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petite enfance - Page 4

  • LE PROJET DE LA LISTE VANVES EN TRANSITION (EELV) – INTERVIEW DE LUCILE SCHMID (EELV) : « On est écologiste et crédible »

    Alors que les quatre listes qui se présentent à Vanves ont été déposées en Préfecture (Le 24 pour l’UDI/UMP, le 27 pour le PS, le 28 pour le Front de Gauche, Le 3 Mars pour EELV), les choses commencent à se préciser au niveau des programmes. Alors que les socialistes ont présenté leur projet avant les vacances d’hiver, pour permettre aux vanvéens de se l’approprier, et qu’il est le thème de leurs réunions de proximité, les Verts l’ont dévoilé samedi dernier en commençant à le distribuer au marché, et la majorité municipale (UDI/UMP) commence à le distribuer aujourd’hui, dans les boîtes aux lettres des vanvéens, après une crépe Party hier en fin d’après-midi dans et devant leur permanence, où certains opposants ont été invités à déguster. Vanves Au Quotidien a décidé de rencontrer chaque tête de liste pour qu’il présente les grandes lignes de leur projet et nous éclaire sur leurs priorités s’ils sont élus les 23 et 30 Mars prochain. Nous commençons par Lucile Schmid qui conduit la liste « Vanves en Transition » 

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi avez-vous présenté votre projet seulement maintenant ?

    Lucile Schmid : « Nous avons eu une démarche un peu particulière puisque nous avons organisé ses ateliers participatifs et ensuite, nous avons mis beaucoup de temps à discuter sur la façon dont on voulait faire un programme qui ne soit pas un catalogue de mesures. D’une certaine façon, cela a mis du temps à murir parce qu’il fallait plus expliquer, faire comprendre notre démarche, et montrer que l’on connaissait les contraintes, c'est-à-dire qu’on est écologiste et crédible. Je sais très bien, ayant une formation budgétaire, que dans la crise,  les vanvéens sont extrêmement attentif à l’idée du réalisme. Quand on a fait Vanves 2020, les gens s’étaient demandés si les écologistes étaient capables de faire ce qu’ils disent. Et bien nous avons travaillé sur la crédibilité. Nous voulions surtout insister sur la démarche : L’idée est d’associer participation des habitants, association aux décisions, services municipaux et expertise municipale avec des expérimentations. Nous voulions en faire une sorte de cœur de programme avec quelques coups de projecteurs sur des dossiers qui nous tiennent particulièrement à cœur comme le logement, les déplacements, la petite enfance, l’éducation.   

    VAQ - Comment l’avez-vous conçu et avec qui ?

    L.S. : « Au travers de ces ateliers et en utilisant les compétences de la liste. Car nous avons, dans notre liste, des gens qui viennent de milieux professionnels assez différents, et nous avons essayé de mobiliser notre expertise. Nous avons réfléchi s’il fallait faire quelque chose de spécial pour les jeunes adultes. Et nous nous sommes aperçus que nous préférions prévoir quelque chose sur la relation entre tous les vanvéens, et comment cela se faisait pour que cela fonctione ensemble

    VAQ - Quelles sont ses grandes lignes ?

    L.S. : « Vanves en Transition est un terme un peu mystérieux mais qui est intéressant. Nous avons vu cette idée de la « transition » à travers le débat sur la transition énergétique. Nous savons que nous sommes dans une période de crise profonde sur le plan écologique, économique avec la rareté de l’emploi, social avec le sentiment que les jeunes ne savent plus forcément où va la société, et de mutation. Nous associons souvent à ce constat d’incertitudes, l’idée de menaces. Nous nous sommes dit qu’il fallait prendre un contrepied, que l’on aille sur cette idée que nous vivons une période de transition, où il faut changer, transformer profondément le modèle. Et donc, à la fois reconnaitre la réalité et l’incertitude, et transformer le modèle économique, social et écologique. En se référant au mouvement des villes en transition qui a été fondée en Angleterre et qui a consisté à transformer les politiques énergétiques dans la ville, l’aménagement, l’urbanisme, et en même temps, à susciter de nouveaux lieux démocratiques de façon à ce que les habitants participent par une modification des comportements.

    VAQ - Que voulez-vous faire de Vanves en 2020 ?

    L.S. : « Nous voulons transformer la démocratie locale, parce qu’ayant passé un certain nombre d’années dans l’opposition, ayant même été toujours dans une forme d’opposition politique depuis que je suis à Vanves (depyuis 2002), il n’y a pas assez de mobilisation en France des compétences entre ceux qui appartiennent à l’opposition et à la majorité. Les conseils municipaux sont des pièces de théâtre dont on connait l’issue à chaque fois. Ceux qui viennent y assister sont rares, parce qu’ils ne mobilisent pas les foules. Ce n’est pas un lieu de débat. Nous insistons sur le fait qu’il y ait une partie du conseil municipal consacré aux questions des habitants, avec un compte rendu, des réponses pas préparées à l’avance, une vraie interpellation démocratique. Nous proposons de confier la présidence d’une commission municipale à l’opposition.

    Nous souhaitons ainsi que Vanves soit une ville réanimée, car ceux qui y habitent depuis longtemps, en parlent et disent qu’il y avait plus d’animations dans cette ville, une vie qui était plus évidente, où les habitants se parlaient davantage. Alors que Vanves est une ville que l’on peut parcourir à pied. C’est l’aspiration vers Paris, la voiture qui a créé cette espéce de difficulté à communiquer.

    Nous souhaitons que Vanves soit une ville plus innovante, qui expérimente. A partir de là, nous proposons un certain nombre de mesures pour la réanimer, la rendre plus animée, plus douce à ceux qui sont fragiles (petite enfance, handicapés,  seniors avec les échanges inter générationnelles), et où le principe d’égalité fonctionne quelle que soit l’origine, où le droit de vote des étrangers soit porté en organisant une votation citoyenne sur ce sujet. Nous souhaiterions que ce soit une ville qui ait de l’ambition. Vanves l’audacieuse comme à Issy.

    VAQ -Quelles sont les 2 à 3  propositions sur lesquelles vous avez envie d’insister ?

    L.S. : « Tout d’abord sur le logement où on met l’accent sur deux points : la rénovation énergétique parce que la précarité énergétique est un vrai sujet, y compris à Vanves. Les ménages dépensent dans le logement et le chauffage une partie importante de leurs revenus (jusqu’à 40%). Et notamment en organisant une politique de rénovation thermique plus importante notamment sur les logements sociaux. La ville n’a pas d’office HLM, mais peut être faudrait il avoir une relation plus forte avec tous les bailleurs sociaux qui ont des logements sociaux à Vanves, de façon à organiser une priorité à la rénovation thermique. La rénovation des logements dégradés de façon à ce qu’il y ait une offre de logements qui progresse notamment dans le logement social – il n’y en a pas assez – parce que le prix du métre carré augmente. Il y a ainsi une espèce de sélection qui se fait par les prix, qui fait évoluer Vanves. Alors que nous sommes attaché à la mixité sociale.

    Ensuite, les déplacements sur lesquels nous avons beaucoup d’ambitions. Nous souhaiterions organiser un système de sens unique rue Jean Bleuzen après en avoir discuté avec un comité d’habitants réunissant l’ensemble des vanvéens concernés (résidents,  commerçants, entrepreneurs, associations d’usagers) sur la manière de l’organiser. L’idée est que le trafic de transit qui est extrêmement important dans Vanves et qui tue la possibilité d’avoir un vrai centre animé, soit mieux régulé puisqu’il est impossible à éviter. Et de le faire en concertation avec la ville de Malakoff pour voir dans quel sens on pourrait imaginer faire un lien, avec un sens rue Jean Bleuzen, et un autre sens bd du Général de Gaulle. La concertation avec Malakoff qui est aujourd’hui très faible, puisque nous avons été happé par GPSO, pour des raisons politiques, est nécessaire dans le  cadre de la future MGP. Nous souhaitons re-développer des relations plus fortes avec Malakoff, Clamart et Paris, car cela cotrrespond à la réalité humaine de Vanves. 

    VAQ - Quelles sont les premières propositions que vous allez mettre en chantier sur vous êtes élu ?

    L.S. : « Le partage des responsabilités avec l’opposition, puisque nous avons appelé cela « jouer collectif » dans notre programme. On programmerait des Etats Généraux de l’Emploi et de l’Innovation car nous pensons que Vanves est une ville qui tout à fait la capacité humaine, avec des initiatives de jeunes – une jeune femme a crée une start-up sans le domaine numérique -  le siége d’Hachette qui va s’installer. On travaillerait sur un projet d’animation qui montrerait qu’elle peut être reprise à bras le cotrps par l’ensemble des acteurs et se déroulerait avant l’été 2014, et que Vanves est une ville festive et qu’elle peut attirer au-delà des vanvéens  

    VAQ – Quelle votre position sur la MGP ?

    L.S. : « C’est encore un objet politique non identifié. Nous avons des inquiétudes sur son opacité, son caractère technocratique. Nous relayons ces inquiétudes. En même temps, je considère que GPSO est une interco qui a certainement apporté des choses à Vanves en terme budgétaire, mais elle était déjà extrêmement opaque, une sorte de  club de copains. Le bureau de GPSO n’est il pas dominé par Issy et Boulogne. Est-ce que l’on peut imaginer que la MGP soit plus redistributive,  car elle porte des priorités en terme de logements, d’aménagement du territoire, mais qu’en terme de solidarité et d’égalité des droits, qu’elle soit une métropole de gauche. C’est ce à quoi j’aspire. Je ne regretterai pas GPSO.

  • PETITE ENFANCE A VANVES : LE DIAGNOSTIC DE LA CAF 92

    Il a été beaucoup question de la petite enfance ses derniers jours, avec la réunion d’information trimestrielle organisée à la Palestre samedi dernier  par le service Petite Enfance pour les futurs parents qui cherchent le futur mode de garde pour leur enfant, et le conseil municipal de Mercredi dernier qui a renouvelé le contrat d’objectif « Enfance et Jeunesse » avec la CAF 92 (Caisse d’Allocation familiale des Hauts de Seine). Il s’agit là « d’optimiser la politique de développement et d’amélioration en matière d’accueil afin d’apporter une réponse adaptée aux besoins des familles et de leurs enfants ». 

    Des chiffres intéressants ont été communiqués à cette occasion même s’ils datent de 2011, car ils donnent une image à un moment donné : Sur 26 505 vanvéens (recensement 2011), Vanves comptait 938 enfants de 0 à 2 ans, 865 de 3 à 5 ans, 1 491 de 6-10 ans et 2 053 de 11-17 ans, avec 324 naissances enregistrés en 2011 (343 en 2012). 864 étaient scolarisés en maternelle, 12 81 en primaires et 2 223 en secondaires en 2011. La CAF comptait en 2011,  4 084 allocataires vanvéens sur 10 960 couvertes (33,9%) dont 2 463 avec enfants (520 familles nombreuses de 3 enfants et plus), 972 familles monoparentales  (14,5%), 38 bénéficiaires du RSA majoré (29,6%).  16 familles touchaient un quotient familial inférieur de 150 €, 52 entre 150 et 229 €, 152 entre 300 et 449 €, 203 entre 450 et 599 €, 204 entre 600 et 749 €, 1334 plus de 750 €, 1035 étant indéterminé.

    Ce document faisait un focus sur la petite enfance en recensant 566 places de créches à Vanves qui se répartissaient ainsi (en 2011) :  233 dans les créches gérées par la mairie, 27 par l’association Elphy, 30 en accueil familial, 13 en accueil parental avec l’association Les P‘tites Canailles soit 303 au total. Avec 77 assistantes maternelles offrant 203 places, des auxiliaires parentales du RAP offrant 48 places et 12 autres en accueil petite section maternelle. Sur les 324 naissances recensés en 2011, 286 parents qui souhaitaient inscrire leurs enfants à la créche, ont participé à des réunions d’informations, 267 ont déposés un dossier, 252 propositions ont été faites, 24 places ont été refusées, 228 enfants ont été admis et 24 places ont été refusées. La liste d’attente était de 333.

    Selon, la CAF, le nombre d’établissements de petite enfance semble toujours insuffisant du point de vue des familles qui plébiscitent l’accueil collectif. Pour des raisons de sécurité (physique et affective), d’éveil et de socialisation, ainsi que de coût. La commune a initié depuis 2 ans un parcours petite enfance ou matinée ouvertes dans les établissements pour permettre aux familles de découvrir des modes de garde individuelle, particulièrement le RAM,  le RAL et l’accueil familial. L’amplitude des horaires est souvent critiqué par les familles qui souhaiteraient des horaires plus étendus en soirée, cependant la mairie a fait le choix de les maintenir (fermeture à 18H30) pour préserver l’attractivité que représente Vanves pour le personnel petite enfance et maintenir ainsi ouvertes les places  créées. Mais il est fort possible que la mairie  revienne là-dessus, puisque le candidat Gauducheau (UDI) a inscrit dans son projet d’élargir les plages horaires des créches. Le candidat socialiste Dos Santos (PS) a prévu « d’ouvrir une structure multi-accueil de 6H à 22H » proposant ainsi « un point d’entrée unique offrant aux familles une solution diversifiée et personnalisée »

    Les établissements ne sont pas répartis harmonieusement sur le territoire. La raison en est historique : Caramerl crée en 2005 a pallié à cet inconvénient ainsi que les projets de Pain d’Epice (en 2011) rue de Châtillon (11 places) ouvert début Septembre 2013 et du Rosier Rouge  (30 places ) qui le sera avec la construction par Toit et Logement de logements sociaux derrière les bâtiments de ce foyer d’accueil du Secours Catholique. La CAF 92  constate qu’ils seront les bienvenues avec le quartier Aristide Briand  qui évolue énormément avec 4 ou 5 programmes immobiliers (150 Logements), sans parler de l’aménagement prévu sur le terrain Coche/Briand (100 Logements) ainsi que du côté de la rue d’Issy avec une résidence sociale de 116 logements et un immeuble de 41 logements. Sans compter 3 immeubles d’habitations réservés au personnel du ministère de la Défense situés au sud de la ville qui génère un flux de population, dont les enfants ne peuvent pas être tous accueillis à la crèche du ministère à Malakoff. Du coup, le besoin d’accueil en petite enfance devrait augmenter à Vanves.

  • INAUGURATION D’UNE NOUVELLE (MINI) CRECHE A VANVES GRACE AU LEGS MAURICE MAGNE

     

    « La crèche Pain d’épices n’aurait sans doute jamais vu le jour sans le généreux don de Maurice Magne. L’ancien Président du Stade de Vanves, décédé en juin 2010, a en effet légué à la Ville ce local, situé au rez-de-chaussée du 1 rue de Châtillon, afin qu’y soit crée un service dédié aux Vanvéens. C’est donc dans le respect de cette volonté que l’équipe municipale a choisi de le transformer en espace d’accueil pour les tout-petits » a déclaré Bernard Gauducheau en inaugurant cette mini-créche hier en fin de matinée avec André Santini (UDI) député, Isabelle Debré (UMP), sénateur et 1ére Maire Adjoint, Guy Janvier (PS), conseiller général et de très nombreux élus de la  majorité et de l’opposition.

     

    Tous ces élus avec les familles des 16 enfants accueillis, et le fils de Maurice Magne avec son épouse, ont découvert cette mini-créche aménagé dans les anciens bureaux de l’entreprise Magne. Il est composé  de nombreux espaces fonctionnels (jeux et activités, sommeil, change, buanderie, vestiaires…) aux couleurs très vives. Il est doté d’un plafond chauffant et d’une cuve de récupération des eaux pluviales. Il a été construit et aménagée dans un réel souci d’éco-responsabilité avec isolation des sols, double-vitrage, systéme d’éclairage régulé en fonction de la lumière naturelle par l’entreprise Rossi sous la direction de l’architecte Seden, et sous le contrôle de Gérard Laubier, maire Adjoint et Michel Dingreville, conseiller municipal. Une aire de jeux a pu même être récupéré sur le jardin de cette copropriété qui était laissé à l’abandon. Mais il a fallu décaissé une grande quantité de terre qui n’a pas été perdue et même récupérée, « dans un geste de développement durable », pour le terrain de pétanque de la section du Stade de Vanves grâce à la dilligence de Michel Dingreville qui a fait les frais de la gazette politique de Vanves. « Rien ne se perd » a même commenté le maire hier matin.

     

    Bernard Gauducheau a rendu hommage à ce bienfaiteur de Vanves que fut Maurice Magne qui habitait au dernier de cet immeuble du 1er rue de Chatillon. « C’était un grand monsieur qui a contribué au développement de sa ville, en tant que président du Stade de Vanves (pendant plus de 20 ans) et qu’entrepreneur : Il a construit cet immeuble, les écoles Larmeroux et Marceau, l’immeuble à l’angle A.Frattaci et V.Hugo avec l’agence BNP au rez-de-chaussée,  et le gymnase du Plateau qui porte son nom. Il a ainsi inscrit son nom dans le patrimoine de notre ville. « La ville m’a beaucoup donné et je voulais lui donner quelque chose » m’a-t-il confié lors de l’une de nos conversations en faisant ce legs généreux, pour qu’un service dédié aux vanvéens soit ouvert dans ce local. Grâce  au don de ses deux enfants héritiers, Christian et Annick,  la ville a permis à la ville de concrétiser ce projet » a  t-il raconté. Il en a coûté 700 000 € à la ville qui a été aidé grâce à la CAF, le Conseil Général des Hauits de Seine, la réserve parlementaire d’André Santini, mais pas par la Région qui a mis en avant le non-respect de quotas (technocratiques) pour cet équipement correspondant pourtant à sa volonté de transition écologique et énergétique.

     

    Le maire a oublié de dire qu’il est, aujourd’hui, extrêmement rare, qu’une commune, comme Vanves, ouvre une telle créche, tout simplement parce que les collectivités locales n’ont plus aucun moyen de le faire, à cause du gel des dotations de l’Etat, des subventions qui s’amoindrissent lorsqu’elles ne sont pas carrément supprimées. Pour y arriver, il faut un tel legs ou une initiative privée. De surcroit, Vanves a la chance d’avoir des professionnels qui se plaisent à travailler à Vanves, comme il l’a expliqué, car « ils se rendent compte que nous faisons tout pour améliorer ces équipements de la Petite Enfance ». 5 personnes s’occupent de cette créche dont un homme. « Avec Pain d’Epice, Vanves peut compter sur 590 places pour la petite enfance dans des structures publics et privés, ce qui correspond à peu prés à la demande (600). Nous avons à un équilibre. Ainsi les parents ont toujours un mode de garde, même si ce n’est pas celui qui était souhaité au départ ».