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jean cyril le goff (ps) - Page 4

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES DONNE SON FEU VERT A L’ADHESION DE VELIZY A GPSO MAIS PAS A L’UNANIMITE

    Vanves comme l’ensemble des 6 autres communes composant la Communuauté d’Agglomération (CA)  de Grand Paris Seine Ouest (GPSO), était appelé à donner au Conseil municipal d’hier soir, son avis sur son élargissement à Velizy Villacoublay. 2 élus Verts se sont proncés contre (claire Papy et Pierre Toulouse), 3 se sont abstenus : Lucile Schmid (EELV), Fabian Estellano (PS) et Claudine Sharfe (PC).

     

    Bernard Gauducheau a fait un rappel historique d’une double procédure très complexes et menée parallélement : Les schémas départementaux de l’intercommunalité menée dans les Hauts de Seine et les Yvelines par les préfets, et l’intégration de Velizy dans la CA GPSO.  C’est en Mars 2012 que le conseil municipal de cette ville yvelinoise de 20 000 habitants qui abrite 43 000 emplois,  a demandé son adhésion à GPSO. « Accueillir Velizy Villacoublay aporte une nouvelle cohérence à notre intercommunalité » soulignait alors Pierre Christophe Baguet, Président de GPSO et député-maire de Boulogne. En effet GPSO et Velizy partagent beaucoup d’objectifs communs, en matière de transports, de développement économique, d’environnement, de logement… formant un axe et une liaisonn incontournables entre Paris et le Plateau de Saclay. Ainsi GPSO concentrerait plus de 200 000 emplois et formerait ainsi le bassin économique le plus important d’IDF, véritable atout en terme de compétitivité et d’attractivité…. « De plus il y a une vraie cohérence de géographique. Peu de gens font la différence entre le plateau de Meudon et celui de Velizy… Et une intercommunalité très forte existe déjà entre Vélizy, Meudon et Chaville »

     

    Il faut rappeler que les conseillers comunautaires de GPSO avaient déjà voté favorablement le 30  Juin 2011 pour son adhésion, suite à un vœu voté le 27 Avril 2011 par le conseil municipal de Velizy qui avait confirmé cette délibération par une demande d’adhésionn le 22 Juin 2011 malgré l’avis négatif du préfet des Yvelines qui avait élaboré un schéma départemental rattachant Velizy à la CA de Versailles Grand Parc. Mais son maire, Joël Loison, avec son équipe municipal ne l’avait pas accepté en se prononçant pour une adhésion à GPSO le 28 Mars 2012. De leur côté, les membres de Versailles Grand Parc ne s’étaient pas opposés au départ de Velizy pour GPSO.  Du côté des Hauts de Seine, son préfet qui avait adopté la même position que son colégue des Yvelines, n’affichait pas d’opposition au désir d’extension de GPSO : « Nous avons demandé aux différentes communes de se  mettre d‘accord » indiquait-on côté préfectoral. Enfin, le 29 Mars 2012 le conseil communautaire de GPSO donné un avis favorable à l’unanimité à ctte adhésion. Mais ce n’était fini, car il faut que le conseil municipal des 7 communes membres de GPSO se prononce dans un délai de 3 mois. Ainsi Velizy devrait rejoindre GPSO le 1er Janvier 2013

     

    Jean Cyril Le Goff (PS) a confirmé son vote communautaire en annonçant que le groupe PS voterait cette délibération : « Il faut dépasser les logiques départementales. Nous savons tous très bien que de nombreux vanvéens vont travailler ou faire leurs courses à Velizy, sans parler du futur tramway (T6) entre Châtllon/Montrouge et Velizy/Viroflay. Il y a une plus value apporté à GPSO avec cette adhésion, et une plus grande logique à ce que Velizy soit avec GPSO qu’avec Versailles Grand Parc ». Bernard Gauducheau (NC) a salué « cet esprit constructif ».  Mais avec Pierre Toulouse (EELV)  ce fut un autre ton avec cette maxime,  « les riches attirent les riches », frappé par cet « entre soi » qui se manifeste. « C’est là qu’il est intéressante que l’Etat décide au titre de l’équité territoriale. Il y a d’autres manières de voir les territoires, leur ré-équilibrage » a-t-il expliqué en regrettant « qu’il n’y ait pas eu de réelle concertation au niveau régional » et en condamnant « le processus d’adhésion qui s’effectue dans l’opacité de l’EPCI ».

     

    Lucile Schmid (EELV) qui avait voté contre lors de la réunion de la commission, a indiqué qu’elle avait changé d’avis en s’abstenant lors de ce conseil municipal, en parlant de logique économique, d’emploi…mais en reconnaissant que « Vanves est dans une position marginale dans GPSO que l’adhésion de Velizy va renforcer. Notre commune a un axe plus naturel avec Malakoff, Montrouge…qu’avec Velizy. Et c’est incompréhensible pour les citoyens. Il n’y a aucune légitimité dans cette construction de l’intercommunalité ». Claudine Charfe (PC) a reconnu que « cela demanderait débat ». Du coup le maire a rappelé que « Vanves a pris un train express plutôt qu’une micheline » en adhérant à GPSO « Et Vanves en a bien profité. Même s’il y a des choses à revoir et à améliorer ».

  • VANVES A ADOPTE MERCREDI SOIR UN BUDGET ATTENTISTE !

    Le Conseil Municipal de Vanves a voté mercredi soir en 1H30de débats et d’échanges,  un budget de 32 842 319 € en fonctionnement et de 10 394 881 € en investissement, PS et PC ayant voté contre, EELV s’étant abstenu.

     

    Bernard Gaudcheau (NC)  a rappelé que « c’est l’acte le plus important pour une commune qui met en œuvre ses orientations et ses initiatives ». C’est pourquoi, il s’est engagé à le présenter, comme il l’a déjà fait, lors des 3 grandes réunions publiques de quartiers prévus au printemps 2012 (Mai/juin). « En 4 ans, nous avons équipé cette commune comme jamais ! » a-t-il constaté en citant l’éducation (avec le groupe scolaire du Centre/Cabourg), la Petite Enfance (avec les créches). Tout en reconnaissant que « Vanves figure parmi les villes où les taux (d’impôts) sont les plus élevés à cause de raisons structurelles. Les élus sont conscients des difficiltés de nos administrés dans cette crise ». Ce qui a amené la ville à maitriser ses dépenses de fonctionnement et à ne pas augmenter le taux des impôts locaux. Il n’en a pas moins fait remarquer que la réduction des dotations de l’Etat fera perdre à Vanves 120 000 €, que le manque de visibilité, avec la crise, a amené la ville à réduire ses investissements.

     

    Ce qui ne l’a pas empêché de faire des efforts dans plusieurs secteurs : la petite enfance avec l’aménagement de la créche de 12 berceaux au 1 rue de Châtillon (458 000€), l’éducation avec deux grosses opérations dans les écoles du Parc  (réfection des sanitaires), Larmeroux ( Agrandissement du Satellite) et Marceau (traitement de plusieurs malfaçons), l’accessibilité des bâtiments et équipements municipaux pour les PMR, la numérisation de la salle de cinéma… Bertrand Voisine (UMP), Maire adjoint est entré dans le détail ce budget en insistant sur plusieurs points : la progression de +2,19% du budget fonctionnement dont les chages de personnel représente 63,76% des dépensdes (20,9 M€). Les recettes de fonctionnement se monteront à 35,6 M€ dont 23,8 M€ d’impôts et taxes (66,7% des recettes), parmi lesquels 17,5 M€ de fiscalité directe avec le maintien des taux (depuis 3 ans), et des dotations de GPSO (3,7 M€) et de l’Etat (7,5 M€)

     

    L’opposition s’est montrée beaucoup moins virulente que du temps où siegeaient des « Guy Janvier » ou « François Bordes » tout en étant déterminée dans son abstention, du côté socialiste,  et même brouillonne du côté des Verts. Anne Laure Mondon (PS) a salué le maintien d’une épargne positive, la stabilisation des taux d’emprunt, de la dette, en constatant de l’encourt de la dette par habitant ( 1077,14 €) a augmentée : « La ville emprunte moins et doit rembourser beaucoup ! » . Elle a défendu un développement des services alors que « l’on constate une baisse des dépenses dans la petite enfance, dans l’éducation, une hausse dans culture moins tournée vers le public vanvéen… ». Elle a d’ailleurs été relayé à un moment par Fabian Estellano (PS) qui s’étonnait d’une hausse de 4000€ pour la culture alors que la fréquentation d théâtre ( - 1000 spectateurs) et du cénéme (- 1000 cinéphiles) et condidérait que « ces dépenses étaient mal choisies ». Enfin, elle a dénoncé « le désengagement de l’Etat, des dépenses non prioritaires alors qu’un effort aurait pu être fait vers les jeunes et l’urgence sociale ».

     

    Claire Papy (EELV) s’est emmelé « les pattes » dans sa démonstration chiffrées sur la consommation et les dépenses de fluides, sur la baisse des dépenses du CCAS, ce qui a provoqué un débat lorsque Bernard Gauducheau et Bertrand Voisine ont indiqué que « cela n’a rien à voir avec le budget spécifique du CCAS qui est un établissement public, la ville versant une dotation d’équilibre »… « qui représente 90% du budget du CCAS » a fait remarquer Pierre Toulouse qui a surenchérit en lançant le débat sur l’analyse des besoins sociaux de la ville que « l’on ne connait pas forcément » et qui doit faire l’objet d’un rapport régulier selon les Verts qui ont bien insisté sur ce point. Du coup, Isabelle Debré, 1ére adjointe chargée des affaires sociales est montée au créneau : « Je met au défi de dire que la ville a laissé quelqu’un au bord de la route ! Nous accompagnons toutes les besoins qui en ont besoin ! Nous avons quelques soucis avec le Libre Service Social, mais nous cherchons des solutions avec la ville d’Issy les Moulineraux. L’analyse des besoins sociaux est nécessaire. Mais c’est au sein du Conseil d’admin istration du CCAS que nous ferons des choix (et des propositioons) ».

     

    Lucile Schmid (EELV) est revenu sur ce contexte de crise : « La question qui se pose est celle de notre dépendances aux dotations de l’Etat, à la péréquation.. qui mettent  bien en avant les incertitudes qui pésent sur nos finances (locales) » auquel a répondu Bernard Gauducheau : « Il y a une forte contrainte qui pése sur notre ville » - le très petit nombre d’enttreprises par rapport à des villes comme Boulgne, Issy les Moulineaux – « GPSO nous a permis d’être dans une démarche dynamique » a-t-il expliqué en parlant justement d’un « budget atentiste » : « Nous adapterons en fonction des circonstances. Nous nous sommes mis en capacité de financer l’opération Cabourg voilà 3 ans. Maintenant nous avons ralentit et réduit la voilure » en attendant des jours meilleurs. A ce moment là Jean Cyril Le Goff (PS)  a demandé de « ne pas refaire le débat d’orientations budgétaires » et de passer au vote.  Le maire s’est étonné du vote négatif du groupe PS/PC alors « qu’on aurait pu s’attendre à une abstention après les propos d’Anne Laure Mondon ».

     

    A SUIVRE….