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conseil municipal - Page 7

  • LES ECOLOGISTES PREOCCUPES PAR L'AUGMENTATION DU COUT DES SERVICES PUBLICS LOCAUX A VANVES

    A l’occasion du dernier conseil municipal, le groupe écologiste avait interrogé la municipalité sur l’augmentation des tarifs des services municipaux  (centres aérés , cantine.. ) qui «si elle paraît légitime pour les classes supérieures de revenus, pèse lourdement sur les familles moins argentées très impactées par la hausse du coût de la vie»  constatait il en  suggérant que « soit étudiée, à recette équivalente, une redéfinition de la grille tarifaire en fonction des quotients familiaux» Ainsi que l’utilisation (gratuite) des locaux municipaux par les associations.

    Le maire adjoint chargé des associations a appelé que des gratuités sont possibles tout au long de l’année dans les cas suivants pour le secteur associatif : Activités à caractère social menées prioritairement à destination d’un public vanvéen, associations vanvéennes proposant des activités menées par des intervenants bénévoles, activités menées dans le cadre d’un partenariat avec la Ville défini par une convention spécifique, réunions ayant trait à la gestion de l’association (Assemblée générale ordinaire, Assemblée générale extraordinaire, Conseil d’administration…), réunions mensuelles des partis politiques en dehors des périodes électorales… En précisant deux choses :  «La limitation à une gratuité annuelle concerne essentiellement les demandes pour des projets événementiels qui sont plus coûteux pour la Ville ». Et  que «la participation énergétique n’est pas appliquée aux associations dont la mission principale est à caractère social ainsi que les associations participant avec la Commune à l’exécution ou la gestion du service public dans les domaines de la Petite Enfance et de l’Education »  

    Concernant l’augmentation importante des différents tarifs, il a rappelé que «les tarifs des prestations du service éducation sont calculés par rapport à une grille . Cette grille tarifaire se compose de 11 tranches permettant ainsi d’appliquer des tarifs correspondant aux revenus des familles vanvéennes. Ainsi 70% des familles vanvéennes ont un quotient familial correspondant aux 5 tranches supérieures. Les 30% restant correspondent aux 6 tranches inférieures Une étude des tarifs appliqués dans les villes voisines a fait apparaitre que nos tarifs sont globalement plus bas que ceux des autres communes. Pour la partie restauration scolaire, le prix minimum est de 0,46 € et le maximum de 6,48 €. Comme vous pouvez le constater, l’écart entre les classes supérieures de revenus et le tarif le plus bas est malgré tout assez important» a-t-il souligné.

    Sur la partie socio-culturelle ESCAL, il a indiqué que «le quotient Familial (QF) s’applique pour les ateliers annuels, bafa citoyens, mini-séjours, journée européenne...Seules les animations ponctuelles et les activités pendant les vacances ne sont pas au QF, car les prix restent relativement faibles pour la plupart et faire des QF sur des prix d’un montant de 1.5€ / 2€ / 3€ jusqu’à 8€ serait plus contraignant qu’autre chose, surtout que le système des inscriptions en ligne empêcherait le règlement en ligne et obligerait les usagers de venir s’inscrire sur place».

  • LE PLAN DE VANVES ET GPSO POUR LA REFECTION DES AIRES DE JEUX DANS SES ESPACES VERTS

    A l’occasion du conseil municipal de Rentrée voilà quinze jours, la municipalité l’opportunité de faite de point sur  sur la réfection des aires de jeux dans les parcs de Vanves, à la suite d’une question du groupe Renaissance, et plus particulièrement sur ceux du parc Frédéric Pic qui est un site classé : «Sous contrôle de l’Etat, les services de GPSO se sont employés à maintenir en état les anciennes aires de jeux, dans l’attente de l’approbation par les services de l’Etat d’un nouveau schéma directeur spécifique portant sur la rénovation et l’embellissement du site. Ces travaux de réhabilitation seront donc effectués en accord avec l’inspectrice des sites classés après sa validation en commission (processus engagé). Jusque-là, seule la réfection totale de la zone de jeux du parc F. Pic côté terrains de tennis du parc municipal des sports a pu être réalisée pour un montant de 150 000 € en 2022 et 2023. Celle-ci étant déjà inscrite dans le précédent schéma directeur. Ces travaux ont permis la création d’une zone arbustive, la plantation de 10 arbres, la réfection complète des sols ainsi que le remplacement des tables de Ping Pong. Les échanges entre la Commission des Sites, la ville et GPSO ont permis d’élaborer un projet de reconfiguration des aires de jeux restantes qui devrait être réalisé à partir de 2024, à la suite des travaux de réhabilitation de la Glacière » a indiqué le maire adjoint chargé de l’urbanisme.

    Il en a profité  pour faire le bilan de  la réfection totale ou partielle des aires de jeux depuis le début de la mandature, dans le cadre des schémas directeur d’investissement de l’EPT (Etablissement Public Territorial)  GPSO : «En 2020, 80 000 € ont été investis dans la réfection de l’aire de jeux des petits du square Jarousse, le remplacement des jeux du square des droits de l’enfant et le remplacement d’une balançoire du Parc F. Pic. En 2021, la seconde aire de jeux du square Jarousse a été refaite ainsi que l’aire de jeux du square du 11 novembre pour un montant de 117 000 €. En 2023, les travaux de rénovation se sont portés sur l’aire de jeux du square de l’Hôtel de Ville / François Mitterrand pour un montant de 31 000 € En 2024, la requalification du square Charles de Gaulle permettra la réfection totale de l’aire de jeux» a-t-il indiqué en ajoutant qu’en 2019, les aires de jeux de l’Allée des Carrières, de la Résidence Auvergne et du square des Combattants d’Afrique du Nord et des territoires d’Outre-Mer avaient été totalement rénovées.

  • VANVES PRIS ENTRE LE MOUSTIQUE TIGRE ET LES PUNAISES DE LIT

    A l’occcasion du dernier conseil municipal, Kevin Cortes a fait le point  sur le moustique tigre qui a été identifié à Vanves depuis septembre 2022 et étend sa présence sur le territoire de Grand Paris Seine Ouest. Mais il se pourrait bien qu’il le fasse bientôt pour les punaises de lit qui menacent les créches, les écoles, les lycées où elles ont été signalées dans quelques villes franciliennes, en dehors des transports communs, des salles de cinéma…en créant une véritable psychose. En conseil de Paris, cette semaine, la municipalité dirigée par Anne Hidalgo a demandé un plan d'action à la hauteur de ce fléau et que l'ARS  (Agence Régionale deSanté) «mette en oeuvre un mécanisme de déclaration obligatoire et accompagne les particuliers par une prise en charge financière»  - car une opération de désinfection se monte à 900 € chez un particulier - ou que «le risque psychologique après une telle infestation soit pris en charge»…

    Le groupe communiste du Conseil régional a demandé à Valérie Pécresse la prise de mesures urgentes en direction des lycées publics, notamment ceux dotés d’un internat, comme le lycée Michelet, et en direction des agents de la région exerçant dans les lycées. Gabriel Attal, ministre de l’Education nationale a indiqué vendredi, avoir activé une cellule nationale de suivi sur la situation des punaises de lit dans les établissements scolaires. Il a préconisé un protocole national en trois étapes : détecter, isoler, et traiter. «Il faut que les établissements puissent tout de suite avoir des contacts à appeler pour intervenir, et c’est le cas avec le protocole que nous avons mis en place», a-t-il souligné

    Enfin la question des encombrants qui va se poser, a été soulevé tant au Conseil de Paris qu’à l’Assemblée Nationale  avec la nécessité pour les mairies de «rendre obligatoire l'emballage des encombrants» afin d'éviter la prolifération, surtout à Vanves où les trottoirs sont envahis chaque mercredi en fin de journée pour l’enlèvement des encombrants le lendemain, comme l’a montré cette photo qui a circulé sur les réseaux sociaux la semaine dernière

    Mais revenons au moustique tigre où Kevin Cortes a indiqué ce qu’a fait la municipalité  : «Afin de surveiller et endiguer cette propagation, un travail de coordination est entrepris entre les collectivités territoriales, au premier rang desquelles les communes et l’Agence Régionale de Santé qui est compétente sur ce sujet, s’agissant d’une question de santé et de salubrité publique. En effet, si à ce jour aucun cas de maladie autochtone liée au moustique tigre n’a été décelée en Ile-de-France, celui-ci est vecteur de maladies importées d’autres régions du monde. C’est notamment vrai pour la transmission de la dengue. Ainsi, tout signalement de moustique tigre donne lieu à une surveillance épidémiologique de l’ARS» qui dépêche « les agents de l’Agence Régionale de Démoustication pour  pulvériser un insecticide dans un périmètre de 200 mètres autour du lieu de vie de la personne impactée dans le but de tuer le moustique potentiellement porteur de la maladie et en capacité de la propager de nouveau. Aucune action de démoustication n’est entreprise sans le signalement d’un cas de dengue et en tous les cas sans son déclenchement par l’ARS. Raison pour laquelle, à ce jour, aucun épandage n’a eu lieu sur le territoire de Vanves». L’action la plus efficace demeure donc la suppression des pondoirs, c’est-à-dire des petites retenues d’eau stagnante dans l’espace public, les espaces verts, les avaloirs et évacuations des eaux de pluie. « C’est la raison pour laquelle le service Hygiène et Sécurité de la Ville et les services de GPSO sont en lien permanent pour traiter ces situations dans les meilleurs délais lorsqu’elles sont identifiées ou signalées » a expliqué Kevin Cortes en insistant sur le fait que « la lutte contre la propagation du moustique tigre est aussi et surtout l’affaire de tous. C’est en effet dans 80% des cas chez les particuliers que l’on retrouve de tels pondoirs. On pense notamment aux coupelles d’eau, aux jouets creux, aux gouttières avec une mauvaise évacuation, par exemples».

    «Pour sa part, la ville actualise régulièrement sa page internet dédiée aux nuisibles et a récemment communiqué sur ses réseaux sociaux. Elle reste en lien permanent avec l’ARS et les services de la Préfecture. Face à la persistance du phénomène, une campagne de communication est également prévue au niveau départemental au printemps 2024, à laquelle s’associera bien évidemment la ville de Vanves. Dépendant essentiellement de températures clémentes, la présence du moustique tigre devrait commencer à décroitre au cours des prochaines semaines. D’ici là, tout signalement permettant une meilleure cartographie de la colonisation reste possible auprès du service Hygiène et Sécurité ou auprès de l’Anses. Enfin, 20 agents municipaux de Vanves vont être prochainement formés à cette thématique par l’ARS, en particulier les services exerçant sur voirie, mais aussi l’éducation et la petite enfance, ou encore l’ESCAL, dans le but de prévenir au maximum la constitution de pondoirs au sein des bâtiments communaux et de l’espace public».