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ratp - Page 23

  • VANVES ET LA LIGNE 13 AU CENTRE DES DEBATS

    Vanves est concerné par la concertation lancée sur le projet de désaturation de la ligne 13 par le prolongement de la ligne 14 depuis le 11 Janvier  jusqu’au 12 Février 2010. Elle est pilotée par le STIF  (Syndicat des Transports Ile de France et se déroule sous l’égide d’une personnalité indépendante, Michel Gaillard, nommé garant de la concertation par la CNDP (commission Nationale du Débat Public). Le point sur les mesures prévus pour désaturer cette ligne empruntée par de nombreux vanvéens chaque jour et le débat.  

     

    L’ENJEU DE LA DESATURATION

    ET LES MESURES PRISES

     

    Le prolongement de la ligne 14 depuis son terminus actuel à Saint Lazare jusqu’à la mairie de Saint Ouen a été identifié comme la solution la plus efficace pour désaturer durablement la ligne 13 dans sa partie nord qui est la plus touchée, mais qui a souvent des impacts sur sa partie sud où se trouve Vanves, tout en limitant l’impact du chantier sur les riverains et les usagers. D’une longueur de plus de 5 km, le tracé s’étend sur les communes de Paris, Clichy (92) et Saint Ouen (93), permettant de mieux desservir des secteurs déjà denses et en cours de densification urbaine grâce à 4 stations dont Clichy-Saint Ouen avec correspondance avec le RER C, et Rome qui est encore à l’étude, offrant une correspondance avec la ligne 2 du métro. Ce prolongement devrait permettre une diminution de 25% du trafic sur la ligne 13 en heure de pointe entre les stations de la Fourche et  Place Clichy. Le coût de ce projet est estimé entre 952 et 945 ME qui pourrait être réparti entre la Région (300 ME), la ville de Paris (200 ME), les conseils généraux des Hauts de Seine et de la Seine Saint Denis chacun pour 60 ME. Il est accompagné d’autres actions :

      

    - Installation de portes palières : La station Miromesnil sera la première des 12 stations de cette ligne de métro, à être équipée de façades de quai qui s’inscrit dans une vaste opération de modernisation engagée. Elles constituent une solution pour supprimer toutes les intrusions de voyageurs sur les voies, source potentielle d’irrégularité. Elles offrent également aux voyageurs sur les quais un environnement protégé. Et elles favorisent la fluidité des échanges quai-train dans le respect du stationnement des rames (50 s) gage de régularité. Les travaux se dérouleront alors que le service voyageur sera maintenu : Préparation des quais jusqu’en Avril 2010, installation des façades de quai jusqu’en Juillet 2010. Suivront : Saint Lazare, Champs Elysées Clemenceau, Basilique Saint Denis, Saint Denis Porte de Paris, Varenne, Saint Fraçois Xavier, Duroc, Lège, Montparnasse Bienvenue et Place de Clichy.

     

    - Retournement automatique à Châtillon : Il permettra de réduire le temps de manœuvre de changement de sens des rames au terminus de Châtillon/montrouge. Ce gain de temps de 10s est suffisant pour que soit obtenu un intervalle de 95S entre les départs des trains à Châtillon à l’heure de pointe

     

    - Ouragan : En attendant la mise en service du système de contrôle continu de la vitesse des trains – OURAGAN – prévu en 2011, l’offre de transports a été renforcé avec le passage de 17 Métros supplémentaires par jour grâce au prolongement de cette ligne jusqu’à Gennevilliers voilà plus d’un an. Ouragan permettra de réduire l’intervalle entre les trains de 95s à 90S en heure de pointe sur le tronçon central, permettant une augmentation de 5,6% par rapport à maintenant, et de ramener le taux de charge à 90% sur le tronçon central et 87% sur chacune des deux branches

     

    - PCC : Le Poste de Commandes et de Contrôle Centralisé  qui réunit les différents moyens de contrôle, de supervision et de régulation de la circulation  des trains, délocalisée l’année dernière au plus prés de la ligne à Châtillon, a permis de mieux gérer la circulation des trains avec une plus grande réactivité et d’offrir aux voyageurs une information à terme encore plus efficace.

     

    UMP ET PS POLEMIQUE SUR LA 13

     

    Roger Karoutchi, président du groupe UMP à la Région a appellé le STIF à ne pas se focaliser sur un seul projet de désaturation de la ligne 13. Le prolongement de la ligne 14 vers la mairie de Saint Ouen permettra de diminuer son trafic de 25%. Mais parallèlement la double boucle de métro automatique du Grand Paris (qui doit passer par Vanves vers le Clos LMontholon) permettra de réduire près de 10% le trafic sur la ligne 13. « Ces projets achevés, la ligne 13 restera donc saturée à un niveau comparable à aujourd’hui » expliquait il ses derniers jours en constatant que les branches de cette ligne devraient accueillir d’ici 2020 prés de 65 000 habitants supplémentaires et 80 000 emplois nouveaux. Et que la ligne 14 est actuellement utilisée en heure de pointe à 93% de ses capacités. Le président du groupe UMP demande au STIF d’examiner d’autres solutions complémentaires  pour désaturer la ligne 13 et de boucler le financement du passage des rames de la ligne 14 à 8 voitures contre 6 actuellement pour accroître les capacités de cette ligne de 25%.

    Du coup, Jean-Paul Huchon, tête de liste PS et Président de la Région et du STIF,  s’est étonné de ses propos en rappelant  que « le prolongement de la ligne 14 depuis son terminus jusqu’à la Mairie de Saint-Ouen a été identifié comme la solution la plus efficace pour désaturer durablement la ligne 13, tout en limitant l’impact du chantier sur les riverains et les usagers », « que l’augmentation de la capacité des trains de la ligne 14 (passant à 8 voitures contre 6 actuellement, soit 240 voyageurs de plus par rame) est prévue dans le dossier de concertation » et que « cette solution a été acceptée par l’ensemble des collectivités (Ville de Paris, Départements de Seine-Saint-Denis et des Hauts-de-Seine) qui financent le projet. L’Etat lui même, qui a cofinancé les études avec la Région dans le cadre du Contrat de projets, l’a formellement approuvée. Et elle figure dans le plan de Christian Blanc »

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    BANQUET DES AINES, UN TRAM NOMME CITROUILLE….

     

    BANQUET : TRES CONSENSUEL

    Prés de 800 aînés ont participé dimanche au banquet du nouvel au pavillon Dauphine dont le directeur est un vanvéen. Une quarantaine se sont désistés malheureusement à cause des intempéries ou de leur santé. Beaucoup s’étaient mis sur leur « 31 », les coiffeurs de Vanves ayant eu beaucoup de travail la veille. Car nos seniors tiennent beaucoup à cet événement annuel, bien préparé, avec cars pour les emmener à la lisière du bois de Boulogne, sous un ciel très neigeux.

    Au menu : assiette de saumon avec son tarama, Magrets de canard avec haricots verts et pommes dauphine, Brie de Meaux, assiette Norvégienne avec champagne. Mais pas de galettes des rois contrairement au passé, car le déjeuner est déjà assez copieux. Bernard Gauducheau leur a souhaité la bonne année et a insisté sur la création du Grand Paris Seine Ouest qui est l’événement en ce début d’année,  sans chercher à faire polémique en ces temps des vœux plutôt consensuels. Le maire  a même reconnu, devant les élus de l’opposition présents que Guy Janvier avait eu une bonne idée en organisant le banquet du nouvel an  dans cet établissement prestigieux de la porte Dauphine qui se déroulait auparavant dans les sous sols de l’hôtel Méridien. Et chacun, à droite comme à gauche, de faire le tour des tables pour saluer les uns et les autres, et cultiver leur électorat  ?

     

    T2 : UN TRAM NOMME CITROUILLE !

    A peine inauguré le prolongement entre Issy-Val de Seine et la Porte de Versailles, et voilà que « chaque soir, à minuit, le carrosse T2 redevient citrouille une fois franchit les murs de Paris ! » selon les Verts qui contestent une restriction horaire qui montre bien que le Grand Paris n’existe pas encore dans les mœurs de la RATP. L’ensemble de ses usagers habituels et potentiels se réjouissaient de cette liaison de la Porte de Versailles à la Défense. Mais voilà, à minuit, contrairement à toutes les autres lignes de la RATP qui desservent la banlieue, le T2  s’arrête à Val de Seine, n’assurant plus que la desserte jusqu’à La Défense, « abandonnant chaque soir plusieurs centaines d’usagers des villes du nord du département desservi par le T2 en journée. Après minuit, impossible d’aller au-delà d’Issy » selon les Verts des Hauts-de-Seine. « Le développement des transports collectifs, dont nous souhaitons la poursuite, doit s'accompagner de plages horaires permettant aux populations des villes desservies de les utiliser aussi pour leurs soirées, à l’aller comme au retour ».

     

    CRUE DE 1910 : VANVES A L’ABRI

    Même si Vanves n’a pas été totalement concerné par la crue de 1910 dont on fête le centenaire – on commence à en entendre parler -  elle pourrait être concerné par les effets économiques  d’une nouvelle crue semblable comme toutes ces consoeurs du Grand Paris et de l’Ile de France. Elle s’était déroulée du 23 Janvier au 2 Février 1910, à une époque où les inondations étaient monnaie courante, beaucoup se souvenant de celles de 1874, de 1876 ou de 1882, et maintes fois en hiver, les rues étaient envahies par les eaux que refoulaient les égouts à la suite de l’exhaussement du niveau du fleuve.  Ce furent plutôt ses voisines comme Issy les Moulineaux et ses consoeurs du Val de Seine regroupées aujourd’hui au sein de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) qui furent les plus touchées. Ainsi le 29 Janvier 1910, cette crue a atteint une côte exceptionnelle attestée à Issy les Moulineaux par une inscription sous le porche du 31 rue du Gouverneur Général Eboué qui indique un niveau de 1,70 m au dessus de la chaussée. Toute la plaine fut touchée, jusqu’à la limite des rues Ernest Renan, Général Leclerc, Victor Cresson, de Verdun…. De Corentin Celton à la ferme,  avec ses rues transformées en canaux déserts, avec des passerelles de fortune établie à l’emplacement des trottoirs, des barques à fond plats, des literies entassées sur les toîts, des châssis flottants ay milieu des terrain maraîchers… deux autres ont suivis presqu’aussi graves, en 1924  et en Janvier 1955. Ce risque d’inondation existe toujours puisqu’une crûe semblable dans les Hauts de Seine toucherait 20% de la superficie du département, prés de 300 000 personnes, 2500 commerces. L’évaluation des dommages est estimée à 4 à 4  Milliards d’euros uniquement pour le département.

    Une conférence sur cette « crue du siécle » est organisée le 21 Janvier 2010 à 18H30 au musée de la carte à Jouer d’Issy les Moulineaux avec l’historien Denis Cœur, qui projetera des photographies et des images d’époques. D’autres expositions sont organisées dans des communes du Val de Seine et de GPSO : Boulogne à l’hôtel de Ville du 28 Janvier au 13 Mars, Sévres dans sa médiathéque du 20 Janvier au 8 Février 2010.