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ville de vanves - Page 397

  • VANVES ET LA 2e ETAPE DE L’ALLEGEMENT DU CONFINEMENT : «Ce n'est pas le moment d'alléger les contraintes !»

    «Moi qui suis un libéral intellectuellement, je ne devrais pas m'occuper de ce qui se passe dans les familles. Et maintenant je suis obligé de dire aux gens comment ils doivent réveillonner. C'est difficile pour moi!» confiait Jean Castex, au début de la semaine,  en marge d'un déplacement en Ile de France à quelques jours de son intervention d’hier soir. Alors qu’à Paris et en Ile de France,  le virus circule très peu par rapport à d’autres régions (Grand Est, Auvergne Rhône Alpes) parce que depuis la première vague, 20% de la population a été infectée. Vient alors le début d'une immunité collective. C'est aussi l'une des seules régions où il y a le dispositif Covisan qui permet d'isoler les malades. Le télétravail y est aussi beaucoup mieux respecté que dans les autres territoires.

    Mais les vanvéens comme beaucoup de français, ont constaté que la perspective d’un allègement des mesures de restrictions prévu le 15 décembre s’éloigne, car le nombre des contaminations quotidiennes reste trop important. L’objectif fixé par le gouvernement de passer sous la barre des 5.000 cas de Covid-19 recensés chaque jour est en effet loin d’être rempli. Selon les épidémiologistes, nous avons atteint un plateau autour de 10.000 nouvelles contaminations par jour et ces chiffres ne diminuent pas. Parmi les explications : le confinement ne serait plus vraiment respecté, alors qu'une partie de la population est gagnée par la lassitude face aux restrictions. Beaucoup de vanvéens ont constaté que  plus en plus certains d’entre eux ne portent pas de masques. «Pendant la première vague, on n'avait pas du tout cette situation-là ! » constatait un professionnel de la santé du bas de Vanves, comme beaucoup d’autres en Ile de France et en France

    «Le relâchement dans nos comportements peut d’abord s’expliquer par un sentiment de lassitude, après 10 mois à vivre en respectant les gestes barrières et les recommandations du gouvernement pas toujours très claires. Cette confusion a pu décourager certains. Et puis, il y a aussi eu toute une série de bonnes nouvelles annoncées fin novembre. Emmanuel Macron parlait d'un recul de l'épidémie, de perspectives de déconfinement et de l'espoir d'un vaccin également. Toutes ces annonces ont eu tendance à faire baisser la garde. La réouverture des commerces non-essentiels depuis le 28 novembre est aussi une des raisons de ce relâchement : Même si les commerçants font des efforts pour faire respecter le protocole sanitaire, les magasins restent des lieux clos où on est nombreux à s'agglutiner, chaque week-end, à l'approche des fêtes, surtout dans les grandes surfaces et les grands magasins. Enfin, autre constat : le télétravail est moins respecté qu'avant. Les syndicats donnent deux raisons : les salariés ont du mal à rester chez eux 5 jours sur 7 et les patrons leur demandent de revenir quand ce n'est pas toujours indispensable» indiquait un observateur attentif .

    D’où cet alerte d’infectologues comme Karine Lacombe, chef du service des maladies infectueuses à l’hôpital Saint Antoine que partagent nombre de médecins vanvéens : «Ce n'est pas le moment d'alléger les contraintes ! Il ne faut surtout pas relâcher la pression» demandait-elle alors que les chiffres du coronavirus suscitent l'inquiétude à l'approche des fêtes de fin d'année et de l’arrivée d’une troisiéme vague qui, selon elle, semble inévitable début Janvier, au retour des fêtes.  «C'est la peur qu'on a tous ! Je ne vois pas comment, actuellement, on peut éviter une troisième vague, d'autant plus que l'on n'a pas encore lancé la campagne vaccinale qui ne peut être que le seul facteur positif qui peut vraiment influencer l'évolution de l'épidémie» indiquait elle. «La question que l'on se pose et que personne ne peut prédire actuellement, c'est l'intensité de cette troisième vague. On espère qu'elle sera peu importante, parce qu'on va maintenir une pression sur la dynamique de l'épidémie». Déjà un vœu pour la nouvelle année 2021

  • VANVES/ GPSO ET LA VIABILITE HIVERNALE: « Nous prenons des risques sur le terrain pour être au service des riverains »

    Depuis le 16 novembre 2020 et jusqu’au 15 mars 2021, les agents d’astreinte de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) sont mobilisables pour intervenir 24h/24, 7 jours/7 sur l’ensemble des 8 villes du territoire, pour affronter l’hiver et ses éventuels épisodes neigeux. Le Site Internet de GPSO a interviewé l’ensemble des responsables de l’approvisionnement en sel pour chaque secteur, alors qu’il y avait des risques neigeux cette semaine : Il s’agit de Philippe Crépin responsable approvisionnement, au service interventions de la Direction territoriale Est (DTE), qui regroupe Issy-les-Moulineaux et Vanves.

    «Pendant la viabilité hivernale, nous sommes 44 agents mobilisés 7 jours sur 7, jour et nuit. Pour ma part, je m’occupe de charger le sel dans les véhicules : nous avons 3 saleuses et un chargeur pour réaliser cette opération. Le silo de stockage peut contenir jusqu’à 800 tonnes de sel. Il peut m’arriver d’accompagner mes collègues sur le terrain, en support, avec un petit véhicule. En parallèle, je suis chargé de former mes agents à la prévention des risques : l’utilisation du sel et des machines n’est pas anodine, nous sommes en effet constamment confrontés à des risques. Par exemple, nos véhicules sont équipés de lames, dont il faut savoir se servir, pour ne pas se blesser. La sécurité est une priorité» explique-t-il. .

    Pour une intervention «dès que nous recevons une alerte météo indiquant un épisode neigeux, nous nous préparons, mais nous ne chargeons le sel qu’au dernier moment, pour ne pas qu’il se détériore en restant stocké trop longtemps. Une fois dans les rues, nous le déversons sur la voirie : nous avons 3 types de sel, que nous répandons selon le genre de sol. Par exemple, nous dispersons le sel bio aux abords des écoles, pour qu’il ne soit pas agressif pour les enfants qui s’y rendent. Sur les espaces verts, c’est également le sel bio qui est répandu, pour préserver les sols, et l’environnement» explique cet agent territoriale qui est sur le terrain depuis 33 ans pour assurer la viabilité hivernale.

    «Avant d’être employé pour Grand Paris Seine Ouest, j’étais agent de la ville de Vanves. Depuis toutes ces années, le travail de salage a beaucoup évolué, et c’est tant mieux ! » explique-t-il en se souvenant de son passage au journal télévisé de TF1, il y a quelques années, aux côtés de Yann Texier, qui était alors le directeur des services techniques de la direction territoriale Est. «Un moins bon, en revanche, c’est lorsque l’on intervient pendant une pluie verglaçante : cela devient très dangereux pour nous, surtout avec un petit véhicule, et c’est justement pour ce genre de situation que nous suivons des formations et des stages en prévention des risques. Heureusement, nous n’avons jamais eu d’accidents. De manière générale, les riverains sont reconnaissants envers notre travail, et sont soulagés de nous voir intervenir : notre métier, c’est d’être à leur service».

  • HOMMAGE NATIONAL A VGE : VANVES A ACCUEILLIT SON DERNIER MEETING DEUX JOURS AVANT SON ELECTION A LA PRESIDENCE LA REPUBLIQUE EN 1974

    L’hommage  de la France rendu à VGE à l’occasion du Deuil National décrété aujourd’hui avec MInute de silence dans chaque administration à midi,  est l’occasion de rappeler que le dernier Meeting de la campagne présidentielle de Valéry Giscard d'Estaing  en 1974, s’est tenu à vanves, au Palais Sud du parc des Expositions porte de Versailles le 17 Mai. .Plus de 100 000 personnes s’étaient rassemblées dans cet immense hall du dernier étage de ce bâtiment où se trouve aujourd’hui le Paris Convention Center, en majorité des jeunes populaires et progressistes, le comité de soutien ayant affreté 700 cars et 5 trains spéciaux. Quelques vanvéens y ont participés bien sûr. Des artistes comme Charles Aznavour qui chantait « la victoire en chantant » lorsque VGE est arrivé applaudit par une foule qui scandait son nom. Des personnalités comme Pierre Messmer alors premier Ministe  et la plupart de ses ministres, Jean Royer maire de Tours et jean Lecanuet come le montre le film de Raymond Depardon sur cette campagne de 1974 diffusé dimanche dernier par France 5,  « une partie de campagne » et les archives de l’INA

    Peu se souviennent de ce qu’il avait dit durant ce meeting qu’il avait trouvé réussi, en repartant son fidèle d’entre fidèle Michel Poniatowski  « Maintenant, ll faut gagner, et nous allons gagner. Il ne faut pas gagner parce qu’il s’agit de moi, il ne faut même pas gagner parce qu’il s’agir de vous, il faut gagner parce qu’il s’agit de la France ». VGE proposait alors trois voies du progrés pour la France : la voie du sérieux contre celle du risque, de la jeunesse contre celle des vieilles querelles, la voie de la fraternité sociale contre celle du collectivisme. IL s’en prenait alors au programme économique de son concurrent :  « Il nous propose d’entrainer la France dans un contrat absurde de collectivisation, rejetée par tous les pays d’Europe, de secouer l’appareil productif français, encore fragile, jusqu’à le  nationaliser, et bureaucratiser l’économie française. C’est le plus cadeau que nous puissions faire à l’Allemagne fédérale, la Belgique, la Hollande où il y a bien des socialistes, de plus longue date que M.Mitterrand mais qui se gardent bien de commettre de telles imprudences. Il ne faut pas laisser briser l’outil de travail des Français   Je veux être un artisan de l’unité social de la nation » poursuivait VGE qui se présentait comme le candidat de la liberté : « je sais bien qu’on nous propose une charte des libertés ! Je préfére les libertés tous courts. Et je préfére garder celles que nous avons. Les français peuvent faire pleine confiance à mon concurrent et à ses alliés pour imprimer en lettres majuscules, le mot de liberté sur une affiche électorale. Mais je suis sur, et je sais qu’ils me font davantage confiance  pour maintenir dans les faits la liberté en chair et en os !» concluait il