Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

petite enfance - Page 2

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES , LES ELUS AVAIENT LA TETE AILLEURS

    Drôle de conseil municipal mercredi dernier à l’hôtel de ville de Vanves. Tout le monde avait la tête ailleurs que sur les 22 délibérations qui sont passées comme une lettre à la poste, et notamment le maire qui « s’est emmêlé les pinceaux » dans l’ordre du jour à un moment donné. L ’ambiance était lourde et pesante, pas encore à l’orage. En moins d’une heure et demi, tout était réglé, avec même les deux questions socialistes sur les conséquences de l’accroissement de la population sur les services publics locaux, et sur les nuisances provoquées par le chantier du Grand Paris Express, sur lesquelles le blog reviendra bien sûr.

    Les échanges se sont prolongés sur les conséquences des modifications du règlement régissant les établissements de la petite enfance afin que la ville puisse bénéficier des subventions de la CAF (Caisse d’Allocation Familiale), le principale étant le passage des forfaits aux contrats horaires qui avait fait l’objet d’un vœu lors du précédent conseil municipal. A l’occasion de l’actualisation des tarifs pour le chalet de la Féclaz, de l’ESCAL, le groupe PS a salué la baisse du tarif de  la carte Pass ESCAL qui va dans le sens  préconisé par les élus socialistes.

    Le conseil Municipal a baptisé du nom d’Iréne Zack, la salle dédié à l’association Parenthése rue de Châtillon, afin de rendre hommage à cette grande artiste vanvéenne dont certaines œuvres agrémentent le parc F.Pic et  le tunnel du métro du nom de « passage des reflets », ce qui n’a pas empêché Lucile Schmid (EELV) de considérer que « c’était inopportun et disproportionné par rapport à la nature de ce passage ». Ce qui n’est pas du tout de l’avis de Bernard Gauducheau (UDI) qui  a annoncé que ce tunnel « reloocké » sera inauguré en même temps que l’escalier mécanique aménagé à la station de métro « Malakoff-Plateau de Vanves » fin Juin. « On voulait que ce passage soit rassurant et sécurisant. Cet aménagement apporte vraiment de la lumière. Et la proposition de ce nom a été faite justement pour traduire le fait que ce passage est bien éclairé. Il apporte un plus à cette entrée de ville qui comptabilise 3 millions de passages par an » a-t-il indiqué en soulevant trois questions à régler : le rythme du nettoyage du sol, hebdomadaire, la lutte contre les tags et les grafittis, et l’interdiction des vélos

  • VANVES REFUSE DE METTRE A MAL LES CONDITIONS D’ACCUEIL DE LA PETITE ENFANCE

    Les nouvelles régles de financement pour la période de Janvier 2017 à Décembre 2020  mis en place par la CNAF (Caisse d’allocation Familial) risquent de mettre à mal l’accueil de la petite enfance dans les communes. L’association des Maires des Hauts de Seine  (AMD92) a adressé un courrier à la CNAF pour fait part des difficultés rencontrées par les communes à la suite du renouvellement de la Convention d’Objectifs et de Gestion relative au financement via la Prestation de Service Unique  (PSU) des établissements d’accueil de la petite enfance. Il est demandé aux communes que la qualité de service intègre la fourniture de couches et des repas,  que la facturation soit faîte au plus prés des heures réalisées avec application d’un critère compris entre 107% et 117% entre le réalisé et le facturé.

    Ces dispositions vont entraîner une modulation du montant de la PSU dont le taux n’est connu que jusqu’en 2017, avec pour conséquence l’impossibilité pour les villes de se projeter sur l’évolution de ce taux au-delà de 2017.  D’autre part les régles de fonctionnement vont évoluer vers une déduction systématique de toutes les absences. Conséquences pour  les  familles : elles  doivent anticiper et planifier leurs absences trois mois à l’avance. Conséquences pour les maires  : Difficulté en terme organisationnel pour les familles mais aussi pour les gestionnaires, déduction des absences au-delà de 5 semaines entraînant une perte de recettes importantes pour les communes sachant que le personnel titulaire et les charges de personnel étant incompressibles, les ajustements seront impossibles, dégradation du service public et de la prestation rendue aux familles (diminution de l’amplitude d’ouverture pour réduire l’écart du seuil de facturation, accueil occasionnel limité parla difficulté de recrutement des professionnels de la petite enfance, difficulté de prévoir une activité fiable dans un contexte incertain ….) qui risque d’être mis à mal alors que tant pour les élus que les professionnels « l’enfant doit rester au cœur de nos priorités ».

    C’est pourquoi Vanves, comme d’autres villes des Hauts de Seine, a voté un vœu demandant le prolongement de l’ancienne convention d’objectifs et de financement, lors du Conseil Muicipal du 22 Mars dernier et à revoir les termes de la nouvelle convention. « C’est dommage de rejeter cette réforme » a regretté Gabriel Attal (PS) qui connaît bien le sujet  puisqu’il est au cabinet de la ministre Marysol Touraine. « Elle consiste à revoir les forfaits en passant de forfaits journée aux forfaits horaire afin d’être au plus prés des heures réellement utilisées par les parents. Avec un tarif PSU revalorisé. C’est une réforme de bon sens appliqué dans 10 villes des Hauts de Seine (sur 36) » a-t-il expliqué considérant que « la ville de Vanves peut et doit s’adapter pour répondre à ses nouvelles modalités ». Mais Bernard Gauducheau (UDI) a été catégorique :  « C’est une volonté de la ville de participer à un mouvement collectif des communes » dont les maires souhaitent maintenir un lieu d’accueil bienveillant pour chaque enfant  comme l’explique leur association départementale -  « Il serait dommageable de morceler son temps d’accueil sur différents lieux sous couvert de l’accueil occasionnel »- et  qui tiennent à préserver « la démarche de prévention précoce comprenant le soutien aux familles fragilisées, un travail régulier avec les services sociaux, une attention constante portée sur les enfants fragiles ou vulnérables » 

  • 2éme CONTRAT DE DEVELOPPEMENTPOUR VANVES AVEC LE DEPARTEMENT DES HAUTS DE SEINE

    Isabelle Debré, vice président du Conseil Départemental des Hauts de Seine (CD 92)  était dans l’assistance lorsque le Conseil Municipal du 28 Juin a délibéré sur le contrat de développement entre le département et la ville. Vanves avait été en 2013 une des premières villes à s’engager dans un tel partenariat financier pour une période de 3 ans qui s’est achevé le 31 Décembre 2015. Les deux collectivités ont engagé des discussions pour préparer un second contrat départemental pour la période 2016-18  qui a été ainsi avalisé par les élus vanvéens après les élus départementaux lors de la Commission Permanente. « Les avantages du dispositif sont nombreuses pour les deux parties. Pour le département, il uniformise, simplifie et rend plus lisible son cadre d’intervention, et affirme son rôle de partenaire auprès de la commune. Pour la vile, il garantit un financement pérenne  sur des projets structurants et des actons de proximité de son choix » indique t-on au CD 92

    1 507 500 € seront consacrés à l’investissement avec plusieurs projets : La réhabilitation du bâtiment abritant le service qualifié pour l’accueil et l’animation des retraités (234 000 €), la réfection du 2éme étage des escaliers de l’école élémentaire Marceau (290 0000 €), la rénovation de la piscine R.Aveneau (325 000 €), la rénovation du gymnase Maurice Magne (150 000 €), la réfection du terrain d’honneur (sur la photo lors d'un match d'Expograph Vanves) du PMS A.Roche ( 508 500 €). 1 452 000 € seront consacrés au fonctionnement avec 1,02 M€ pour les structures municipales d’accueil de la petite enfance, 123 000 € pour la culture, 246 000 € pour le sport, 63 000 € pour la coordination gérontologique

    Depuis 2013,  ces contrats de développement  ont permis l’émergence de nombreux projets d’envergure grâce  à un engagement du CD 92 de prés de 156,5 M€ dont 96,3 M€ en investissement, auprès de 27 communes . Plus de 110 opérations d’investissements ont été ainsi financés : 40 M€ ont été consacrés aux équipements scolaires (Groupe scolaire Jules Verne à Chatenay) , 17 M€ aux équipements sportifs (piscine du fort à Issy), 15 M€ aux aménagements urbains en investissement, 45 M€ aux crèches en fonctionnement…

    Le premier contrat de développement entre Vanves et le département se montait à  2 776 861,81 €  dont 1 388 689,81 € en investissement et a permis la mise aux normes accessibilité, sécurité-aménagement du stade André Roche (395 000 € ),  la réfection compléte de la toiture de l’hôtel de ville et de ses façades (226 000 €), le réaménagement de l’aide droite de la créche Pomme Cannelle (75 000 € ), la réfection du premier  étage de l’école élementaire Marceau (273 250 € ),  le réaménagement du biblio club  (83 750 € ), la réfection du 1er  étage de l’école élémentaire Larmeroux (297 000 € ) et  l’aménagement de la mini créche « Pain d’Epices » (38 689,81 € ) dans le local du 1 rue de Châtillon