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région ile de france - Page 4

  • VANVES APPELLE A LA VIGILANCE CONTRE LE MOUSTIQUE TIGRE

    « Depuis quelques années, la saison estivale et les périodes de fortes chaleurs sont marquées par la présence du moustique tigre dont la propagation doit être limitée afin de réduire les risques de maladies » indiquait la mairie de Vanves sur son site Internet voilà quelques jours en invitant à adopter les bons gestes. Des vanvéens durant l’été s’étaient alarmés de sa propagation dans notre commune comme dans la région   

    Pour limiter les risques de propagation de la dengue, l’agence régionale de Santé (ARS) avait autorisé 6 opérations de démoustication sur le territoire francilien,  au cours de l’été dont deux dans l’Essonne (Draveil, Verrières-le-Buisson), deux dans le Val-de-Marne (Saint Mandé, Maisons-Alfort),  une à Paris dans le 13e à Paris et  une autre dans les Hauts de Seine à Colombes.  Mais plusieurs communes franciliennes avaient appelé à l’aide comme Châtillon où la maire Nadége Azzaz avait envoyé un courrier à l’ARS et les habitants d’Antony qui avaient signé une pétition recueillant prés de 2000 signatures pour que la mairie fasse intervenir l’ARS.

    Il faut savoir que dans les cas les plus grave, l’Agence régionale de démoustication (ARD), opérateur privé spécialisé dans la détection et l’élimination de moustiques en Ile de France intervient avec un traitement à base d’insecticide qui vise les lieux de repos du moustique tigre (buissons, bosquets, feuillages etc.) dans un périmètre de 150 mètres de rayon du site localisé (sur la photo à Courbevoie). Elle ne vise pas à éliminer toute trace du moustique tigre mais à réduire le risque de propagation de la dengue, maladie infectieuse dont certaines complications peuvent être sévères. Des agents revêtus de combinaisons et de masques ont ainsi pulvérisé à pied et depuis un camion un insecticide homologué et qui présente l’intérêt de se dégrader rapidement, sur tous les espaces verts, buissons et arbres, dans les endroits où se reposent les moustiques. Les rues ont été interdites au trafic dans les villes où elles sont été réalisées. Ces opérations ont été précédée d’une information auprès des habitants (porte-à-porte et distribution de dépliants dans les boites aux lettres) des zones concernées qui ont été invités à rentrer leurs plantes d’extérieur, à bien fermer leurs fenêtres, à garder à l’intérieur leurs animaux domestiques.

    Ces opérations sont menées pour réduire le risque de transmission de la dengue suite à un cas avéré, donc sous la responsabilité de l’ARS qui n’intervient que dans ce type de situation. En effet, les ARS ne déclenchent les opérations de démoustication que lorsqu'un malade est identifié et que le moustique a été présent à proximité pendant sa période de virémie. Par ailleurs, les collectivités locales ont un rôle majeur à jouer dans la lutte contre les moustiques vecteurs de maladies, que ce soit par la sensibilisation des populations ou la mise en œuvre d’actions pour éliminer les gîtes de développement des moustiques.

    Depuis le 1er janvier 2020, l’ensemble des départements du territoire métropolitain est considéré comme à risque d’implantation et de développement du moustique tigre. Et il est présent et actif dans tous les départements franciliens. Les autorités surveillent l'implantation de ce moustique en raison de sa capacité de transmettre des maladies tropicales (Zika, dengue ou chikungunya) après avoir piqué des personnes malades. Les actions de lutte anti-vectorielle sont menées par l’Agence pour empêcher la survenue d’un cas autochtone, ce qui ne s’est jamais produit dans la région. D’ailleurs, une surveillance dite « renforcée » est mise en œuvre du 1er mai au 30 novembre correspondant à la période d’activité du moustique tigre.

  • SENATORIALES : LE MAIRE DE VANVES A UN SIEGE D’ETRE SENATEUR

    Les centristes ne s’en sortent pas trop mal dans les Hauts de Seine : la liste UDI conduite par Hervé Marseille gagne un siége supplémentaire par rapport à 2017 puisqu’il n’en avait qu’un, avec l’élection d’Isabelle Florennes, fille du doyen du sénat, Jean Marie Vanlerenberger (UDI), 84 ans, sénateur du Pasde Calais, compagnon de route de François Bayrou avec qui, il a créé le MODEM. Elle a récupéré le siége de Philippe Pemezec (LR), sortant malheureux, ex-maire du Plessis Robinson,  alors que les sortants LR Roger Karoutchi et Christine Lavarde sont reconduits. Bernard Gauducheau, troisiéme sur la liste UDI n’a pas été élu, mais d’ici 2029, il se pourrait bien qu’il accéde à un siége de la chambre haute s’il advenait que Hervé Marseille entre au gouvernement.  D’autant plus qu’au niveau national, le rééquilibrage est favorable au groupe de l'Union centriste qu’il préside qui espère «enrichir ses troupes et atteindre la soixantaine de membres», les Républicains qui ont perdu 5 siéges, lui reprochant de chercher de négocier davantage avec le gouvernement. Il se retrouve dans la position d’Isabelle Debré qui n’avait pu ête élue à cause des 4 listes LR dont une conduite par Philippe Pemezec qui n’a pas été réélu à cause des centristes et de la dissidente Marie-Do Aeschlimann qui a été élue sur une liste divers droite. Deux autres sortants sont reconduits : Pierre Ouzoulias PC) et Xavier Iacovolli (Renaissance)

    Les résultats des élections sénatoriales ont confirmé dimanche la stabilité de la Chambre haute, dominée par la droite et le centre, et les difficultés des macronistes, dans un scrutin marqué par le retour du Rassemblement national au Palais du Luxembourg, avec trois élus. «Ce renouvellement sénatorial conforte la majorité sénatoriale de la droite et du centre», s'est réjoui Gérard Larcher (LR), réélu à 74 ans pour un sixième mandat dans les Yvelines, avant une reconduction plus que probable à son poste de président du Sénat le 2 octobre. «Le Sénat continuera à être ce contre-pouvoir indispensable à la démocratie »  a-t-il ajouté.

    L’Ile de France a réservée quelques surprises :  Pari gagné dans la capitale où le rassemblement de la gauche (avec 54n,88%) envoie au palais du Luxembourg huit des douze sénateurs parisiens, pendant que la droite divisée obtient quatre sièges. L'ancien candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot fait ainsi son entrée au Sénat tout comme le communiste Ian Brossat, avec la socialiste Colombe Brossel et l’écologiste Anne Souyris, tous les trois maires adjointsd’Anne Hidalgo qui devra modifier son exécutif. Le macroniste Julien Bargeton est battu, ainsi que le sarkozyste Pierre Charon. Dans le Val de Marne les LR n’ont pas obtenu un 3éme siége espéré après avoir remporté 4 villes communistes aux dernières municipales et un département tombé à droite aux dernières cantonales, un dissident PS ayant été élu. Ni dans les Yvelines avec un cinquiéme siége, où Gérard Larcher (LR) rempile pour un sixième mandat. Par contre la Seine et Marne a vu l’élection de l’un des 3 sénateurs RN avec Aymeric Durox

  • LA RENTREE POUR LE MAIRE DE VANVES AU CONSEIL REGIONAL OU LE GROUPE UDI EST A L’INITIATIVE D’UN CHOC DE DECENTRALISATION

    C’était la Rentrée hier au Conseil régional où Bernard Gaducheau siégeait alors que le Roi Charles III arrivait à Paris Il était accueilli par Emmanuel Macron  à l’Arc de Triomphe avec cérémonie de ravivage de la Flamme à laquelle participait un vanvéen, Paul Guillaud, président de l’UNC mais aussi commissaire à la Flamme (que l'on aperçoit à gauche du roi sur la photo)

    Les conseillers régionaux ont commencé très fort en votant 40 propositions pour « un choc de décentralisation » dont le groupe UDI, dont fait parti le maire de Vanves, est à l’initiative puisque Jean François Vigier, son président,  a animé pendant un an un groupe de travail sur ce thème. Il avait d’ailleurs présenté quelques unes de ses mesures dans une tribune paru dans le Figaro fin Août et signé avec Valérie Pécresse : « Nous n’en pouvons plus de voir l’État perdre pied dans les territoires alors qu’il se disperse dans l’accessoire, en étouffant par exemple les élus locaux par un contrôle a priori et a posteriori au moindre ravalement de façade dans une école primaire. Résultat: l’État assume de plus en plus mal les missions régaliennes qu’il est pourtant le seul à pouvoir assurer » expliquaient ils. Comme l’a encore expliqué le président du groupe UDI, ils ont ressorti « une disposition passée sous les radars » : un droit de saisine des Régions, qui leur permet de demander à l’État l’exercice de compétences nouvelles, ou la modification de dispositions législatives et réglementaires s’appliquant dans un territoire…. En l’occurrence l’Ile de France  

    Les médias s’en sont fait l’écho ces jours-ci sur un SMIC régional  qui serait adapté au coût de la vie très élevé en Ile de France. Il serait ainsi  augmenté de 9% . À l'heure actuelle, le smic est de 1 747,20 euros brut par mois et pourrait, si cette proposition venait à être validée, passer à 1904,44 euros brut par mois pour les Franciliens. Mais Valérie Pécresse tempère néanmoins ses propos et ne souhaite pas pour l'heure « s'engager sur ce chiffre » de 9 %, tant qu'il n'y a pas eu de « discussion avec les partenaires sociaux ». Il n’en reste pas moins que certaines propositions décoiffent avec : la régionalisation de Pôle emploi et des aides aux PME en font évidemment partie. L’expérimentation d’une régionalisation de la gouvernance des règles de l’assurance-chômage, le transfert des moyens de l’Agence nationale de l’habitat avec MaPrimeRénov’ « pour nous laisser dans la Région la plus dense de France accélérer la rénovation des passoires thermiques »,

    Ils proposent une véritable gouvernance partagée du système éducatif, comme en Allemagne avec la gestion totale des lycées professionnels et la création d’écoles primaires régionales sous contrat avec l’État et de lycées régionaux autonomes dans les quartiers prioritaires de la ville, avec une liberté et une autonomie assumée dans le recrutement des enseignants et le projet pédagogique. Le transfert des routes nationales et des autoroutes à IDF Mobilités qui est devenu « une évidence pour créer davantage de synergies avec les transports en commun », mais aussi  de la  réglementation des taxis et des chauffeurs VTC à IDF  Mobilités.  Enfin, les présidences de l’AP-HP et de l’ARS pourraient être confiées à la Région  « Notre démarche n’est pas un acte de défiance à l’égard du gouvernement: c’est une main tendue pour initier en partenariat un choc de décentralisation puissant. L’État incapable de se réformer de l’intérieur laisserait les territoires agir en proximité pour apporter des réponses spécifiques, innovantes et différenciées aux réalités vécues de leurs citoyens, libérant les Français d’une bureaucratie qui les inhibe et les étouffe. Toutes les révolutions françaises ont commencé en IDF : nous proposons au gouvernement de lancer la révolution girondine depuis l’IDF » expliquaient ils