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HAUSSES DES TARIFS, CESSION DE PAVILLONS, DEVENIR DU MARCHE, A L’ORDRE DU JOUR DU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES

Le dernier conseil municipal avant les vacances et les JO de Paris 2024  s’est déroulé le 25 juin entre le match France-Pologne de l’Euro et le débat entre Attal, Bardella, Bompard sur TF1 dans le cadre de ses élections législatives anticipées auxquels personne ne s’attendait, et même pas le Premier Ministre qui n’étiut pas présent bien sûr et avait son pouvoir à Jean Cyril Le Goff

Avec 35 délibérations inscrites à l’ordre du jour, il aurait pu être plus long. Il a commencé par l’examen traditionnel, à cette époque de l’année, du compte administratif  qui retrace l’éxécution budgétaire de l’année passée, dans un contexte difficile, avec une augmentation des dépenses de fonctionnement, à cause des charges sociales, avec la hausse du point d’indice, la répercussions de l’inflation sur le coût des fournitures (+1M€ pour l’eau et le gaz) malgré des efforts sur la réduction des consommations et la performance énergétique des bâtiments,  comme l’a indiqué le maire  en résumant : « année complexe, ce qui risque de perdurer ! ». Il a insisté sur le maintien de la qualité des services, et surtout sur « la remise à plat de toutes les politiques municipales, en redéfinissant des axes de travail, en donnant de la cohérence dans nos objectifs en matière d’actions sociales et de santé, de sports, de soutien aux associations… »

L’une des répercussions ce contexte difficile a été les hausses tarifaires décidées par les conseillers des différents services publics locaux aux emplacements des commerçants du marché (+50%),  du marché du terroir… jusqu’à la taxe de séjour (+50%). « On a rattrapé le retard en ce domaine » a justifié Bernard Gauducheau. Quand au marché municipal, cette hausse s’explique par la décision de supprimer le marché du mercredi, et la nécessité de rééquilibrer le contrat du concessionnaire par rapport à ce manque à gagner. Ainsi, le marché ne sera ouvert que le jeudi et le samedi. « Il faudrait redynamider ce marché ? Est-il bien à sa place ? » a demandé Thibault Lejeune (EELV) qui proposait d’accueillir des artisans. « On a fait une tentative avec le Mercredi. C’est un échec ? Peut être cela traduit il un changement de comportement de la clientèle » s’est interrogé Christiane Vlavianos, adjointe au commerce  en annonçant « une réflexion pour savoir ce que l’on fait de ce marché, si l’on retourne à l’extérieur, et des bâtiments. Accueillir des artisans ne me semble pas opportun ! ». IL y a une équation financière aux yeux du maire : « On a secoué le cocotier. Il faut que les commerçants du marché se prennent en main ! »

Deux futures opérations immobilières ont fait l’objet de délibérations, grâce au déclassement de terrains municipaux : l’Un impasse Alexandre où se trouve un pavillon  (sur la photo)pour permettre sa cession à France Logis qui devrait construire un petit immeuble avec un local commercial. « Vanves posséde 66 000 m2 de bâtiments divers et variés. Dans ce cas, nous avions un pavillon dégradé dont on n’arrivait pas à se débarrasser. En terme de locaux associatifs, nous en avons largement déployé dont la salle polyvalente de 300 m2 prévue dans la future école du parc » a répondu Bernard Gauducheau au groupe EELV qui demandait pourquoi ne pas en avoir fait un local associatif. Quant au pavillon de l’avenue Ernest Laval occupé par la créche Elphy, la ville l’a cédé à une Holding Okananger qui accueillera à la rentrée une créche-école Montessori. Mais qu’en sera-t-il dans quelques années a demandé Pierre Toulouse (EELV) qui craint, vu les clauses de retour à la ville, que ce cette parcelle constructible puisse faire l’objet d’une construction d’un immeuble

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