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région ile de france - Page 21

  • VANVES ET LES ELECTIONS REGIONALES : LES MARCHEURS VANVEENS ONT PARTICIPE AU PROGRAMME

    Une des particularités des marcheurs durant cette campagne régionale, est d’avoir construit le programme de la liste LREM conduite par Laurent Saint Martin grâce à une consultation  de la base au cours de ses derniers mois. Grâce à une participation de chaque antenne LREM communale et départementale qui ont identifié des envies pour les renforcer à partir de 10 thémes avec une proposition forte et plusieurs mesures (150 propositions au total ) présentés dans un fascicule de 32 pages.  Certaines sont connues de tous car Laurent Saint Martin s’est déjà longuement exprimé dessus dans les médias comme la création d’une police régionale pour renforcer la sécurité dans les transports et aux abords des lycées, le lancement d’un fonds d’épargne populaire pour que les Franciliens puissent investir au service de leur Région, le reste à charge de 30% pour les particuliers à l’achat d’un véhicule électrique, la mise en place d’un revenu d’urgence de 500€ pour 40.000 jeunes franciliens en situation de précarité»

    Vanves en Marche a largement participé à la construction des 154 propositions qui constituent le programme Envie d'Ile-de-France à travers des réunions dédiées du Comité qui avait constitué des groupes de travail, des réunions avec les Comités de GPSO, la participation aux différents Groupes de Travail Départementaux. Plusieurs propositions soutenues par Vanves en Marche ont été retenues : La mise en place dans chaque ville un référent d'aide à l'orientation pour accompagner nos lycéens dans leur choix d'avenir en lien avec les acteurs économiques du département. La création d’espaces de co-working pour aider les jeunes entrepreneurs dans leur projet avec un accompagnement renforcé et du coaching. L’application de clauses dans les appels d'offres de la Région prévoyant le respect par les entreprises des obligations d'accueil d'apprentis et d'alternants. La création de 5 000 emplois dans les structures de l'économie sociale et solidaire avec une aide de 2 000 € par emploi créé. Le déploiement de Conseillers Europe dans chaque département, en appui des entreprises et des collectivités. Enfin, arriver à ce que, au moins 1 lycée sur 5,  soit 100 % inclusif d’ici la fin de mandature, en garantissant à chaque lycéen en situation de handicap une place dans un établissement près de chez lui.

  • VANVES ET LES ELECTIONS REGIONALES : UN AVANT GOUT DE LA PRESIDENTIELLE

    En cette double campagne électorale, départementale et régionale, moins de quinze jours avant le 1er tour, les vanvéens voient sur le terrain, les différents binômes candidats au conseil départemental, et à la TV, les différentes têtes de listes candidates au conseil régional dont ils viennent de recevoir la propagande (les professions de foi) par courrier. A Vanves, trois élus sont candidats, le maire Bernard Gauducheau sur la liste de Valérie Pécresse (Libres-LR-UDI-Modem) conduite par Philippe Juvin dans les Hauts de Seine, Gabriel Attal, porte parole du gouvernement qui endosse son costume de «Monsieur Risposte» en vu des présidentielles,  avec Jean Cyril Le Goff, tous les deux conseillers municipaux d’opposition  sur la liste de Laurent Saint Martin (LREM) coduite par Aurélie Taquillain dans le 92 et le député Thierry Solége conseiller à l’Elysée qui manoeuvre en vu des présidentielles. Ces élections régionales, comme le Blog va s’y intéresser cette semaine, après avoir présenté les binomes candidats au Conseil Dépatemental, sonnent comme un avant goût de l’élection présidentielle

    Pour la présidente Valérie Pécresse (LR) qui fait face à une opposition éclatée, le scrutin est un tour de chauffe de l'élection présidentielle. Les scores seront scrutés de près à un an de l'échéance présidentielle. Le dernier sondage en date, réalisé par l’Ifop publié le 23 mai par le JDD, donne une nette avance, au premier tour, à Valérie Pécresse (33%), devant Jordan Bardella (16%), Laurent Saint-Martin (15%) et Julien Bayou (11%). Audrey Pulvar et Clémentine Autain étaient créditées à cette date de 10% des intentions de vote. La présidente sortante, a un discours bien rodé qui tourne autour «des valeurs de la République». Une victoire la propulserait à un rang de présidentiable également. Son ambition est à peine masquée, même si elle ne veut pas brûler les étapes. Elle a prévenu en avril qu’un échec à ces élections «sonnerait comme une fin de carrière politique» pour elle. Mais elle reste la principale favorite. Parmi ses principaux thèmes de cette campagne figurent les transports (gratuité, avenir du périphérique parisien...), le logement, la relance économique régionale ou encore la sécurité. 

    L'Elysée voit en elle une concurrente, et le candidat de la majorité, Laurent Saint-Martin (LREM)  a pour mission d'affaiblir la position de cette rivale. Le score d'Audrey Pulvar (PS) conditionne la candidature d'Anne Hidalgo.  Mais les sondages ne décollent pas pour elle, ce qui «plombe» la maire de Paris. Julien Bayou (EELV)  a changé de look et a troqué son pull pour une cravate et des cheveux courts, afin que son parti soit encore plus pris au sérieux pour l'élection présidentielle.  Mais plus le premier tour approche, plus les candidats s’inquiètent : qui va aller voter aux élections régionales en Ile-de-France ? D’autant qu’aux législatives partielles, à Paris seulement 15,5% des électeurs se sont déplacés dans le XXe arrondissement.

  • VANVES ET LE COVID-19 : Les Franciliens fortement affectés, mais de façon inégale

    A un moment où le bilan s'éleve à plus de 99.135 morts dans l’hexagone depuis le début de la crise selon Santé Publique France, et où la barre du million de décès a été franchie en Europe, fortement commenté dans les médias et la presse écrite, 10 pages dans Le Monde de Jeudi,  l’Institut Paris Région penché s’est justement sur la mortalité dû au Covid-19 dans notre région : «Avec 11 300 décès supplémentaires lors de la première vague du printemps 2020 (11 Mars -10 Mai 2020), cette crise sanitaire a remis sous le feu des projecteurs les fortes disparités et inégalités socio-spatiales des territoires face à la mortalité : +110 % d’augmentation de la mortalité en Seine-Saint-Denis lors de la 1ére vague, +74 % d’augmentation de la mortalité dans l’Essonne lors de la 2e vague, fin 2020» explique cet organisme régional dans un article publié sur son site internet couplé avec un autre qui explique que, dans le même temps, l’exception francilienne en matière de naissance : «Avec environ 80 000 naissances de plus que de décès en 2020, -  près de 172 000 naissances pour un peu plus de 92 000 décès en 2020  - l’excédent naturel francilien fait de plus en plus figure d’exception en Europe comme en France. Son niveau reste élevé, en dépit de la baisse de la fécondité et des naissances, mais aussi de la pandémie de Covid-19 qui a particulièrement frappé l’ÎDF»

    La première vague a été particulièrement virulente avec 11 300 décès supplémentaires en IDF par rapport à ceux comptabilisés sur la même période au cours des cinq dernières années. La région a connu une hausse de 79 % des décès, contre 48 % dans la région Grand Est et 22 % pour l’ensemble de la France. Le nombre de décès lors de la première vague a même presque doublé (+97 %) chez les Franciliens âgés d’au moins 75 ans. Lors de la deuxième vague, entre septembre et fin décembre 2020, le nombre de décès en IDF a augmenté à nouveau (+18%) , sans atteindre les niveaux observés durant le premier confinement. Pour autant, l’épidémie est loin d’être terminée et sa trajectoire peut encore surprendre. En mars 2021, l’ÎDF  était une nouvelle fois brutalement touchée par une troisième vague, sans avoir éprouvé un reflux important des cas de la deuxième vague en janvier et février.

    Si tous les départements franciliens ont vu leur nombre de décès augmenter pendant le premier confinement, la Seine-Saint-Denis a été la plus touchée, puisque les décès ont plus que doublé par rapport aux cinq années précédentes (+110 %). Dans les autres départements, le progressions ont aussi été très conséquentes :  +92 % dans leVal d’Oise, +85 % dans les Hauts de Seine,  et +84 % dans le Val de Marne.  Quant au début de la deuxième vague, il a frappé plus fortement l’Essonne (+74%), les Yvelines (+67%)  et le Val-d’Oise  (+63 %). En revanche, au cours de cette période (septembre-décembre) un recul de la mortalité a été observé dans les Hauts-de-Seine (-13 %) et en Seine-et-Marne (-10 %).

    Les fortes disparités de surmortalité en période de Covid-19 décrites sont le reflet d’inégalités socio-spatiales de santé largement connues, documentées et particulièrement marquées en région ÎDF. «Il est aujourd’hui démontré que le risque de développer une forme sévère de la Covid-19, voire d’en décéder, est fortement lié à l’âge, au sexe, mais aussi aux maladies chroniques préexistantes, telles que l’hypertension, le diabète ou l’obésité. Il dépend par ailleurs de facteurs comme la taille des ménages et les conditions de logement, qui augmentent le risque de transmission du virus au sein d’un même foyer. La situation professionnelle est également discriminante : au printemps 2020, plus de 765 000 «travailleurs clés» franciliens n’ont pu être confinés du fait du caractère indispensable de leur activité. Il s’avère que la plupart de ces facteurs touchent particulièrement les populations les plus défavorisées et, par là même, les territoires où elles résident en majorité» a-t-il constaté. C’est en Seine-Saint-Denis que la part des travailleurs clés dans l’ensemble des actifs résidents est la plus élevée (18 % en 2017), «La pandémie de Covid-19 risque de conduire à une aggravation des inégalités socio-spatiales de santé préexistantes »