Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

police municipale - Page 4

  • REUNION PUBLIQUE DU PLATEAU : SECURITE ! QU’EST-CE QU’ON ATTEND POUR AGIR ?

    Après l’exposé très clair de M.F. Goloubtzoff, maire adjoint adjoint chargé de la Sécurité, un débat s’est engagé avec les participants.  « On ne veut pas d’une ville où on a peur de sortir à cause de ses regroupements. Lorsqu’on voit une police municipale qui s’arrête à 18H  alors que justement ces jeunes arrivent ! Qu’est-ce qu’on attend pour agir ? »… « On vous invite à venir voir ce qui se passe entre 19H et 2 à 3H du matin ! Que fait ont maintenant ? » ont demandé des riverains en souhaitant la disparition de ce banc rue Jean Jaurés. « Le Conseil de quartier a souhaité son maintien. Il faut penser aux gens qui ont du mal à se déplacer. Et des vanvéens en demandent » ont répondu le maire et son adjointe. « Mais que font les parents ? » demande une participante. « On ne peut pas obliger les jeunes à suivre les activités proposées par le club Prévention et l’Escal » a fait constater Pascale Kaazan, maire Adjoint, le maire demandant l’âge de ces jeunes : 18 Ans ! « Mais ce sont des adultes ! »

    « Je ne veux pas minimiser le sujet. Mais ces problèmes étaient sans commune mesure auparavant. La écurité des biens et des personnes appartient à l’Etat. La police municipale a été renforcée dans certaines viles qui ont le doigt dans l’engrenage d’une police « bis ». Je préfére une police municipale complémentaire  avec des contrôles. En aucun cas, elle n’est préparé à des situations difficiles comme la police nationale. Je le dis : A chacun son boulot ! Depuis plusieurs mois, j’interviens pour demander des moyens supplémentaires. Lorsque le nouveau commissariat à été réalisé avec l’aide du Conseil Général des Haut sde Seine à l’époque, il devait accueillir 120 policiers. On a eu, les jours de grand vent, jusqu’à 105 agents avec une BAC. Aujourd’hui, nous en sommes à 65 policiers » précise Bernard Gauducheau. « Mais à Clamart, le maire a asséni la situation » lance alors une participante. « Ce n’est pas en recrutant des policiers municipaux qu’on régle les problémes de l’Etat » lui répond il en ajoutant « ce n’est pas la majorité des jeunes de Vanves qui posent un problème, mais une minorité, une poignée seulement qui créé et provoque des incivilités avec des comportements peu sérieux. ! ». Un participant propose alors d’avoir recors à des services privées de sécurité pour surveiller certaines zones avec des chiens. « La ville utilise parfois, lors de périodes chaudes, ses services privés de sécurité en liaison avec la police nationale » révéle maire

  • RODEOS SAUVAGES A VANVES : UNE AFFAIRE DE POLICE…NATIONALE

    «Cet été, le temps des rodéos sauvages est revenu à Vanves : moteurs résonnant dans tout le quartier, figures acrobatiques en début de soirée.  Les riverains du quartier du Plateau étaient exaspérés, fatigués par le vrombissement des motos et quads lancés à pleine vitesse rue Jean Jaurès, rue Sadi Carnot au risque de blesser grièvement des piétons. A cela s'ajoutait des agressions verbales à l'encontre de Vanvéens qui osaient s'opposer aux motards» a constaté Valérie Mathey (PS) alors que le 26 juillet dernier, le Sénat a adopté la proposition de loi de l'Assemblée Nationale renforçant l'arsenal législatif permettant de lutter plus efficacement contre les rodéos motorisés. « Pouvez-vous nous dire, Monsieur le Maire, dans quelles mesures, la police municipale et vous, pouvez intervenir  sur ce type d'incivilités  puisque la police nationale ne se déplace pas  pour ce type d'infraction ?» a-t-elle demandé lors du conseil municipal de mercredi dernier dans le cadre des questions orales

    «Cette pratique des rodéos sauvages en deux roues est effectivement en recrudescence dans la plupart des Communes situées en agglomération urbaine. Les forces de police ont ainsi relevé 8 700 faits de ce genre en 2017, soit une hausse de + de 20 % en un an. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’incivilités comme vous le mentionnez mais de véritables délits puisque c’est effectivement ainsi que les caractérise la loi 2018-701 du 03 août dernier qui tente de donner de nouveaux moyens juridiques pour lutter contre ces pratiques. Malheureusement si l’octroi d’un arsenal juridique représente bien un progrès il reste lettre morte s’il ne s’accompagne pas d’une réelle volonté d’accorder les effectifs policiers pour le faire appliquer. Vous soulignez que la Police Nationale ne se déplace pas pour ce type de fait ce qui n’est pas exact car lorsqu’ils disposent de fonctionnaires en nombre suffisant les forces de l’ordre interviennent» a répondu Marie François Goloubtzoff, adjointe au maire à la Sécurité. «Depuis le vote de la loi, les agents du commissariat de Vanves-Malakoff ont ainsi saisi une mini moto, comme la loi le leur permet et son utilisateur fait l’objet de poursuites. Toutefois, il convient pour les policiers de rester très vigilants car face à ce phénomène, les forces de l’ordre savent que l’interpellation des auteurs en flagrant délit est très délicate : ils risquent une course poursuite qui peut malheureusement mener à un accident. C’est la raison pour laquelle, les interventions pour contrer les rodéos sauvages mobilisent des effectifs importants et ceux du commissariat de Vanves-Malakoff sont aujourd’hui loin d’être suffisants » a-t-elle reconnu.

    Occasion de rappeler que le Maire s’élève depuis des années contre la baisse régulière du nombre de postes pourvus dans la  circonscription de police de Vanves/Malakoff. «La dernière intervention auprès du Préfet de Police date de juin dernier mais elle n’a donné lieu à aucune mesure concrète. Bien au contraire, le commissariat de Vanves-Malakoff a commencé la rentrée avec un effectif inférieur d’un tiers à ce qu’il était il y a quelques années. La Police Municipale ne peut s’engager dans une action globale de lutte contre les rodéos sauvages puisque cela relève des prérogatives de l’Etat. Nous allons toutefois mettre le maximum de moyens à disposition des forces de l’ordre et l’extension de notre système de vidéo-surveillance en fait partie tout comme notre projet de vidéo-verbalisation. Notre investissement en hommes et en moyens ne peut malheureusement pas dépasser certaines limites car il se traduit automatiquement par des charges supplémentaires pour les contribuables. Il y a bien évidemment la limite financière mais aussi une autre limite que nous ne souhaitons pas franchir : celle des fonctions régaliennes liées à la sécurité qui sont et doivent rester le domaine de l’Etat ».

  • UNE ETUDE DE GPSO SUR LE STATIONNEMENT PAYANT : A VANVES, LE NOMBRE DE PV EST FAIBLE

    Les conseillers territoriaux de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) ont reçu et examiné lors du dernier Conseil territorial de 2016 ( 8 décembre 2016), les observations de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) sur la gestion du stationnement urbain » depuis 2010. Et ce que dit ce rapport de la CRC sur Vanves, est très intéressant

    Selon ce rapport, l’instauration du stationnement payant à Vanves a permis de faire progresser le nombre de places de  4301 en 2014 soit 42,2%  de plus qu’en  2010 (+ 1276 places entre 2010 et 2015)  à l’extérieur et de 77 places de plus en parcs publics (+98,7%) qui se sont ajoutées à la centaine de places du parking du marché.  Elle est la seule commune de GPSO dans ce cas avec Sèvres. Les tarifs ont progressé de 7 à 40% depuis 2010 en partie en raison de l’instauration d’une tarification au quart d’heure en 2015, la première heure de stationnement sur voirie coûtait entre 0,70 € et 1,90 € selon les communes indique ce rapport, sachant que GPSO a recherché à harmoniser ses tarifs de stationnement sur voirie en fonction de trois bassin de vie et d’emplois homogènes : Vanves fait patie de la zone très urbanisée avec Boulogne et Issy Les Moulineaux où GPSO a décidé d’instaurer des tartifs identiques dans les zones limitrophes de Vanves et d’Issy les Moulineaux afin d’éviter les reports de stationnement. Comme c’est le cas aux abords de Paris où il est fait état de saturations récurrentes dans les rues adjacentes au parc  des expositions. 

    Selon un ratio de 250 places contrôle par ASVP, Vanves à cause de la forte augmentation de places de stationnement, est passé de  416,7 places contrôlées par ASVP  en 2010/11 à 860 par ASVP en 2014,  les tournées de contrôle étant programmées par le responsable de la police municipale. Entre 2013 et 2014, alors que l’effectif était de 4 ASVP, la commune était divisée en autant de secteur attribué par binôme qui consacrait deux jours de travail pour couvrir l’intégralité de leur secteur, toutes les rues de la commune étant supervisée une fois par semaine. Avec le passage à 6 ASVP, la commune a été redécoupé en 6 secteurs, avec une plus grande fréquence de contrôle, contrarié par un absentéisme qui s’élevait en moyenne à 12,3 journée par agent de contrôle en 2014 dans les 8 villes de GPSO : Mais 147 journées d’absences  au total ont été enregistrées en 2010, 394 en 2011, 398 en 2012, 407 en 2014 et 372 en 2014 à Vanves  où le taux est extrêmement élevé pour les 4 agents mis à disposition. Ils  étaient absents en moyenne 98,5 jours en 2011, 99,5 jours en 2012, 101,8 jours en 2013 et 93 Jours en 2014 malgré une très faible ancienneté dans l’emploi.

    Depuis la mise en place des PV électroniques, le chef de la police municipale contrôle uniquement par statistiques mensuelles et annuelle via un logiciel dédié. Ainsi le nombre de PV est passé de 13 661 en 2010 à 15 645 en 2011, 15 719 en 2012 et 19 544 en 2014, soit +43,1%, 2013 ayant connu une baise à 8 861 PV. Ce qui n’empêche pas deconstater qu’en 2014, le nombre de PV par mois est particulièrement faible à Vanves (0,66). « Cette statistique peut s’expliquer par le faible effectif de contrôle au regard du nmbre de place de stationnement payant. Pour Vanves, le taux de verbalisation a chuté de plus de 30% en 4 ans ». Malgré tout le taux de respect sur tout le territoire de GPSO est en hausse