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pms a.roche - Page 8

  • RETOUR SUR CET ETE A VANVES : 3 - VANVES TOUCHEE PAR LA POCKEMON MANIA

    Comme partout en France, Vanves n’a pas échappé à la Pockemon mania qui s’essouflerait. Un vanvéen s’en serait même inquiété. Car bien sûr Vanves a ses pockéstop (points géolocalisés qui permettent de récupérer des objets) stratégiques  – plus d’une cinquantaine  à  la mi Août  dans des sites remarquables  comme  l’église Saint Remy, quelques statues dans le parc F .Pic, le PMS A.Roche, la galerie Saint Remy… dont plusieurs dans le cimetière,  etc... Les passionnés sont reconnaissables lorsqu’ils déambulent dans les rues de Vanves pour débusquer Roucool, Nosferapti ou autre Piafabec, Melofée… et Bulbizarre que l’on peut croiser vers le stade de Vanves,  afin de les capturer !, Et notamment vers la petite fontaine de la place du Val qui est l’une des premières arénes  où s’affrontaient à la mi-Août 3 équipes dont les bleus qui en avaient pris possession. Mais d’autres sont apparus entretemps : le square des droits de l’enfant, la plaque Albert Culot prés de la gare, la stèle Jean Monnet.    

    Les pratiques de chasse diffèrent selon les profils de dresseurs. Ricardo s’y adonne surtout au volant (une pratique qu’il jure sécurisée puisqu’il  suffit d’appuyer sur le Pokémon quand il apparaît et c’est bon ), tandis que d’autres préfèrent s’installer près d’un leurre, ces Pokéstop à fleurs qui attirent de nombreux Pokémon…. « L’avantage indéniable est que Pockemon Go fait sortir de chez eux les jeunes qui étaient plantés devant leur écran vidéo, ils marchent et se promènent,  ils communiquent et se parlent entre eux » constatait Pascal Vertanessian, maire adjoint et Pockemon Mania, car il n’y a pas que des jeunes adeptes.

  • UN ETE 2016 CHAUD A VANVES QUI ANNONCE UNE RENTREE TOUTE AUSSI BRULANTE !

    Vanves au Quotidien est de retour après ces vacances de cet été 2016 qui a été marqué par des événements sanglants et tragiques. Le blog va revenir sur les événements qui ont marqué cet été à Vanves : Un attentat (à Nice)  et un horrible assassinat d’un prêtre (à Saint Etienne de Rouvray), une disparition (Gérard Clérin) un hélitreuillage (au dessus du Palais Sud du parc des expositions), une rixe (place de la République), un échec aux J0 de Rio (Jordan Coelho) mais deux succès au Championnat de France de Natation ( Noyan  Taylan,  Thomas Boursac-Cervera)… Parmi les nombreux chantiers menés dans la ville, la Société du Grand Paris a fermé le 1er Août le souterrain d’accés à la gare SNCF-Transilien de Clamart depuis Vanves. La Ville avec GPSO  et le département ont dû intervenir pour reconstruire (en type Gabion) le mur d’enceinte et de soutènement du Centre Technique Municipal  (voir la photo) où étaient apparus des fissures. Il menaçait de s’effondrer  sur la rue Larmeroux, route départementale hyper fréquentée en temps normal…Ce qui a provoqué des embouteillages surtout au début de cette semaine. Enfin depuis Juillet, une corne de brume gêne des centaines de riverains de la ligne Paris Montparnasse au niveau de Vanves/Malakoff à cause d’un chantier sur les voies ferrées. C’est malheureusement la procédure de sécurité appliquée par la SNCF pour prévenir les ouvriers d’un passage de train, fréquent sur cette ligne, même si certains riverains (noin habitués) s‘en plaignent) 

    Les problèmes ne vont pas manquer pour cette Rentrée 2016 qui est marquée à Vanves par des problèmes de sécurité et d’incivilités qui n’ont pas manqués durant  ces deux mois de vacances dont le maire a eu un aperçu lors de la rixe du 23 Juillet lorsqu’il dînait au Tout Va Mieux. D’ailleurs les riverains se posent la question de l’utilité de remettre piétonne la place de la République alors que 2 cafés-restaurants avec leurs terrasses sur 3 sont fermés, si c’est pour devenir le théâtre d’incidents divers et variés qui les ont excédé ses dernières semaines, certains n’osant plus sortir le soir. Au niveau scolaire, des familles sont furieuses que la municipalité ait refusée d’accorder une dérogation à leurs enfants pour pouvoir rester à l’école primaire  Cabourg. L’une a prévu de quitter Vanves et va vivre une année d’enfer en attendant, et l’autre a saisi le tribunal administratif d’un recours.  L’un des arguments de la ville repose sur l’arrivée de nouveaux habitants grâce aux immeubles en construction, dont certains ont pris du retard (projet First).  Enfin sur le plan politique, la gueguerre sur les réseaux sociaux a recommencé, surtout à droite, chez les Républicains entre les partisans de Sarkozy, Le Maire et Juppé qui n’éléve pas du tout le débat politique

    Le blog reviendra sur tous ces événements ces jours. Il préfère pour ce premier rendez-vous quotidien, mettre l’accent sur l’événement commercial  qui a marqué cet été jusqu’à Vanves : le lifting complet de Franprix selon le concept « Mandarine »

  • LENDEMAIN D’ATTENTATS A VANVES : Minute de silence, campagne suspendue mais pas les polémiques

    Bernard Gauducheau est arrivé juste à temps pour présider la minute de silence à midi sur le perron de l’hôtel de ville de Vanves lundi dernier, entouré de quelques maires adjoints et d’une bonne partie du personnel communal qui avaient pu se libérer pour se regrouper sur le parvis. Il arrivait du Conseil régional (sur la photo lors d'une aparté avec JP Huchon, Chantal Jouanno, Geoffroy Didier et Laurent Lafon dans l'hémicycle) où une séance exceptionnelle s’était déroulée, en dehors du temps politique et celui suspendu de la campagne électorale,  pour rendre hommage  aux victimes de «événement tragique, brutal, inadmissible, sans distinction de parti ou d’organisation ». Michelet, Le LEP Dardenne, le collège St Ex et les écoles vanvéennes avaient ré-ouvertes où cette minute de silence a été respectée, peut être plus qu’au lendemain de Charlie Hebdo et de l’hyper Casher. Tout simplement parce que ce n’étaient pas des journalistes ou une communauté religieuse qui étaient visé, mais « nos jeunes concitoyens,  » comme l’ont si bien exprimé certains présidents de groupe politiques  et « cette ville de Paris si belle et si ouverte », avec justement ses quatiers où cette jeunesse parisienne et francilienne  se retrouvent  pour « se distraire, manger en famille ou entre amis, écouter de la musique, regarder, regarder un match de foot, se promener »… » parce qu’elle « incarne tout ce que ces fanatiques religieux exècrent ». 

    D’ailleurs, comme beaucoup l’avaient remarqué dés Samedi matin, les jeunes vanvéens qui ont l’habitude d’aller passer leurs soirées à Paris, avaient pris un air grave et sombre, peu causant. D’autant plus chez ceux qui n’étaient pas loin ou qui ont perdu un ami ou une connaissance. Le fait d’avoir laissé ouvert le PMS André Roche pendant ce week-end,  contrairement au parc F.Pic, a permis à beaucoup de jeunes de faire baisser la pression ou la tension en allant courir sur la piste d’athlétisme, faire un tennis sur les courts, jouer au ballon sur la pelouse synthétique du terrain J.Saccard,  et à beaucoup de familles de sortir les enfants alors que le temps clément s’y prêtait bien. Même si cela ne faisait pas plaisir à certains gardiens, dont un très zélé, a mis tout le monde à la porte à 17H30 samedi après midi, parce qu’ils étaient les seuls communaux à travailler. « Il faut montrer que la vie continue, pas se planquer, ne pas tout arrêter ou sinon c’est leur donner raison » revenait souvent dans les propos de plusieurs vanvéens. « On est certes en guerre !  Mais on peut vivre en guerre ! » ajoutait le préfet de région, Jean François Carenco, hier en invitant tous les franciliens « ne pas céder à la panique ».

    L’ambiance lundi matin, sur la ligne 13, n’était pas la même qu’à l’habitude au départ du Plateau de Vanves-Malakoff, avec beaucoup moins de monde à l’heure de pointe, des visages graves, un certain silence qui a été remarqué le plus souvent dans les gares parisiennes et leurs galeries marchandes. Si Bernard Gauducheau a participé à l’hommage du Conseil régional le matin, Isabelle Debré, Vice Président,  a assisté au Congrés à Versailles l’après midi pour écouter le discours de François Hollande. Un événement couvert par le journaliste Vanvéen de Paris Match, Bruno Jeudy. Et le lendemain, elle était bien sûr au Sénat pour assister en fin d’après midi à une séance de questions orales en présence du Premier ministre et des membres du gouvernement sur les attentats et ses conséquences. Mais contrairement aux lendemains des événements du 11 Janvier, la politique et le arrières pensées électorales ont repris le dessus comme ce fut le cas au Conseil Régional notamment sur le thème de la sécurité dans les transports qui a fait l’object d’une réunion exceptionnel du STIF hier matin, mais aussi des lycées.

    « On ne peut pas rester sans mesures concrètes au niveau des transports et des lycées » demandait Laurent Lafon président du groupe UDI où siège le maire de Vanves. Valérie Pécresse (LR) s’est faite plus précise en reprenant certains éléments de son programme : «La Région doit participer à un déploiement de la sécurité sur les territoires… en votant un fonds pour participer à l’équipement en  portiers électroniques des lycées avant Noël, en réactivant la convention avec le ministère de l’intérieur pour aider à s’équiper la gendarmerie et les forces de la police nationale, en répondant aux demandes de la RATP et de la SNCF déjà formulées au moment de Charlie Hebdo» a-t-elle expliquée. « On doit prendre des décisions pour assurer la sécurité dans les transports et les lycées. Si l’on doit renforcer la présence humaine, n’hésitons pas à recruter » a demandé Pierre Laurent (FG/PC) tout comme Guillaume Vuilletet (UDE). Muriel Genoux (PRG) a  carrément demandé de fermer les lieux de culte où se développe le radicalisme.

    Jean Paul Huchon (PS) a invité ses collègues à ne pas  se prêter au jeu de la surenchère dans les propositions plus ou moins fantaisistes, comme les portiques électroniques qui freineraient la fluidité de la circulation des voyageurs dans des gares hyper fréquentés selon les spécialistes. Mais à peine avait il terminé qu'une autre polémique se développait sur le fait que l'un des terroristes était conducteur de bus à la  RATP.