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département des hauts de seine - Page 32

  • CANTONALES A VANVES APRES LE 2éme TOUR : GUY JANVIER (PS) REMPORTE LE DUEL

    49,66% des vanvéens ont voté, soit 8584  votants sur 17 266 électeurs inscrits avec 283 B&N : 4190 électeurs se sont prononcés pour Guy Janvier (PS), soit 50,48% qui est ainsi réélu avec 80 voix d’avance sur Bernard Gauducheau (NC) qui en recueille 4111 (49,52%). « On est déçu parce que nous avions mis le paquet. Mais ce n’est pas une grande victoire » confiait un proche du maire de Vanves hier soir à la soirée électorale du Conseil Général où Bernard Gauducheau était présent avec Maxime Galiardi, Pascal Vertanassian, Bertrand Voisine… « Je n’ai rien perdu ! Je n’ai pas réussi à le dégager » confiait Bernard Gauducheau qui reconnait que « c’est dur à Vanves », « qu’il y a une opposition » et que « les Verts prennent de plus en plus d’importance ». Il a eu quelques mots de réconfort de la part de Jean Sarkozy qui a salué lors de son intervention devant les invités les élus et les battus : « Bernard Gauducheau a menée une belle campagne. Cela s’est fait à un cheveu montrant que les élections peuvent être cruelle »

     

    Guy Janvier (PS) est arrivé un peu plus tard au Conseil Général, avec sa dream team, Valérie Mathey, Antonio Dos Santos, Jean Cyril Le Goff, Anne Laure Mondon après un détour à la permanence PS de Vanves pour fêter sa victoire avec les militants. Il avait pris la parole dans la salle des fêtes après la proclamation des résultats en rappelant les axes de sa campagne : « J’ai fait part de mes indignations sur les inégalités, vis-à-vis de l’état de notre planète durant cette campagne en insistant sur la scolarisation des enfants et le logement des gens. Cette réélection nous permet de repartir sur une dynamique pour Vanves et les prochaines échéances ai-je expliqué » indiquait il en confiant, alors que ses collègues socialistes venaient le féliciter : « C’est le résultat d’une campagne collective, de 5 personnes qui m’ont vraiment aidé comme les cinq doigts d’une main, en jouant sur les idées d’unité et la conviction ». Enfin, il remarquait qu’il était le seul à avoir battu un maire dans les Hauts de Seine. Dés ce matin 7H30 ses équipes étaient dans les rues de Vanves avec un tract pour remercier les électeurs ded l’avoir reconduit au Conseil Général.

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES : JOUR J POUR LE SECOND TOUR

    La tension s’est fait sentir ces deux derniers jours dans le canton-ville de Vanves. D’autant plus que deux journaux faisaient des pronostics contradictoires. Mais tout le monde sait que tout se jouera à quelques voix prés. En tous les cas, les deux candidats ont beaucoup marchés hier, du matin au soir, pour arpenter les rues de notre commune, rencontrer les habitants, décider les derniers indécis s’il y en avait, rappeler de ne pas oublier de voter etc…. Et c’est un devoir citoyen de participer à ce choix du conseiller général de Vanves. Occasion de rappeler ce qu’est le département, ses conseillers généraux et pour ce qui nous concerne, de savoir que le canton de Vanves a été crée en 1893

     

    LE CANTON DE VANVES A 118 ANS D’EXISTENCE

     

    Tout le monde sait que les départements ont été créés le  22 décembre 1789 et que la première élection du conseil général au suffrage universel remonte à  1871. Il en existe  101, soit 96 en métropole et 5 en outre-mer, avec Mayotte. Jusqu'à présent, les conseillers généraux étaient élus pour  six ans. Mais comme il sera supprimé en 2014 pour être remplacé par le conseiller territorial, le mandat de ceux qui seront élus aujourd’hui a été réduit à trois ans. Ainsi les 5 660 conseillers généraux et régionaux (1 757) seront remplacés en 2014 par 3 471 conseillers territoriaux, soit une baisse de 39 % du nombre d'élu Occasion de rappeler que le département des Hauts de Seine n’a que 43 ans d’existence. La commune de Vanves au moment de la création des départements faisait partie  du département de Paris créé le 4 Mars 1790 et constitué de 3 districts : Bourg-la-Reine, Paris, Saint-Denis. Il est devenu le département de la Seine le 22 août 1795(Constitution du 5 Fructidor an III). 14 arrondissements étaient créé le 17 Février 1800 ( loi du 28 pluviôse an VIII) dont deux sont divisés en 4 cantons chacun, Saint-Denis avec Nanterre (qui deviendra le canton de Courbevoie en 1829), Neuilly, Pantin et Saint-Denis,  Sceaux avec qui comprenait en autre la ville de Vanves, Charenton Le Pont, Villejuif et Vincennes.

     

    1893 verra la  création de 13 nouveaux cantons, 8 dans l'arrondissement de Saint-Denis  (Asnières, Aubervilliers, Boulogne, Clichy, Levallois-Perret, Noisy-le-Sec, Puteaux et Saint-Ouen) et 5 dans l'arrondissement de Sceaux (Ivry, Montreuil, Nogent-sur-Marne, Saint-Maur) dont Vanves. Et il en sera ainsi jusqu’à la suppression des départements de la Seine, ainsi que celui de la Seine-et-Oise en Juillet 1964, provoquant implicitement la disparition des arrondissements de Saint-Denis et de Sceaux. Les chefs-lieux des nouveaux départements sont désignés le 25 Février 1965, créant de ce fait les arrondissements de Bobigny, Créteil et Nanterre, l’arrondissement d’Antony dont fait partie le canton de Vanves étant créé le 30 Décembre 1966. Enfin, en 1968, le 1er Janvier, le département de la Seine est officiellement supprimé. Ses 81 communes sont réparties entre quatre départements dont les Hauts de Seine. Vanves a toujours été une ville-canton depuis cette époque représenté par André Roche qui a été vice président chargé des Sports jusqu’en 1980, remplacé par Roger Aveneau jusqu’en 1998, auquel a succédé Bernard Gauducheau, puis Guy Janvier en 2004 jusqu’à aujourd’hui.

  • CANTONALES A VANVES : LA REGION N’EST PAS LOIN ! AINSI QUE LA POLEMIQUE !

    Et pour cause. Un observateur journaliste averti expliquait à l’auteur de ce blog que l’élection  du futur Conseiller territorial de 2014 se jouera peut être dimanche entre le Conseiller Général sortant et le conseiller régional, ce dernier ayant pris l’avantage avec son élection à la Région voilà un an. Et il n’a pas tort, car ne vous méprenez pas, tel que c’est parti, les vanvéens retrouveront dans trois ans avec les mêmes protagonistes, le même duel, car aucun des deux ne lâchera prise surtout avec le résultat de dimanche soir quel qu’il soit.

     

    En attendant cette campagne cantonale a eu quelques répercussions au niveau de la Région qui reste bien ancrée à gauche, quoi qu’on dise, après les résultats du 1er tour. Elle a troublée quelque peu les réunions qui s’y sont déroulées comme la commission permanente du 10 Mars dernier. Gauche et Droite se sont affrontés sur le grand sujet d’actualité régionale qui ne passionnent que nos élus : la critérisation des subventions régionales, la droite craignant que la gauche impose quelques régles qui avantageraient  les communes de couleur majorité régionale. Ce qui a commencé puisque le groupe Front de Gauche/PC présente systématiquement des amendements refusant des subventions à des communes qui ne respectent la loi SRU imposant 20% de logements sociaux. Du coup l’UMP lors de la dernière commission permanente a présenté toute une série d’amendement pour distribuer pour plus de 14 ME de subventions régionales dans des contrats régionaux et ruraux…qui ont toujours été attribué jusqu’en 2004 sans considération politique. Le groupe socialiste  a réagit vivement par un communiqué dénonçant « la grosse manœuvre électoraliste  du groupe UMP » qui a tenté « de clientéliser les aides régionales à l’approche des cantonales alors qu’il défendait la rigueur en décembre dernier, lors de l’élaboration du budget régional 2012 ». Et d’expliquer que « le soutien qu’apporte la Région aux acteurs de la vie locale répond à des objectifs de développement de l’Ile de France vers plus d’égalité entre les individus et les territoires et ne peut servir à défendre des intérêts partisans. On savait les membres de l’UMP fébriles depuis la parution de sondages annonçant la potentielle élimination de Nicolas Sarkozy du second tour de la prochaine élection présidentielle. Nous apprenons aujourd’hui qu’à la fébrilité s’ajoutent l’incohérence et le mépris des franciliens ».

    Cette querelle a pris un tour plus altoséquanais avec l’affaire de l’accessibilité de la gare Transilien (SNCF) de Saint Cloud. Le groupe UMP s’est plaint que  « la commune de Saint Cloud ait adressé un dossier de demande de financement à la Région,  sollicité ses services par deux courriers en Novembre 2008 et en Juillet 2009, sans obtenir, à ce jour, de réponse de la part de l’exécutif régional ». Du coup, le groupe PS a sorti la grosse batterie : « Vous relayez une virulente campagne de communication du maire de Saint Cloud contre la Région. A renfort d’éditorial dans le journal municipal et de panneaux d’affichage dans la ville, le maire accuse la région d’abandonner sa ville au motif qu’elle ne subventionne pas les travaux de mise en accessibilité de l’entrée secondaire de la gare de Saint Cloud ». Et d’ajouter : « Il n’a échappé à personne que l’offensive du maire de Saint Cloud (intervient en pleine campagne des élections cantonales auxquels il est lui-même candidat. Pointer du doigt l’attentisme supposé de la Région  - qui ne résiste pas à la confrontation avec les faits et les chiffres – serait-il plus facile que mener sa campagne sur son propre bilan ? ».   

     

    Mais voilà, les observateurs attentifs de la Région n’ont pas manqué de remarquer que Jean Paul Huchon, président de la Région, a présenté, comme par hasard, deux initiatives de la Région, cette dernière semaine  dont l’une sera inscrite à l’ordre du jour de la prochaine assemblée régionale prévue les 7 et 8 avril 2011 : Un recadrage de sa politique sociale pour « renforcer le bouclier social (régional) qui est devenu l’un des principes de bases de notre politique » : « Lors de mes visites dans une trentaine de cantons durant la campagne, je n’ai entendu parler que de « conditions de vie qui se dégradent, de déclassement scolaire et professionnel, de suppressions de services publics de proximité» expliquait Jean Paul Huchon en présentant un arsenal de mesures concernant trois catégories de franciliens : les personnes handicapées, âgées et en voie d’exclusion. « L'urgence sociale est telle qu'il faut coûte que coûte inventer, innover, trouver de nouvelles solutions. C'est peut-être la meilleure façon de faire refluer le vote en faveur du Front national que de répondre à la souffrance sociale » ajoutait il en rappelant que la Région est là « hors compétence. Mais c’est nécessaire ! ». Et de nouvelles aides de la Région pour développer l’apprentissage qui avait déclencher une polémique avec la présidente du groupe UMP, Valérie Pécresse.  

    Celle-ci n’a manqué de dénoncer « la multiplication des promesses d’entre deux tours à vocation électorale de  Jean-Paul Huchon » qui « ne saurait masquer la réalité de sa politique. Alors que, grâce à l’Etat, la région dispose de 150 ME de recettes supplémentaires en 2011, tous les grands budgets pour soutenir le quotidien des Franciliens sont à la baisse. Les chiffres sont sans appel : Abandon de l’aide au logement intermédiaire (aucune subvention votée depuis le début de l’année), baisse des crédits d’investissement dans les lycées publics (-31 millions d’euros), baisse des crédits pour la formation professionnelle et l’apprentissage (-15 % pour la construction et la rénovation des CFA), baisse des aides aux collectivités (-10 millions d’euros pour les contrats régionaux), baisse de 10 % des investissements en faveur des personnes en situation de handicap ! Tout cumulé, l’action sociale et la santé ne représentent que 1.56 % du budget de la région » explique t-elle. Ainsi l’ambiance de ces cantonales a déteint sur le Conseil Régional car tous ses protagonistes sont concernés par cet enjeu, même s’ils ne sont pas candidats.