Durant ses 2H30 de conseil municipal, le maire s’est montré très pédagogique et consensuel. L’opposition a demandé, par la voix des écologistes cette fois-ci, comme ce fut le cas en 2014, si la ville pouvait diffuser sur internet les réunions du conseil municipal. Dans sa réponse, comme six ans auparavant, le maire n’en voit pas l’utilité avec le risque de politiser ou médiatiser un lieu de délibération municipale
COMPTE ADMINISTRATIF 2019 : «Depuis 3 ans l’épargne nette est de 2 M€ et dépassera 2,5 M€ en 2019. Il a derrière, du travail et de l’innovation» a déclaré le maire qui en a profité pour rappeler que le précédent mandat a été marqué pardeux périodes : 2014-2016 marquée par une crise avec une baisse des doations de 10 à 6%. «On a pu tenir le coup grâce notre politique de négociation de la dette». 2017 et 2019 a été plus favorable marqué par une politique de désendetement avec des ventes permettant de financer la tribune du stade et la médiathéque, une politique active en matière de recherche de subventions auprés de la Région, du département, de la métropole etc…soit entre 15 et 20%.
INDEMNITES : Un systéme spécifique a été mis en place pour une indemnisation minimale de 50 € par séance pour tous les conseillers municipaux depuis 2014 car le maire et ses adjoints avaient mise en place une baisse de 5% de leurs indemnités permettant de dégager 1500€. Mais comme les communes chef lieu de canton, peuvent exercer une majoration de 15% l’indemnisation à été fixée à 95 € pour cette mandature. Ainsi le montant des indemnités annuelles a été fixé à un certain pourcentage de l’indice brut 1015 de l’échelle indiciaire de la fonction publque : 90% pour le Maire (42 005 € par an), 58% pour 2 adjoints (27 070 €), 23,76% pour 10 adjoints (11 089€), 8,31% pour 2 conseillers délégués (3 878 €), 1,29% pour les conseillers municipaux (602€)
VŒUX : Le Conseil Municipal de Vanves comme beaucoup d’autres en IDF, à la demande de V.Pécresse qui a engagé un bras de fer avec l’Etat, a voté un vœu pour réclamer à l'Etat un plan de sauvetage des transports du quotidien, en cessation de paiement puisque Ile de France Mobilités n’a pas versé depuis le 8 Juillet sa contribution à la RATP et à la SNCF pour faire fonctionner métro, RER, Transilien, bus, tramways… et le remboursement intégral (du déficit à hauteur de 2,6 Milliards) alors que l’éatat ne lui versra que 425 M€. Jean Cyril Le Goff (LREM) a indiqué « qu’on ne peut être que d’accord. Mais ce qui est gênant est d edemander le remboursement intégral. Ne faudrait il pas mettre pluôt que « l’Etat prenne sa part » puisque le secrétaire d’Etat des Transports a proposé de se mettre autour d’une table pour discuter d’une clause de revoyure ». Mais le maire a refusé : « Intégral on sait ce que cela veut dire ! Prendre sa part ne veur rien dire ! ». Du coup l’opposition s’est abstenue. « A La fin c’est le contribuable qui paiera ! » a conclu Jean Cyril Le Goff (LREM)