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  • ISABELLE DEBRE SENATEUR DE VANVES SERA ELUE VICE PRESIDENTE DU SENAT CET APRES MIDI

    C’est la première fois  que le groupe UMP a désignée une femme à l’un des 2 postes de vice président du Sénat auquel il a droit, et  qui paraissaient réservé jusqu’à présent aux hommes. Une petite révolution qui place Isabelle Debré a cœur du pouvoir de la haute assemblée aux côtés de Gérard Larcher qui la préside pour la seconde fois, et de Jean claude Gaudin, le 2éme vice président désigné par le groupe UMP. Le Sénat compte 8 vices présidents (2 UMP, 2 Centristes, 3 socialistes et 1 communiste) qui forme le bureau du Sénat avec son président, les 4 questeurs et 14 secrétaires. Il est doté de vastes pouvoirs  sur le travail et la vie quotidienne tant des sénateurs que des fonctionnaires de la Haute Assemblée

    Ainsi Isabelle Debré va siéger au sein du Bureau du Sénat qui se réunit tous les mois au « Petit Luxembourg » résidence et lieu de travail du président. Un bureau qui « a tous pouvoirs pour présider aux délibérations du Sénat et pour organiser et diriger tous les services dans des conditions déterminés par le Règlement ». Il peut ainsi trancher un certain nombre de points de procédure ou de discipline. Il est juge de la recevabilité du dépôt des propositions de lois susceptibles d’avoir des conséquences financières au moment de leur dépôt par les sénateurs. Il organise les séances, constate si le quorum est atteint, intervient sur le déroulement des votes, notamment pour les délégations de vote. Il organise la création des groupes parlementaires et des groupes d’études, se prononce sur les demandes de création de missions d’informations par les commissions, Il examine si les activités professionnelles déclarées des sénateurs sont compatibles avec leur mandat parlementaire et surtout son autorisation est requise lorsqu’il est envisagé de prendre à l’encontre d’un sénateur des mesures privatives ou restrictives de liberté, 

    Les membres du Bureau  sont chargés de la gestion des affaires ordinaires du Sénat en disposant d’un pouvoir réglementaire étendu  pour arrêter le réglement intérieur, d’un pouvoir de nomination dans la fonction publique sénatoriale, nommant secrétaires généraux et directeurs de service, pouvant être saisie toute question concernant la marche des services ou le fonctionnement administratif. Mais la véritable direction est, en pratique, « assurée, pour le train train quotidien par le président et les questeurs » qui « ont la haute main – et ils sont les seuls à l’avoir – sur toutes les questions matérielles de la vie des sénateurs » indique un observateur averti du Sénat.

    Les vices présidents, dénommé dans le jargon sénatorial « les princes du sang »  sont chargés généralement de l’une des délégations qui permettent d’alléger ses travaux et de préparer ses décisions, comme c’est le cas, par exemple, avec la délégation à la coopération interparlementaire et aux groupes d’amitiés. Ils bénéficient généralement d’un vaste bureau bien situé à l’intérieur même du Palais du Luxembourg dont les fenêtres donnent sur le jardin  du Luxembourg,  disposent d‘un secrétariat, d’un véhicule avec chauffeur. Ils suppléent et représentent le Président en cas d’absence. Ils  président à tour de rôle la séance dans l’hémicycle, quand le président du Sénat n’est pas sur le plateau,  où ils arrivent lors de l’ouverture au son du tambour avec la Garde Républicaine qui rend les honneurs. La première fois, c’est toujours un grand moment que devrait vivre Isabelle Debré avec beaucoup d'émotions comme l'ont témoigné certains de ses prédécesseurs. Mais surtout, lorsque le Président du Sénat est appelé à exercer les fonctions de Président de la République, ce qui est rare, le Bureau désigne un des vice-présidents pour le remplacer provisoirement.

  • DERNIERE MINUTE : ISABELLE DEBRE SENATEUR DE VANVES VICE PRESIDENTE DU SENAT

    Désignée par le groupe UMP  ce matin lors de sa réunion hebdomadaire Isabelle Debré devrait être élue Vice Présidente du Sénat lors de la séance de Mercredi  après midi. C’est la première fpois que l’UMP désigne une femme à ce poste. Le Sénat compte 8 vices présidents (2 UMP, 2 Centristes, 3 socialistes et 1 communiste) qui forme le bureau  avec son président. Il est doté de vastes pouvoirs  sur le travail et la vie quotdienne tant des sénateurs que des fonctionnaires de la Haute Assemblée

  • INTERVIEW D’ISABELLE DEBRE, SENATEUR DE VANVES : « Si le Sénat bascule à droite au soir du 28 septembre, j’espère que nous pourrons travailler d’une autre manière ! »

    Le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré Isabelle Debré, à la veille d’élections sénatoriales qui se dérouleront demain  – où la Région Ile de France n’est pas concernée – qui pourrait permettre à la droite de reconquérir le Sénat, et de la rentrée de la Haute Assemblée le Mercredi 1er Octobre avec l’élection de son  président. 4 candidats sont en liste dont deux UMP qui s’étaient déjà affrontés voilà 3 ans, Gérard Larcher, ex-président du Sénat et Jean Piere Raffarin ex-premier Ministre de Chirac.  Occasion pour la sénateur de Vanves de nous éclairer sur les enjeux de ces élections sénatoriales, mais aussi sur son travail parlementaire à un moment où la haute assemblée sera saisie du projet de réforme territoriale, et sur le devenir de l’UMP avec le retour de Nicolas Sarkozy

    Vanves Au Quotidien - Pensez-vous vraiment que le Sénat peut re-pencher à droite à l’occasion des élections sénatoriales du 28  Septembre ?

    Isabelle Debré : « C’est un objectif que nous pouvons atteindre à conditions que les divisions ne nous pénalisent pas trop. Il faut par ailleurs rappeler que la gauche a modifié la quasi-totalité des modes de scrutin, dont celui des sénateurs, ce qui ne joue pas en notre faveur. Cela étant, les résultats obtenus aux élections municipales du mois de mars nous donnent, il est vrai, un avantage.

    VAQ -  Quelles en seraient les conséquences ? Peut-on s’attendre à des blocages comme on l’avait connu sous Mitterrand  sur certains textes ?  

    I.D. : « Si le Sénat bascule à droite au soir du 28 septembre, j’espère que nous pourrons travailler d’une autre manière ! En effet, aujourd’hui la gauche est tellement divisée qu’elle est incapable de voter les textes les plus emblématiques (loi de finances et loi de financement de la sécurité sociale,…..). Dans les circonstances exceptionnelles que nous connaissons - crise économique, déficits publics excessifs, dette de l’Etat, chômage de masse, perte de confiance en nos institutions et défiance vis-à-vis des élus – l’exécutif aurait tout intérêt à travailler avec l’opposition pour rechercher un consensus sur les dossiers les plus importants. Le nouveau Sénat aura incontestablement son rôle à jouer dans ce contexte.

    VAQ -  Quel sera votre choix pour l’élection du Président du Sénat le 1er Octobre prochain ?

    I.D.  : « Vous comprendrez bien que le vote étant secret je ne réponde pas directement à votre question. Sachez cependant que j’attends du nouveau président qu’il sorte le Sénat de  l’impasse dans laquelle la gauche l’a engagé, lui permettant de peser réellement et efficacement sur les textes du gouvernement dans le cadre d’un dialogue respectueux des prérogatives de chacun. Il faut que les CMP (commissions mixtes paritaires) puissent véritablement aboutir et ne pas toujours laisser le dernier mot à l’assemblée nationale !

    VAQ -  Sur quels textes législatifs travaillez-vous actuellement ?

    I.D.  : «  Tous les dossiers concernant les retraites, et en particuliers la situation des retraités dont les ressources sont les plus modestes, me mobilisent. De même, je m’impliquerai particulièrement, en tant qu’ancien rapporteur de ce texte, dans le débat sur les dérogations au repos dominical.

    VAQ - Quelle est votre réaction face au projet de réforme territoriale engagée par le gouvernement dont le Sénat sera saisi ?

    I.D.  : « La réforme territoriale engagée par le gouvernement n’est pas bonne. Il décide d’ériger des super-régions, envisage de supprimer les départements sauf dans la partie rurale de notre territoire et balaye les intercommunalités situées dans la petite couronne de l’agglomération parisienne alors qu’elles ont fait la preuve de leur efficacité. La logique aurait voulu que l’on réfléchisse à un projet global de décentralisation, cohérent d’un point de vue institutionnel et efficace d’un point de vue financier. Chacun sait en effet que nous devons avant tout rechercher les moyens de faire mieux avec des dotations en diminution. Les élus locaux ne sont pas hostiles, loin de là, à la réforme mais ils doivent être consultés, écoutés et respectés.

    VAQ - Comment réagit l’élue locale et la parlementaire au retour de Nicolas Sarkozy ?

    I. D. : « Son retour sur la scène politique ne faisait plus guère de doute, d’autant que l’opposition connaît de vraies difficultés à s’organiser et à proposer un contre-projet audible. Nicolas Sarkozy, avec son énergie, sa force de conviction et l’expérience qui est la sienne peut la sortir de cette situation afin de reconstruire une véritable force de proposition face à une présidence décrédibilisée et à un gouvernement bricolant au jour le jour. 

    VAQ - Est-ce que cela mettra fin à ces règlements de compte au sein de l’UMP ?

    I.D.  : Nicolas Sarkozy, entouré de personnalités comme Laurent Wauquiez, Nathalie Kosciusko-Morizet, François Baroin et d’autres, apportera, je le souhaite,  de la cohésion et je l’espère de l’unité. L’objectif est de remettre l’opposition sur de bons rails.

    VAQ - Comment cela est-il ressenti sur le terrain au niveau des militants et sympathisants UMP  ?

    I.D.  : « Les militants attendent avant tout qu’on en finisse avec les querelles d’egos et que nous construisions un véritable projet. Il en va de l’avenir de la France. Nous ne pouvons rester immobiles devant l’incapacité de la gauche à gouverner et à faire les réformes qui s’imposent.

    VAQ - Comment aujourd’hui préserver l’unité du groupe UMP, mais aussi de la majorité municipale,  face à des tentatives de débauchage de ses alliés UDI ?

    I.D.  : La question ne se pose pas en ces termes. L’UMP a une vocation naturelle à travailler avec nos amis centristes qui doivent être des partenaires privilégiés. Cette coopération est fructueuse au niveau local. Pourquoi ne le serait-elle pas au niveau national avec un véritable contrat de gouvernement passé entre les deux formations ?

    VAQ -  Comment allez-vous vous impliquer dans la campagne pour les élections régionales ?

    I.D.: Valérie Pécresse a tout mon soutien dans cette longue campagne qui l’attend. La Région peut être reprise et cela semble être le souhait de nombreux de nos concitoyens. Je serai, comme beaucoup d’autres, aux côtés de Valérie Pécresse pour l’aider à  réaliser son objectif. Elle a toutes les qualités pour y parvenir, l’expérience et la volonté de servir.