t-il noté sachant que de ce côté-là, tout a été régularisé, notamment avec des formations. Enfin, la commission des terrains a visitée le gymnase A.Roche, pour vérifier s’il était dans les normes au niveau du parquet, de la capacité d’accueil qui est suffisante pour un match en MN1, et les vestiaires.  

  • LA GEOTHERMIE A VANVES : UNE OCCASION MANQUEE

    «La géothermie est l'un des atouts majeurs de la région Île de France en termes de diversification des ressources, en tant qu'activité locale et créatrice d'emplois et comme source d’énergie propre. D’autant plus que dans le sous-sol du sud parisien il y a une nappe à 80/90 degrés» constatait le SIPPEREC dans une étude consacré à la géothermie en recensant les opérations réalisées ou en projets : 4 doublets géothermaux au DOGGER et 4 réseaux de chaleur nouveaux (Arcueil/Gentilly, Bagneux/Chatillon, Rosny/Noisy le Sec/Montreuil, et Grigny/Viry Chatillon) représentant 40 000 logements et 100 000 personnes qui permettent d’éviter l’équivalent, en émission de CO2, de 40 000 voitures par an. Des projets sont en cours de lancement  et des études de faisabilité concernent Malakoff/Montrouge (92) à défaut de Vanves

    Le SIPPEREC a financé une étude sur un schéma directeur réseaux de chaleur dans les Hauts de Seine avec le département des Hauts de Seine, l’ADEME,  la Région Ile de France. Son objectif était d’aider les collectivités à réaliser un exercice de projection à l’horizon 2030 de programmation de travaux pour le raccordement de nouveaux quartiers à des réseaux de chaleur. Les Hauts de Seine compte une vingtaine de réseaux de chaleur. Des projets de réseaux sont en cours de développement à Asniéres, Nanterre, Rueil et Malakoff. «Une telle exploitation suppose toutefois des investissements financiers conséquents. Du coup, elle ne peut être envisagée que dans des secteurs à forte concentration de logements (au moins 3000 équivalent-logements dans un rayon de moins de 3 à 4 km). Les ensembles neufs construits dans le périmètre du réseau, s'ils sont équipés d'émetteurs basses températures, peuvent être chauffés sur les retours du réseau. La fourniture d'eau chaude sanitaire est une application complémentaire de la géothermie qui contribue à l'utilisation permanente de l'installation» explique t-on au SIPPEREC.

    Et c’est le cas du territoire de Malakoff qui dispose d’un potentiel certain en matière de géothermie de très basse, basse et moyenne énergies qui n’est pas exploité. «Nous travaillons sur ce dossier depuis plus un an et demi. L’étude de schéma directeur des réseaux de chaleur des Hauts-de-Seine réalisé par le SIPPEREC révèle un potentiel intéressant de production géothermique sur les territoires  de et autour de Malakoff. Notre territoire est très porteur dans ce domaine là. Comme il y a possibilité, nous étions décidé à y aller, car nous sommes une ville en transition (écologique et énergétique)» explique Jacqueline Belhomme (FG/PC) le maire de Malakoff.

     «Mais seul c’était impossible, il fallait pouvoir le faire avec d’autres villes».  L’accord s’est fait avec Montrouge – pas avec Vanves car sa municipalité craignait que les travaux se traduisent par de nombreux chantiers et tranchées  dans la chaussée, ce qui est toujours impopulaire, à la veille de municipales  – car le potentiel de logements raccordable existe (10 000) dont 6 à 7000 logements  à Malakoff en collectif, avec des écoles, des équipements sportifs, ces créches… ». De surcroît Malakoff disposait d’un  terrain disponible pour accueillir l’usine de production enterrée avec ses deux puits de forage, une pompe à chaleur pour faire remonter l’eau, ces installations techniques de distribution,  ce qui représente une parcelle de 5000/7000 m2 :  le stade Lénine prés de RFO, et de la station Malakoff-Plateau de Vanves de la ligne 13. Le projet devrait voir le jour en 2023 et le chantier commencer après les Municipales de 2020