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ville de vanves - Page 25

  • FORUM DES ASSOCIATIONS ET BRADERIE DE VANVES, UN RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE DE LA RENTREE

    Pour la seconde fois, le 47éme forum des associations et la 34éme braderie se dérouleront en même temps, aujourd’hui, dans le parc F.Pic, mais sans la canicule de l’année dernière. Malgré quelques inquiétudes juste avant cette première l’année dernière, ces deux grands rendez-vous s’étaient bien déroulés, les brocanteurs d’un jour occupant la partie haute du parc, les associatifs le bas, avec beaucoup de circulation entre ces deux parties du parc. Les associations ont eu peut-être plus de visiteurs que la normale… malgré la chaleur caniculaire. La mairie avait expliqué ce nouveau format pour des raisons d’économie, dans ce contexte de crise, en indiquant qu’un tel événement mobilise une trentaine de personnes pendant 3 jours, sans compter la préparation. Un jour en moins, permet de réduire les coûts d’installation, de personnels, de gardiennage et de sécurité

    Ce 9 septembre 2024 est une nouvelle étape dans l’histoire du Forum des associations qui sera marqué par la présence de nouvelles associations, comme le Challenger Club  qui regroupe des chefs d’entreprises (TPE) et le CEMAS (Centre De Musique et d’Art Sacré) créé par les Bénédictines. Les JO seront célébrés grâce à une exposition « Histoire, sport et Citoyenneté)  qui rendra hommages aux champions qui ont fait les jeux de 1896 à nos jours.  Occasion d’un rappel car ce forum des associations a été lancé en 1977 par VAL (Vanves Animation Loisirs),  ancêtre du PHARE dont l’objectif était de fédérer les associations vanvéennes. Il regroupait à ses débuts 5 associations dont le nombre a grossit au fur et à mesure des années, 15 en 1978, 23 en 1982, 32 en 1986, mais les associations politiques, syndicales, confessionnelles n’y étaient pas admises au départ. Elles n‘ont été acceptées que progressivement sous les mandats de Didier Morin (1990-1995) et de Guy Janvier (1995-2001). Il était couplé  alors avec un concours de pêche qui a été abandonné lors que la pièce d’eeau a été polluée par une fuite d’hydrocarbure à la fin des années 1990.   

    C’est à ce moment là que l' association « Le Cercle des Cents » a créé et lancé la braderie. A l'époque, l'idée de ses fondateurs était venue tout simplement : « Pourquoi ne pas organiser une braderie dans le parc F.Pic  - parce que cela devenait à la mode - le samedi, à la veille du forum des associations et utiliser  ainsi des stands qui restaient inoccupés ce jour là alors qu'ils avaient été installé dés le vendredi  ».  En réservant bien sûr ses stands uniquement aux vanvéens et aux amateurs. Pas de brocanteurs professionnels, ni de meubles. 20 ans après, le Cercle des Cents passait le relais au syndicat d’Initiative (devenue l’IRIS ). Une 3éme étape  a été franchie en 2023 avec le regroupement du forum des associations et la braderie le même jour avec les 103 associations sur la grande pelouse centrale, les 250 participants à la braderie occupant les pelouses au dessus de la piéce d’eau.

  • PERE HENRI DIDON, L’INVENTEUR DE LA DEVISE DES JO PRECURSEUR DU MI TEMPS PEDAGOGIQUE ET DES CLASSES DE NEIGE DE VANVES

    A l’occasion de cet été et de ces Jeux Olympiques et Paralympiques et de cette Rentrée Scolaire inédite, il est intéressant de noter que quelques articles et journalistes ont rappelé le souvenir d’une figure aujourd'hui quasiment oubliée : Henri Dinon (1840-1900), dominicain, qui  était pourtant une célébrité en France à la fin du XIXe siècle et un grand promoteur du sport dans l'éducation,à l’origine de la devise olympique « Plus vite, plus haut, plus fort » (Citius, Altius, Fortius) que beaucoup ont cités cet été.

    Grand promoteur du sport moderne, il a participé, aux côtés de Pierre de Coubertin, au renouveau des Jeux Olympiques devenant « l’aumonier de l’olympisme » titre d’une biographie que l’historien Yvon Tranvouez lui consacre. Il est en quelque sorte un précurseur de Max Fourestier à l’origine du mi-temps pédagogique et sportif et des classes de Neige auquel Sébastien Laffage-Cosnier a consacré un livre « l’école rêvée » (Edt Pulin – collection desport et des histoires). Après avoir été élève au petit séminaire de Rondeau, prit l’habit de dominicain, suivi une formation à Rome, été ordonné prêtre, devenu théologien, aumonier militaire pendant la guerre de 1870, prédicateur sanctionné par sa hiérarchie, il a été nommé finalement proviseur à Albert Le Grand à Arcueil en 1890, où il a  introduit une pédagogie à l’anglaise, alliant travaux intellectuels et activités physiques et sportives. Il avait effectué en 1898-1899, un voyage d'études en Grande-Bretagne pour y observer le système éducatif anglais. Ce qui l’avait amené à initier dans cet établissement scolaire, les jeunes catholiques de bonne famille à la démocratie, par le sport, organisant des voyages scolaires, et surtout les jeux sportifs qu'il avait pratiqué enfant à Rondeau lors des JO de Rondeau prés de Grenoble.

    Il a créé au sein de son établissement une association sportive officielle et Albert-le-Grand a participé à une première épreuve sportive laïque le 13 janvier 1891 avant d'organiser sa première compétition le 7 mars.. Il est en quelque sorte un pionnier du sport à l’école . « J'estime que les vainqueurs de football ont bien des chances d'être les lauréats de demain dans les concours d'intellectuels. » expliquait il, repris par Jean Giraudoux dans son éloge du Football. À cette occasion, il a inventé la fameuse devise qu’il a brodé sur le drapeau de l'école qui devint celle des JO de 1897  à l'occasion du premier congrès olympique. Car à lépoque, il avait pris part au mouvement sportif, fréquentant alors les principaux dirigeants sportifs de l'époque comme Georges de Saint Clair et surtout Pierre de Coubertin qui lui demanda son appui pour l'aider à convaincre les établissements scolaires religieux d'accepter les rencontres sportives face aux établissements laïcs.

  • LE DEPUTE DE VANVES PAS MECONTENT DE QUITTER MATIGNON…ENCORE QUE !

    Finalement Gabriel Attal aura battu tous les records : Plus jeune premier Ministre à 34 ans, à la tête d’un gouvernement démissionnaire en gestion des affaires courantes pendant 52 Jours (le 5 Septembre), il deviendra à 35 ans le plus jeune ancien ministre lorsqu'enfin Emmanuel Macron aura nommé son successeur. Il devait l'être hier soir, il le sera peut être aujourd'hui, à moins que le "Matignon circus" continue, Macron testant un nom chaque jour

    Il a ainsi  battu le record de René Mayer, président du conseil en 1953 avait géré les affaires courantes pendant 38 Jours, entre Mai et Juin, puis de entre le 30 Septembre et le 6 Novembre 1957 lorsque Maurice Bourgés Manoury présidait le conseil des ministres. Le temps que Macron trouve un chef de gouvernement depuis la démission que Gabriel Attal avait présenté le 8 Juillet et accepté le 16 Juillet 2024. À plusieurs reprises, au 19e et au 20e siècle, des périodes de gouvernement démissionnaire ont bien eu lieu, mais jamais dans ces proportions.

    Pendant toute cette période, et surtout ces derniers temps, Gabriel Attal avait hâte d’ouvrir un nouveau chapitre – même s’il regrette de ne pas prolonger sa mission pour faire aboutir 3 à 4 dossiers qui lui tiennent à coeur  et qu’il soumettra à son successeur - pour se consacrer à sa fonction de président du groupe Ensemble Pour la République (EPR) qui l’a mené à participer aux concertations  organisées à l’Élysée en lien avec son propre remplacement, se tenant sur ses gardes, selon ses proches. D’autant plus que depuis la dissolution, les relations entre Macron sont au plus froid. D'après les informations du Canard Enchaîné relayées par La Dépêche du Midi, cette relation serait même glaciale : « Les deux têtes de l’exécutif ne se parlent plus […] il y a une rupture profonde et irréversible » expliquait Philippe Moreau-Chevrolet, professeur à Sciences Po et spécialiste en communication politique. «D’habitude, il y a une mise en scène des désaccords pour résoudre les problèmes et obtenir des arbitrages. Là, il n’y a aucun enjeu, on est dans le rapport de force brut ».

    Et ce n’est pas fini, car il lorgne la présidence de Renaissance dont les instances doivent être renouvelées cet automne. Une guerre sans merci se prépare avec Elisabeth Borne, prête à tout pour lui nuire  en rappelant que « traditionnellement, il n’est pas d’usage d’être président de groupe en même temps que l’on dirige le part » et en comptant sur le soutien de Gérard Darmanin, Clément Beaune, Aurore Bergé…même s’il lui a tendu la main en proposant d’avancer ensemble. «Elle n’a rien voulu entendre et n’a prévenu personne de son initiative pour prendre la tête du parti et surtout pas Stéphane Séjourné qui en est toujours le patron ! Elle veut juste continuer à exister.

    Mais les députés se rappellent qui les a mis en danger "à grands coups de 49-3 » explique un proche du premier ministre qui ajoute, concernant macron qui semble préférer la candidature de son ancienne Première ministre : «De toute façon, il soutiendrait n'importe qui contre nous !». Ambiance ! En attendant, Gabriel Attal ne va pas rester désoeuvré, car il a entamé un tour des fédérations Renaissance en commençant par Paris, la Seine et Marne, les Hauts de Seine, son fieff, le 21 Septembre….

    Heureusement, comme l’a révélé Gala, il peut compter sur un soutien sans faille de ses proches, sa mére, ses trois sœurs, en ces temps houleux. Il avait également indiqué à ce magazine qu’elles lui apportaient un soutien émotionnel précieux dans l’exercice du pouvoir. «Lorsque j’ai fait mon discours de politique générale à l’Assemblée, elles étaient présentes, ajoutait-il. Quand il y avait des hurlements dans l’hémicycle et beaucoup de passion, j’échangeais un regard avec elles. Ça m’a aidé »

    L’un des derniers gestes qu’il a fait à Matignon, a été de planter son arbre, comme tous les Premiers Ministres depuis 1988, mais sans photographes, ni caméras : Il s’agit d’un érable cannelle, connu pour son écorce épaisse et ses couleurs automnales, variant du brun à l’orangé, qui grandit lentement. Faut-il y voir un lien avec son parcours politique ?