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région ile de france - Page 2

  • DES TAXIS VOLANTS AU DESSUS DE VANVES ! LA VILLE N’A PAS ETE CONSULTEE !

    Il a été beaucoup question de taxis volants cette semaine dans les médias. Et pour cause !  Une enquête publique se déroule jusqu’au 8 décembre sur ce projet  d’expérimentation de taxis volants lancé par ADP (Aéroports de Paris), avec ses partenaires,  le constructeur allemand Volocopter et la région ÎDF : Ils veulent profiter de la vitrine des JO pour faire circuler de façon expérimentale des taxis volants électriques sur trois lignes aériennes – de mai à décembre 2024 -  dont une reliant l'héliport d'Issy-les-Moulineaux à une barge sur la Seine située près de la gare d'Austerlitz, l’autre entre les aéroports de Roissy Charles de Gaulle et du Bourget,  l'objectif étant officiellement «d'expérimenter une nouvelle offre de mobilité en zone urbaine très dense». Mais voilà, si la ville de Paris a été consultée, ce n’est pas le cas des communes riveraines comme Issy les Moulineaux, Montrouge Gentilly, Le Kremlin Bicêtre… et Vanves qui ne pourra pas donner son avis à l’occasion du prochain conseil municipal du 6 Décembre

    «A l’occasion de cette enquête, nous apprenons qu’une liaison entre l’héliport d’Issy les Moulineaux et la gare d’Austerlitz doit survoler, dans Paris, la Seine puis le boulevard périphérique à cheval sur les communes de Paris, Ivry-surSeine, Le Kremlin-Bicêtre, Gentilly, Montrouge, Malakoff, Vanves et Issy-les-Moulineaux. Aucune des communes de banlieue traversée n’a été informée préalablement de ce projet et toutes sont exclues du périmètre géographique de la présente enquête publique. C’est inacceptable ! Pourtant, les taxis volants survoleront les territoires que nous représentons et leurs habitants à une hauteur de 150 mètres au-dessus des obstacles au sol. Trois décollages-atterrissages par heure sont prévus au maximum sur une plage horaire de 10 heures par jour, soit 1900 vols durant la phase d’expérimentation de 8 mois.» ont réagis les maires de certaines de ses villes,  Jacqueline Belhomme (Malakoff),  Philippe Boussyou (Ivry),  Jean-Luc Laurent ( Kremlin-Bicêtre),  Patricia  Tordjman (Gentilly)…Mais celui de Vanves, ni d’Issy les Moulineaux. Il est vrai que ce sont tous des élus de gauche comme la majorité à Paris

    Les élus parisiens l’ont rejeté en dénonçant un projet «absurde» et une «aberration écologique» : «C'est un gadget inutile, polluant et réservé aux ultra-privilégiés pressés» ont-ils déclaré en critiquant l'impact environnemental « très fort » qui émanerait de la hausse du trafic aérien. L'Autorité environnementale (AE) française, début Septembre, avait jugée «incomplète» l'étude d'impact de la future base expérimentale de taxis volants prévue sur la Seine, dite «vertiport», mettant en cause la pollution sonore et visuelle, la consommation d'énergie et le risque pour la sécurité des passagers comme des parisiens.  «A l’occasion de cette enquête publique, nous exprimons notre stupéfaction et notre inquiétude. Comment un tel projet peut être mené sans tous les Maires des communes survolées ? Sans être opposés par principe à cette technologie, nous restons dubitatifs que cette première mondiale se déroule dans une des zones les plus denses du pays avec une densité comprise entre 10 451 et 27 238 habitants par km² » expliquent quelques maires des villes concernés.

    «Par ailleurs, malgré les données qui se veulent rassurantes concernant le bruit, l’exposition des populations et du milieu naturel à des bruits supplémentaires s’avère difficilement acceptable. Nous constatons en effet qu’une bande de 110 mètres de large sera exposée, au sol, à 60/65 décibels à chaque passage d’aéronef, malgré une altitude de 150 mètres de l’engin. Si l’on peut admettre que ce bruit sera couvert par le tarif routier en journée, nous doutons que cela se vérifie le dimanche et au mois d’août, moments de respiration dans la ville. De plus, l’impact des survols sur la sécurité routière est occulté. Alors que la fréquentation du tronçon du boulevard périphérique compris entre la Porte d’Italie et celle de Bercy dépasse 300 000 véhicules par jour, comment ignorer les conséquences pour les automobilistes qui pourraient être distraits par ces engins augmentant les risques d’accidents sur cet axe stratégique ? » s’interrogent ils en invitant la population à se saisir de l’enquête publique, et décidé à déposer respectivement des contributions pour que « le projet soit abandonné au profit d’investissements utiles au plus grand nombre et non à quelques-uns ». Qu’en est il à Vanves ?

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE AUTOMNALE

    Quel week-end du 11 Novembre ! Avec cette commémoration du 105e anniversaire de l’armistice qui a vu samedi une forte participation des jeunes grâce au collége Saint Exupery et a bénéficié d’une éclaircie ensoleillée bienvenue dans cette grisaille qui a marquée ces deux  jours. Puis le lendemain, dimanche, avec cette manifestation contre l’antisémitisme entre les Invalides et le Sénat à laquelle de nombreux vanvéens ont participé: «Face à la montée de l'antisémitisme dans nos communes, comme à Vanves, je défile aujourd'hui aux côtés de Yael Braun Pivet et Gérard Larcher à la marche contre l’antisémitisme. Ensemble luttons contre l’antisémitisme a tweeté le maire de Vanves présent à la Manifestation avec des maires adjoints de Vanves. «Juste être ensemble pour lutter contre les haines, TOUTES les haines » a tweeté Séverine Edou présente avec Isabelle Debré, présidente de l’Association l’Enfant Bleu, Françoise Saimpert, ex-maire adjoint de Vanves,  Claire Guichard député Renaissance  de la 10e circonscription  (sur la photo) qui avait tweeté :  «A l’appel de Yael Braun Pivet et Gérard_larcher, nous étions plus de 100 000 à marcher ce jour. Députés, élus locaux, citoyens tous unis avec un seul mot d’ordre : Non à l’antisémitisme. Ensemble défendons les valeurs de notre République

    Deux temps forts de cette semaine passée où les vanvéens ont pu savoir grâce aux médias, l’origine de ces tags antisémites perpétrés par une même équipe à Paris et en Ile de France sous influence russe grâce à des hackers dont l’objectif est d’affaiblir les pays occidentaux et d’ajouter de l’huile sur le feu.

    Durant cette semaine qui s’ouvre, il sera intéressant de suivre ce qui se passe du côté du Conseil de Paris qui se réunit toute cette semaine à l’hôtel de ville. Il pourrait délibérer sur un nouvel contrat entre Vanves et Paris pour gérer ce no man’land de la rue Louis Vicat  délaissé et mal entretenu depuis des années, si un accord est intervenu entre les deux villes après de multiples réunions : «Ça fait des années qu’on prévient Paris que l’entretien de son territoire, au-delà du périphérique, laisse à désirer. Il y a par exemple des nids-de-poule sur la chaussée. Il serait bienvenu que la Ville y apporte une attention plus importante» expliquait  Bernard Gauducheau dans le Parisien voilà quelques temps alors que la ville de Vanves avec GPSO s’est lancé dans un projet de requalification de la partie vanvéenne de cette voie, avec la rue piétonne A.Comte présenté lors de la dernière réunion publique du quartier du Plateau : « Sur la forme, la Ville nous a dit qu’elle allait entretenir, mais dans les faits, il n’y a rien qui se passe. On demande que le territoire Grand Paris Seine Ouest (GPSO) puisse prendre en charge ces espaces publics si c’est trop compliqué pour Paris, et que l’on se mette d’accord sur les financements car il est hors de question que ce soient les communes limitrophes qui paient », prévient le maire de Vanves.

     

    Mardi 14 Novembre

    A 18H à l’espace Giner : Vernissage de l’exposition « Simon a du talent » présentée par l’association Simon de Cyréne. Les créations sont réalisées par les résidents de l'association. 

    Jeudi 16 Novembre

    A 9H au Conseil Régional : B.Gauducheau participe à la séance plénière où se dérouleront le DOB 2024 et une audition du préfet de région

    Vendredi 17 Novembre

    A 19H à Saint François d’Assise : La paroisse organise le  « diner des nouveaux »  après la messe pour permettre aux nouveaux paroissiens de rencontrer les autres

    Samedi 18 Novembre

    A 18H au terrain de pétanque (rue J.BLeuzen) : Assemblée Générale de la section  pétanque du  stade de Vanves

    Dimanche 19 Novembre

    A 18H à Panopée : Conférence de la LICRA-vanves sur le théme « la laicité dans les établissements scolaires » avec Bernard Ravet, président de la commission éducation de la LICRA

  • HARCELEMENT SCOLAIRE : VANVES N’EST PAS A L’ABRI COMME EN TEMOIGNE UNE MERE D’ELEVE

    « Un ministre qui se fait le témoin de l’horreur qu’il a subie pour que les milliers d’enfants encore aujourd’hui victimes de harcèlement scolaire puissent reprendre espoir. Merci Gabriel Attal pour ces mots forts et cette lutte ininterrompue contre ce fléau ! »a tweetée Claire Guichard, sa député-suppléante à la suite de la diffusion de cette interview du ministre de l’éducation nationale dans « Sept à huit » sur TF1, dimanche soir, qui a beaucoup ému les téléspectateurs qui l’ont regardé.

    Le ministre de l’Education Gabriel Attal, qui a fait de la lutte contre le harcélement l’une de ses priorités, a raconté avoir lui-même subi « un déferlement d’injures et d’insultes  à  la fin du collège. Ca a duré plusieurs mois et ça a été très violent  J’avais 14, 15 ans. C’était un élève de l’établissement qui avait ouvert ce site sur lequel il fallait mettre des commentaires sur le physique des élèves. C’était « pédale, tafiole, tarlouze », donc je pense que c’était sur une orientation sexuelle supposée à l’époque puisque je n’en parlais pas autour de moi », a déclaré le ministre de 34 ans, qui a fait sa scolarité dans la réputée École alsacienne à Paris.  «Ce qui était dur pour moi, mais ce qui l’est aujourd’hui aussi pour beaucoup de jeunes, c’est parfois le sentiment qu’on n’a personne à qui en parler », a-t-il observé, disant avoir ressenti « de la souffrance. Si j’ai à ce point à cœur de m’engager sur le harcélement scolaire, c’est peut-être parce que le fait d’avoir vécu des injures, ça a forgé quelque chose» a insisté Gabriel Attal, qui veut faire passer le message qu’« il y a une fin à la souffrance ».

    Ce témoignage a pris un relief particulier à quelques jours de la journée nationale de lutte contre le harcélement scolaire, le 9 Novembre, instituée depuis 2015 le premier Jeudi qui suit les vacances de la Toussaint. Occasion pour les communautés scolaires et leurs différents partenaires d’organiser diverses manifestations au sein des écoles, des collèges et des lycées ou plus largement à l’échelle locale : conférences, séances de sensibilisation, expositions, jeux de rôles, ateliers de coopération, présentations d’ouvrages dans les CDI. Le gouvernement a annoncé depuis l’été une série de mesures à l’école, dont la possibilité de changer d’établissements les élèves harceleurs. « Plusieurs dizaines (...) ont dû changer d’établissement parce qu’ils harcelaient un camarade » a-t-il indiqué. L’Assemblée nationale, dans le cadre de l’examen des crédits de l’Education nationale dans le budget 2024, a adopté vendredi dernier un amendement prévoyant d’affecter 30M€ à la création de brigades anti-harcèlement au sein des académies. En Ile de France, la Région soutient les associations venant en aide aux victimes de harcèlement : 50 établissements ont menés des actions de sensibilisation. La Région va créer un module de formation  pour les jeunes, leurs parents, le personnel médico-social

    A Vanves, ce témoignage a eu une répercussion particulière parce que d’une part Gabriel Attal est un vanvéen, conseiller municipal d’opposition depuis 2014 et d’autre part une mére de famille vanvéenne a raconté dans le Parisien du 25 Septembre dernier le calvaire de son fils de 9 ans à l’école qui s’est fait agresser violemment par un autre éléve mais aussi la réaction du  rectorat de Versailles qui lui a envoyé un courrier similaire à celui envoyé aux parents de Nicolas - qui s’est suicidé – la menaçant de poursuites : « Il m’a fallu onze jours pour avoir un rendez-vous avec la directrice. Onze jours sans aucune information. J’ai insisté, mais elle me répondait par texto qu’elle avait autre chose à faire » témoignait-elle. «Comme je sentais que c’était compliqué, je ne voulais pas que ce soit ensuite parole contre parole. J’ai donc demandé à l’inspectrice de l’Éducation nationale du secteur d’être présente lors de notre échange. Elle peut témoigner qu’à aucun moment je n’ai élevé la voix, et qu’il n’y a eu aucun incident lors de cet échange. Ça s’est bien passé. L’inspectrice a tenté de faire dire à la directrice pourquoi elle n’avait rien vu. De mon côté, j’ai insisté sur les incohérences de l’école dans la gestion de l’agression » déclarait elle en ajoutant :« Je me suis sentie très seule face au système. En tant que parent, on se sent tout petit »

    Mais ce qui est terrible face à tous ces événements que nous vivons actuellement, c’est que ce harcélement n’a plus de limite. Né d’un père issu d’une famille d’origine juive et d’une mère chrétienne russe orthodoxe, le ministre a indiqué sur TF1 avoir reçu « des courriers, des injures, des messages sur les réseaux sociaux » à caractère antisémite, d’autres lettres de menace depuis l’interdiction de l’abaya et être toujours la cible d’attaques homophobes. Il assure s’être « vraiment forgé une carapace par rapport à tout ça ».