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djamel mastouri

  • STADE DEVANVES : UNE ASSEMBLEE GENERALE EN ETAT D’URGENCE

    Plusieurs dirigeants sportifs bénévoles ont reçus la médaille de la Jeunesse et des Sports à l’occasion de l’assemblée générale Stade de Vanves, vendredi soir  à la Palestre : Le bronze pour Ariane Delahaye (Escrime), Annette Bienfait  (GV), Charles Bouteyre (Tennis), argent  pour Guy Mars (GV-Basket), Jean Pierre Viemont (GV), et l’or pour Patrice Roussard (Pétanque). Occasion pour les dirigeants du Stade deVanves, du service des sports et la Municipalité de Vanves  de mettre en avant des représentants de ses 150 bénévoles de cette association omnisports qui ne comptent pas leur temps pour animer, initier, former au sein de ses 17 sections à différentes disciplines. Ainsi que quelques sportifs : Jordan Coelho a reçu le Trophée Sportif de la ville de Vanves pour ses résultats en natation au sein de l’équipe de France de natation. Julien Contant a été choisi comme stadiste de l’année 2015 au titre de « sportif enseignant » puisqu’il est le responsable pédagogique et sportif de l’école de Tennis (350 enfants), avec, en athlétisme, Mathieu Monnat, champion inter régional 30 00 m et Vice Champion Inter-cross et Djamel Mastouri champion du monde des jeux mondiaux militaire sur 1500 m.     

    Cette assemblée générale a été l’occasion de faire le point sur la saison sportive passée (sur laquelle reviendra le Blog) mais surtout sur les perspectives, avec les points forts  et faibles de cette association omnisports : 11% des vanvéens sont adhérents du stade de Vanves qui en compte 4520 et propose une offre sportive qui se diversifie avec 17 sections dont deux nouvelles (rugby, golf) depuis moins de deux ans, 40 activités représentants 800 h de sports par semaine, encadrés par 150 bénévoles qui permettent de développer le sport pour tous, du loisirs à la compétition, avec des résultats encourageants dans chaque section, 4 d’entre elles étant au niveau national. L’un des points les plus encourageants est la professionnalisation du club dans sa gestion et son organisation administrative avec un véritable organigramme, une révision de ses statuts et de son règlement intérieur,  une gestion des ressources humaines, mais aussi un plan communication, et des actions omnisports : Journée Portes Ouvertes de Septembre, Course de Noël, Barbecue des dirigeants bénévoles… Bien évidemment, quelques points faibles ont été relevés : Des installations qui se dégradent, une diminution de la subvention de la ville en 2015 qui aura pour conséquence de ne plus emmener des jeunes à l’extérieur pour des compétitions, couplé avec une incidence fiscale provoquée par la professionnalisation de cette association (+ 5 000 € à débourser pour l’URSSAF), ce qui pose le problème de la pérennisation des activités proposées, si ce n’est l’arrêt de certaines compétitions.

    Le maire, accompagné de Maxime Gagliardi et Philippe Thieffine, respectivement maire adjoint et conseiller municipal délégué aux sports, a répondu  à certaines préoccupations notamment sur 3 points :  Tout d’abord la période difficile que traverse les collectivités locales sur le plan financier : « Il faut faire avec. Le rôle des responsables est de faire avec la réalité du moment. On ne peut continuer à vivre sur le même train de vie. Il faut s’adapter à cette réalité » a t-il expliqué en revenant sur la négociation de la nouvelle convention ville-Stade de Vanves « dont les données ne sont plus les mêmes que voilà 3 ans » et qui prévoit une baisse substantielle de la subvention municipale  étalée sur 3 ans.  « Je ne peux pas dépenser l’argent que je n’ai pas. Notre responsabilité est d’adapter la voilure à la réalité du moment. Dans les marges de manœuvres, on a proposé de mettre un plafond à l’aide apportée aux équipes élites au niveau de la NAT 3 » a-t-il expliqué en rappelant que la municipalité œuvre à obtenir des subventions auprès d’entreprises à hauteur de 50 000 €, « ce qui est rare pour une ville ».

    Ensuite la sécurité  qui est une question majeure avec l’Etat d’urgence suite aux attentats du 13 Novembre : « Nous avons une réalité auquel nous avons à faire face ensemble. Ce qu’on vient de vivre est très grave. Il ne faut pas tout oublier 8 jours après. On doit avoir la conscience tranquille, c'est-à-dire prendre les mesures qui viennent d’en  haut et celles que nous jugeons utile. Je demande à tous cet esprit de responsabilité » a-t-il déclaré, en démontrant qu’il  a décidé d’appliquer à 300% le principe de précaution, avec même une disgression sur le skate park. Il a expliqué qu’il a été obligé d’enlever tous les éléments, même en dur, pour des raisons uniquement de sécurité, sur les conseils de son directeur des services généraux. Car il ne souhaite pas être tenu responsable, intitue personae, si un accident arrivait, à cause d’un équipement ou d’un mobilier municipal défectueux. Exit la station GNV… qui a curieusement, aussi, révélé le problème ( ?).

    Enfin, et surtout, et c’est par là qu’il avait commencé, il a demandé à tous ces dirigeantes et sportifs finalement de respecter le personnel communal qui travaille dans les équipements sportifs à côté de ses bénévoles. « On ne pense pas assez à eux. Sachez qu’ils sont vos partenaires. Vous avez des exigences et des obligations ! Eux aussi ! Ce sont des gens dévoués. Gardien, ce n’est pas toujours facile ». Et tous les dirigeants de leur avoir rendu hommage, avec quelques exemples comme pour le tennis de table avec le gardien du Gymnase Maurice Magne qui leur a rendu un grand service ces derniers temps. Mais si les instructions étaient plus claires, et la concertation plus réelle de la part de leurs responsables, ils y auraient moins problèmes avec les dirigeants sportifs bénévoles lorsque la tension monte, comme ce fut le cas avec la mise en  place de l’état d’urgence, où ils étaient pris entre deux feux.          

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    CHAMPION : Djamel Mastouri  (sur la photo) est devenu, le 8 octobre 2015 dernier champion du monde du 1500m en catégorie militaire blessé aux Jeux Mondiaux Militaires qui se sont déroulés à Mungyeong (Corée du Sud) : Avec 4:50.57, il a devancé un autre français Stéphane Mallet (4:54.51). Samira Mezegrhane, autre « Stadiste » également engagé dans la compétition, a terminé 9ème de sa finale sur 5 000m en 16:10.59. Ce mondial a rassemblé 7 000 militaires représentant 115 nations, avec une  délégation française composée de 163 français présents dans plus d’une quinzaine de disciplines qui a obtenu 41 médailles dont 16 en or, 12 en argent et 13 en bronze. 7 en or, 3 en argent et 3 en bronze reviennent aux militaires blessés en athlétisme et au tir à l’arc. Dés son retour,  Djamel Mastouri était sur le terrain au PMS A.Roche pour s‘entrainer avec les autres athétes de la section athlétisme, même si les effets du décalage horaire lui pesaient. Il était même, avec les autres athlètes français, reçu le 13 octobre à l’École Militaire par le général de Villiers, qui a salué leur performance, puis par le secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini.

    PAS CHAMPION : Les vanvées peuvent tout à fait comprendre que la municipalité cherche à faire des économies en cette période d’austérité avec le gel des dotations de l’Etat, et essaie par tous les moyens de trouver 2 M€ d’économie pour boucler son budget 2016. Encore faut il l’assumer, malgré les beaux discours lors des inaugurations ou réunions diverses. Ce qui n’a pas été le cas avec le Stade de Vanves, l’une des 4 associations qui reçoit une subvention très importante de la ville. Le maire a envoyée le maire adjoint et le conseiller délégué aux sports, avec le DGS (Directeur Général des Services) pour annoncer 1/3 de subvention en moins, c'est-à-dire 150 000 € étalé sur 4 ans, lors d’une réunion avec les présidents des 18 sections voilà plus de 8 jours. Une semaine plus tard, c’est à dire vendredi dernier, il n’y avait plus que le conseiller municipal délégué, au comité directeur pendant que les autres vaquaient à leurs activités familiales. Le nouveau projet de convention ville/stade devrait faire l’objet d’âpres discussions d’autant plus que plusieurs présidents sections sont assez remontés vus l’état de certaines installations sportives comme le gymnase Maurice Magne où il suffirait que quelques interventions simples pour remettre les choses en l’état. Mais voilà, le courage politique est rare lorsqu’il s’agit d’annoncer de mauvaises nouvelles. Très peu comme Isabelle Debré assume leur décision, en allant l’annoncer elle-même, comme elle l’a fait, devant chaque candidat retoqué pour la direction de Public Sénat voilà quelques temps après la décision du bureau du Sénat.      

  • SECTION ATHLETISME DU STADE DE VANVES : LA FIEVRE DU SAMEDI MATIN

    Ils sont 300 à courir ou à faire des exercices athlétiques, mais surtout courir chaque samedi matin, les enfants de 4 ans aux poussins  et leurs parents, encadrés par une quinzaine d’animateurs de la section athlétisme du Stade de Vanves. C’est assez impressionnant à voir. Et cela depuis presque 3 ans. « Au tout départ nous avions commencé par organiser des cours et des initiations à l’athlétisme  le samedi matin, parce que beaucoup de parents qui voulaient que leurs enfants fassent de  l’athlétisme, ne pouvaient pas le mercredi aprés-midi  à cause d’activités plus culturelles (conservatoire…). Du coup, nous nous sommes dit pourquoi pas ne pas essayer de faire participer les parents, plutôt que les voir attendre sur le bord de la piste d’athlétisme, avec les enfants. Et cette formule a pris voilà 2 à 3 ans, avec une dizaine de parents au début. Ils venaient pour se maintenir en forme. Ils ont trouvé l’ambiance  sympa, en ont parlé autour d’eux, et le bouche à oreille a pris… Maintenant, ils sont entre 60 et 70 parents. Avec les enfants, on n’est pas loin de 300 dans le stade de Vanves » raconte Ghislaine Guilbert, présidente de la section athlétisme.

    « Certains animateurs s’occupent des enfants selon leur âge, parce qu’ils ne font pas tous la même chose, en fonction des catégories : les plus petits sont pris à partir de 4 ans et on s’arrête aux poussins pour le Samedi, benjamins et minimes ont leur entrainement en semaine. Ainsi le samedi matin s’adresse à l’école d’athlétisme  et aux poussins avec une heure et demie d’exercice pour les plus grands, une heure pour les plus petits. Ils ont des petits parcours à faire avec de petites haies, tourner autour des poteaux, s’entraîner  pour apprendre les gestes lancer du javelot et du poids. Nous leur faisons du trampoline pour leur apprendre à aller en hauteur pour la perche, et  sauter dans les sautoirs en longueur lorsqu’ils peuvent,  au dessus d’une petite haie pour leur apprendre à monter en hauteur pour aller le plus loin possible. Tout est basé sur des jeux, avec de temps en temps des relais contre les parents. Ces derniers sont pris en main par d’autres animateurs pour les entraîner, sans objectif de compétition, mais pour se faire plaisir ».  L’autre temps fort de la section se déroule en semaine,  en fin d’après midi le Mardi et le Jeudi pour les seniors qui font de la compétition, car Claude, l’un des entraîneurs,  est là tous les soirs. « Ils sont une centaine sur 350 adhérents, dont peu de compétiteurs vraiment purs, entre 20 et 30 maximums, tandis que les autres peuvent participer à  des courses sans le dire toujours.  Certains viennent juste pour le plaisir, bien souvent pour améliorer leurs performances, mais sans faire forcément des compétitions » indique t-elle sans dire qu’ils s’entraînent quel que soit le temps pour les plus fanas, été comme hiver, sous la pluie comme dans le brouillard…. 

    LES CHAMPIONS NE RESTENT PAS !

    Cette section athlétisme frise  les 350 adhérents qui devraient être dépassé grâce à l’arrivée de quelques anciens. « Plus des trois quart ont moins de 18 ans, et plus de la moitié sont des jeunes inscrits à l’école d’athlétisme ou poussins. Ils  ne sont pas encore réparties par discipline, car la fédération ne veut pas les spécialiser jusqu’aux cadets. Nous  essayons de faire en sorte que ces jeunes touchent à toutes les disciplines. Nous ne les poussons pas à la compétition. Ils y viennent tout seul, grâce à leur  petit copain. Les petits n’ont pas beaucoup de compétitions, essentiellement des animations en salles ou sur stade durant la belle période, avec les Jeux des Hauts de Seine en Juin, qui se rapprochent d’un mini décathlon parce qu’ils ont une course, un saut et un lancer, sans beaucoup d’épreuves individuelles mais plutôt par équipe. Ils peuvent participer à certains cross, mais c’est très cadré, insistant plus sur la durée qu’un nombre de tour pendant un laps de temps ou une distance à parcourir le plus vite possible. Au niveau championnat, ils n’ont qu’un tour à effectuer comme pour  les benjamins, mais les 20 premiers, en cross,  sont sélectionnés pour constituer une équipe départementale qui coure au 3éme tour aux inte régionaux. Ainsi les petits restent au niveau départemental, les plus grands peuvent aller jusqu’au national s’ils répondent aux critères de temps et de places, comme les cadets qui participent aux mêmes épreuves que les adultes » explique t-elle en  citant quelques noms de jeunes athlètes qui ne restent pas longtemps « parce que ce n’est pas leur intérêt » : Elisa Pinot, 15 ans , qui est partie,sollicitée un peu partout dans les différents de formation de la FFA. « Pour sa carrière, c’était mieux car elle n’avait personne de son  niveau à Vanves ». Christéle Vertueux qui a fait de nombreux podiums. « Quand ils sont bons, il leur faut une équipe pour progresser, donc ils partent. Nous  n’avons  pas suffisamment de monde pour les entraîner, et nous n’avons pas le même budget que les gros clubs » reconnait elle. Djamel Mastouri bien sûr qui a participé aux Jeux Paraolympique

    LE SYNTHETIQUE INQUIETE !

    Les J.O., les championnats du monde ou d’Europe comme Zurich, cet été, créént une émulation :  « Nous avons eu un effet « Zurich » à la Rentrée car au Forum, les parents étaient tous venus d’un seul coup, de craindre de ne pas avoir de places. Mais on n’a pas refusé jusqu’à présent de jeunes » indique t-elle. Seul sujet d’inquiétude : le terrain synthétique : « S’il y a un terrain purement synthétique comme pour le terrain Y.Saccard, c’est la fin de la section d’athlétisme. On ne pourra plus s’entraîner car il n’est pas bon de s’entraîner sur une telle piste, parce que cela fait mal. Les footballeurs sont aussi d’accord avec nous, car jouer sur un terrain complètement synthétique suscite beaucoup plus de blessures. Il y a certaines disciplines que l’on ne pourra plus pratiquer comme le lancer de javelot et du poids. Cela perdra de l’intérêt si on leur fait faire que des courses autour du terrain de football, sans pouvoir plus rien planter dans la pelouse pour leur faire faire des disciplines de façon ludique.  Les adhérents iront ailleurs. Il y a  peut être d’autres solutions pour contenter tout le monde ». Le Service des sports en aurait trouvé une pour satisfaire tout le monde.