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conseil municipal - Page 71

  • UNE NOUVELLE RESIDENCE HOTELIERE A LA PLACE DE L’ANCIEN BATRIMENT DU CONSERVATOIRE DE VANVES

    Le petit pavillon et le bâtiment de la rue Guy mocquet qui accueillaient le conservatoire  de musique de Vanves devraient être détruit et remplacé par une résidence hôtelière et des logements. 3000 m2 de plancher sont constructibles sur ce site de 989 m2, avec des bâtiments R+3 ou R+4. Le maire a parlé d’un immeuble semblable à celui de la poste place de l’insurrection, avec des logements dans les étages supérieurs et des locaux au rez-de-chassée (activités ou commerces ou équipements publics). Pour organiser cette mutation foncière, la commune a souhaité bénéficiée de l’expertise de Seine Ouest Aménagement qui fait l’objet d’un contrat qui a été avalisé par le Conseil Municipal du 30 Septembre dernier 

    Evidemment, Anne Laure Mondon (PS)  n’a pas manqué de rappeler la promesse faire lors de la campagne des élections municipales de 2014 d’y construire la médiathéque ou la bibliothèque du futur. « Elle  est toujours d’actualité et en projet. On avait l’idée de l’installer là » a reconnu Pascal Vertanessian (UDI, maire adjoint à l’urbanisme, repris par Bernard Gauducheau (UDI) qui a rappelé que dans le programme de sa liste il est seulement indiqué « moderniser les équipements publics. Il n’était pas indiqué que c’était prévu à la place du conservatoire. On en a parlé. Mais on ne savait pas ce qu’il en serait au niveau des finances locales. Vu le contexte, on peut se réjouir d’avoir mener à terme le chantier du conservatoire sans retard durant une période où on pouvait encore l’envisager et le faire ». Tout en laissant entendre que ce n’est plus le cas.

    Boris Amoroz (FdeG) a rappelé que le FG avait fait du logement une priorité durant cette campagne  « La situation l’exige, les prix augmentent sans cesse sur Vanves tant à la location qu’à la vente. Les nouveaux logements privés sont inaccessibles à la plupart des Vanvéens et des salariés. Ouvriers et employés quittent progressivement la ville » a-t-il constaté en demandant « d’augmenter et non simplement de maintenir la part de logements sociaux, de  combattre la spéculation immobilière afin de faciliter l’accession, en établissant, avec les promoteurs, un encadrement des prix comme dans d’autres villes de la banlieue parisienne qui font face aux mêmes difficultés. Au lieu de cela, vous vendez des terrains publics à des promoteurs immobiliers, en les priant de respecter le minimum de HLM.  Nous ne pouvons pas laisser la loi du marché évincer les familles populaires ou aux revenus moyens de notre ville. J'en suis réduit à me demander quel jour vous allez proposer la vente de la maison commune en laquelle nous nous réunissons ce soir, et du square environnant, pour faire un quelconque R+5 à 100 00 euros le mètre carré ».

  • UN CONSEIL MUNICIPAL TENDU AVEC QUELQUES DOSSIERS CHAUDS

    Pour ce conseil municipal de Rentrée, l’ambiance était chaude, mais personne parmi les élus de la majorité n’en a rien montré, sauf à quelques petits signes ou attitudes. Alors que l’ensemble des élus UDI et de l’opposition étaient déjà installés, et qu’il était 19H Mercredi dernier, les élus groupe UMP sont enfin  arrivés ensemble. Ils s’étaient réunis dans l’un des bureaux du rez-de-chaussé, occupé par Maxime Gagliardi, où Delphine Roy leur a lu la déclaration qu’elle a faîte à la fin du conseil municipal, annonçant sa démission. Certains regardaient leurs chaussures. Le maire n’a pas accepté qu’elle fasse sa déclaration au début. Peut être parce qu’il souhaitait rendre hommage à François Kosciusko Morizet maire de Sévres, décédé fin Juillet. « Il a été un modèle d’intégrité pour beaucoup d’élus qui l’ont côtoyé » a-t-il déclaré. L’examen des 28 délibérations pouvait commencer devant un public clairsemé qui avait quelquefois du mal à entendre les propos des élus à cause d’une très mauvaise sonorisation, le technicien se gardant de mettre trop fort de peur de créer quelques perturbations.

    L’octroi d’une garantie d’emprunt à la SA Logement Français pour des travaux sur l’un de ses immeubles sur le Plateau donna l’occasion au maire de dire « Preuve qu’il se passe quelque chose sur le plateau même s’il s’agit d’une simple rénovation ». Claudine Charfe, ex-conseillère municipale (FG/PC)  qui était dans l’assistance l’a pris pour elle. A l’occasion de demandes de plusieurs subventions concernant des travaux à l’espace Murillo (rénovation des façades), au PMS A.Roche (végétalisation de la toiture des tribunes réaménagés), à l’école Marceau (rénovation du 2éme étage), Lucile Schmid a constatée que ses travaux s’inscrivaient dans la démarche de l’agenda 21 de la ville, en demandant d’avoir « une vision d’ensemble sur ces investissements ».  Bernard Gauducheau (UDI) lui a répondu qu’il est prévu que « chaque année, il y ait un bilan » mais sans dire quand.

    A l’examen de la délibération concernant les tarifs de la  restauration scolaire pour les enfants hors commune, Jean Cyril Le Goff (PS) a posé une question sur la qualité des repas servis dans les cantines scolaires par la société Elior dont s’étaient plaints les parents d’élèves avant les vacances. « On a rencontré quelques problèmes sur la qualité. Nous avons rencontré le directeur régional d’Elior et nous avons décidé de mettre en place un processus sur la qualité des repas pour voir comment améliorer les choses » a répondu Jeremy Coste (UDI) en précisant que sont servis, en plus grand nombre, des plats bio  et que tous les produits proviennent de France. Il en a profité pour dire un mot succins sur la Rentrée qui s’est bien passée grâce à l’implication des parents d‘élèves, après ses dernières années qui ont été quelque peu mouvementées.

    Le conseil municipal a donné un avis favorable sur le projet fixant le périmètre et le siège du futur Etablissement Public Territorial (EPT) qui correspondront exactement à ceux de GPSO : « On n’est pas si mal dotés. On reste avec les mêmes communes. Et la plupart des compétences ont été transférées » constatait Bernard Gauducheau (UDI) qui n’en pas moins constaté : « C’est une montagne qui acouche d’une souris. Ce qui n’est pas de bon augure. Moins d’argent et plus de structure ». Lucile Schmid (EELV) s’est abstenu car elle est assez critique sur ce périmètre de GPSO qui n’inclut pas Clamart, ni Malakoff. Boris Amoriz (FG/PC) a voté contre en expliquant que « dés l’origine nous l’avons dit : notre région-capitale a besoin de rompre avec le repli sur soi, les égoïsmes locaux, la spécialisation et les inégalités territoriales. La métropole à laquelle nous aspirons ne peut être que solidaire, sociale, citoyenne, démocratique et durable. Or, c'est tout le contraire qui émerge de la construction actuelle. Et malgré, les arguments - que l'on peut entendre - sur l'existence d'un mille-feuilles institutionnel, la création de la métropole non seulement rajoute dans un premier temps des couches supplémentaires, pour ensuite sonner le glas de l'autonomie communale, éloigner les citoyens des lieux de décisions et supprimer à l'horizon 2020 les départements de la petite couronne »…. A SUIVRE

  • HIER SOIR AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : EPILOGUE

     « Ma situation personnelle et professionnelle ne me permet plus d’assumer les fonctions » a déclaré hier soir à la fin du Conseil municipal, Delphine Roy (L.R.) jeune maire adjointe depuis 4 mois. « Dont acte ! » a-t-on entendu de la part de Bernard Gauducheau. C’est  l’épilogue bien triste d’un épisode de la vie politique vanvéenne peu reluisante qui a fait l’objet de fortes tensions ses derniers jours entre les groupes de la majorité dont certains vanvéens ont été témoins lors de la soirée de lancement du mois de commerces, avec la petite phrase du maire en fin de discours. Dés son élection en Juin dernier, ce choix n’avait pas été accepté par le maire et les élus UDI  avec des réactions du genre : « Pourquoi c’est elle et pas moi ! ». Delphine Roy a fait l’objet de pressions de plus en plus fortes lorsqu’ils se sont rendus compte qu’elle avait déménagée tout près d’ici dans la ville du député de Vanves. Comme si elle était la seule ( ?). Les raisons du maire étaient imparables car il tient à avoir auprès de lui des élus qui habitent et connaissent bien Vanves. Les méthodes pas très catholiques pour arriver à ses fins ont provoqués ces tensions. Ce que n’ont pas appréciés les élus UMP qui ont fait bloc autour d‘elle jusqu’à hier soir où sa démission était inévitable. Mais il est fort peu probable que les prétendants UDI soient retenus pour la remplacer, car le poste revient à un élu UMP, à moins que le maire se passe de la remplacer. Et il le peut. En tous les cas, cette affaire ne donne pas une belle image de la politique en ces temps de bashing politique et d’abstentionniste.