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versailles grand parc

  • VANVES, GPSO ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : UNE SORTIE ET UNE AVANCEE !

    Le dernier conseil communautaire de GPSO de l’année 2014 avait donné lieu à un compte rendu digne « d’helzapopin » sur le site des Verts. Notamment sur l’échange entre Denis Badré vice président (finances) et Pascal Thévenot (UMP), maire de Velizy concernant les conséquences de la sortie de cette ville des Yvelines (et non de l’Essonne) de l’interco. L’histoire est simple : le nouveau maire de Velizy élu en mars dernier n’a jamais caché sa volonté de rejoindre Versailles Grand Parc (VGP) contrairement à son prédécesseur, car « Velizy est tournée plutôt vers le bassin de vie versaillais » et qu’il y a besoin « d’un axe Velizy-Versailles-Saint Quentin en Yvelines qui s’inscrit entre GPSO au Nord, la nouvelle ZAC de Satory/Versailles développé dans le cadre de l’OIN de Paris Saclay à l’ouest ». Sans distendre pour autant les liens avec GPSO et notamment Meudon avec laquelle cette commune partage une zone d’emploi et économique commune. De surcroit « VGP a plus besoin de Velizy que GPSO ». Du coup, Velizy a profité de la possibilité offerte à l’occasion de la mise en place de la MGP ( Métropole du Grand Paris) par la Mission de Préfiguration, aux communes riveraines de la petite couronne qui faisaient partie d’une intercommunalité de la petite couronne de choisir de rester ou de sortir, en intégrant une autre intercommunalité en grande couronne, comme c’est le cas pour 4 ou 6 d’entre elles. Velizy a choisie de sortir de GPSO pour ne pas faire partie  de la MGP, et de « participer à quelque chose  qu’on ne comprend pas. Ce n’est pas en appauvrissant les agglomérations dynamiques au niveau du développement économique que l’on va développer le PIB de notre pays et de notre région » explique Pascal Thévenot      

    Mais voilà, pour passer d’une interco à l’autre, c’est compliqué, car la procédure de sortie est aussi longue de la procédure d’entrée, toutes les communes membres de l’interco, devant faire voter leur conseil municipal, puis le Conseil communautaire doit se prononcer, ce qui représente prés de 6 mois de délais. Sans parler du circuit inverse pour intéger VGP (Versailles Grand Parc). A un moment inopportun qui ne facilite pas les choses : Tout d’abord un comité régional est en train de définir depuis l’été dernier le nouveau périmétre des agglomérations en grande couronne qui pourrait atteindre, pour certaines d’entre elles  850 000 habitants, dans une ambiance de contestation tout azimuth, car les maires concernés refusent de constituer de tels mastodontes,  et Velizy n’était pas inscrit dans le schéma de VGP.   Ensuite un avis du Conseil d’Etat a réglé le différent entre Argentueil et Bezons en interdisant leur séparation alors que la première voulait rejoindre la Communauté d’Agglomération Seine Défense. Parce qu’aucune commune ne peut aujourd’hui, à cause de la carte intercommunale arrêté dans chaque département, se retrouver dans la situation de « commune isolée ».  Ce qui est le cas pour Velizy pour une période d’un an, entre le 1er Janvier 2015 (date de sortie de GPSO) et le 1er Janvier 2016 (date d’entrée à VGP). 

    C’était la solution la plus aisée pour Velizy qui  aurait pu se retrouver dans une situation délicate notamment pour la continuité de services publics comme l’enlèvement des ordures ménagères, l‘entretien de la voirie, de la propreté…. Ce qui a été l’objet des échanges entre MM Badré et Thévenot lors de ce fameux conseil communautaire. La chance de Velizy est d’avoir bénéficié lors de cette première et unique année à GPSO,  de prestations de services, car elle n’avait pas transférée son personnel, GPSO ayant subdélégué la gestion de ses services publics, facturant à cette ville le travail effectué par son personnel pour être neutre sur le plan financier. Cette solution parait avoir été prolongée d’un an, ce qui arrangeait tout le monde et permettaient aux préfets des Hauts de seine et des Yvelines de signer l’arrêté permettant à Velizy de quitter GPSO, tout en bénéficiant encore de services essentiels à la vie quotidienne de ses habitants. Voilà expliqué clairement un imbroglio juridique lié à l’intercommunalité et aux conséquences de la MGP qui vient de franchir une nouvelle étape dans la nuit de Jeudi à Vendredi au Sénat avec l’adoption de l'amendement gouvernemental permettant de réviser  l'article 12de la MATPAM régissant la MGP.

    Rappelons que le gouvernement avait accepté de revoir les statuts de la métropole du Grand Paris pour plus de progressivité et une mutualisation de proximité. A l’Assemblée nationale, il  s’était engagé à entendre les élus du syndicat de la métropole et la mission de préfiguration. Il a  ainsi proposé de substituer au PLU métropolitain un PLU territorial, harmonisé avec le Scot métropolitain. Les compétences logement, environnement, énergie… ne seront transférées à la métropole qu’une fois sa stratégie définie, et au plus tard au 1er janvier 2018. Troisième modification, les finances, avec le retour aux communes de l’ancienne part départementale de la taxe d’habitation et la remontée progressive de la fiscalité professionnelle (CFE). Prés d’une centaine de sous amendements déposés par 8 Sénateurs ont été examinés et permis de faire évoluer les choses. « Il y a un accord pour reconnaître que le texte de l’amendement déposé par le gouvernement vaut mieux que l’article 12. Des sous amendements ont permis d’améliorer le texte. Mais il y a une forte frustration sur plusieurs  points  qui ont fait débat justement au sénat » constatait Patrick Devedjian, président de Paris Métropole. Notamment sur le statut des EPT (Etablissement Public Territorial) qui n’ont pas été pérennisé, une clause de revoyure ayant été adopté. Et le PLU communal qui n’a pas été retenu au profit d’un PLU territorial. « A Paris Métropole, nous considérons que le débat au Sénat a permis de faire une partie du chemin vers le consensus qui doit se poursuivre à l’Assemblée Nationale sur ces points là qui sont les fondements du consensus »

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES DONNE SON FEU VERT A L’ADHESION DE VELIZY A GPSO MAIS PAS A L’UNANIMITE

    Vanves comme l’ensemble des 6 autres communes composant la Communuauté d’Agglomération (CA)  de Grand Paris Seine Ouest (GPSO), était appelé à donner au Conseil municipal d’hier soir, son avis sur son élargissement à Velizy Villacoublay. 2 élus Verts se sont proncés contre (claire Papy et Pierre Toulouse), 3 se sont abstenus : Lucile Schmid (EELV), Fabian Estellano (PS) et Claudine Sharfe (PC).

     

    Bernard Gauducheau a fait un rappel historique d’une double procédure très complexes et menée parallélement : Les schémas départementaux de l’intercommunalité menée dans les Hauts de Seine et les Yvelines par les préfets, et l’intégration de Velizy dans la CA GPSO.  C’est en Mars 2012 que le conseil municipal de cette ville yvelinoise de 20 000 habitants qui abrite 43 000 emplois,  a demandé son adhésion à GPSO. « Accueillir Velizy Villacoublay aporte une nouvelle cohérence à notre intercommunalité » soulignait alors Pierre Christophe Baguet, Président de GPSO et député-maire de Boulogne. En effet GPSO et Velizy partagent beaucoup d’objectifs communs, en matière de transports, de développement économique, d’environnement, de logement… formant un axe et une liaisonn incontournables entre Paris et le Plateau de Saclay. Ainsi GPSO concentrerait plus de 200 000 emplois et formerait ainsi le bassin économique le plus important d’IDF, véritable atout en terme de compétitivité et d’attractivité…. « De plus il y a une vraie cohérence de géographique. Peu de gens font la différence entre le plateau de Meudon et celui de Velizy… Et une intercommunalité très forte existe déjà entre Vélizy, Meudon et Chaville »

     

    Il faut rappeler que les conseillers comunautaires de GPSO avaient déjà voté favorablement le 30  Juin 2011 pour son adhésion, suite à un vœu voté le 27 Avril 2011 par le conseil municipal de Velizy qui avait confirmé cette délibération par une demande d’adhésionn le 22 Juin 2011 malgré l’avis négatif du préfet des Yvelines qui avait élaboré un schéma départemental rattachant Velizy à la CA de Versailles Grand Parc. Mais son maire, Joël Loison, avec son équipe municipal ne l’avait pas accepté en se prononçant pour une adhésion à GPSO le 28 Mars 2012. De leur côté, les membres de Versailles Grand Parc ne s’étaient pas opposés au départ de Velizy pour GPSO.  Du côté des Hauts de Seine, son préfet qui avait adopté la même position que son colégue des Yvelines, n’affichait pas d’opposition au désir d’extension de GPSO : « Nous avons demandé aux différentes communes de se  mettre d‘accord » indiquait-on côté préfectoral. Enfin, le 29 Mars 2012 le conseil communautaire de GPSO donné un avis favorable à l’unanimité à ctte adhésion. Mais ce n’était fini, car il faut que le conseil municipal des 7 communes membres de GPSO se prononce dans un délai de 3 mois. Ainsi Velizy devrait rejoindre GPSO le 1er Janvier 2013

     

    Jean Cyril Le Goff (PS) a confirmé son vote communautaire en annonçant que le groupe PS voterait cette délibération : « Il faut dépasser les logiques départementales. Nous savons tous très bien que de nombreux vanvéens vont travailler ou faire leurs courses à Velizy, sans parler du futur tramway (T6) entre Châtllon/Montrouge et Velizy/Viroflay. Il y a une plus value apporté à GPSO avec cette adhésion, et une plus grande logique à ce que Velizy soit avec GPSO qu’avec Versailles Grand Parc ». Bernard Gauducheau (NC) a salué « cet esprit constructif ».  Mais avec Pierre Toulouse (EELV)  ce fut un autre ton avec cette maxime,  « les riches attirent les riches », frappé par cet « entre soi » qui se manifeste. « C’est là qu’il est intéressante que l’Etat décide au titre de l’équité territoriale. Il y a d’autres manières de voir les territoires, leur ré-équilibrage » a-t-il expliqué en regrettant « qu’il n’y ait pas eu de réelle concertation au niveau régional » et en condamnant « le processus d’adhésion qui s’effectue dans l’opacité de l’EPCI ».

     

    Lucile Schmid (EELV) qui avait voté contre lors de la réunion de la commission, a indiqué qu’elle avait changé d’avis en s’abstenant lors de ce conseil municipal, en parlant de logique économique, d’emploi…mais en reconnaissant que « Vanves est dans une position marginale dans GPSO que l’adhésion de Velizy va renforcer. Notre commune a un axe plus naturel avec Malakoff, Montrouge…qu’avec Velizy. Et c’est incompréhensible pour les citoyens. Il n’y a aucune légitimité dans cette construction de l’intercommunalité ». Claudine Charfe (PC) a reconnu que « cela demanderait débat ». Du coup le maire a rappelé que « Vanves a pris un train express plutôt qu’une micheline » en adhérant à GPSO « Et Vanves en a bien profité. Même s’il y a des choses à revoir et à améliorer ».