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benédictines de vanves - Page 17

  • LES BENDICTINES DE VANVES ENTAMENT UNE REFLEXION SUR LA TRANSITION ECOLOGIQUE DANS LEUR COMMUNAUTE

    Les bénédictines de Vanves ont entamé, à l’occasion de cette pandémie, une réflexion sur la transition écologique de leur communauté, comme ont commencé à le faire d’autres monastéres dans un groupe de travail « monastére vert » créé à la suite d‘une initiative de la conférence des Evêques de France qui a lancé une réflexion sur une «Eglise verte» avec un groupe de travail qui devait présenter ses réflexions à la Pentecôte, mais le confinement en décidé autrement

    «Quand on voit que la nature a repris ses droits pendant ces deux mois de confinement, cela fait réfléchir,  sur l’origine de cette pandémie, sur  l’homme qui a perturbé l’écosystéme, sur le fait que l’on var dans le mur si on continue, car la technologie a déshumanisé l’homme,  sur l’articulation pour  apporter notre part à la transition écologique et changer les choses d’une manière pratique. Alors qu’on était dans la réflexion sur l’homme augmenté, un petit virus dont on ne connait pas l’origine et que l’on n’arrrive à traiter vraiment, a provoqué une véritable prise de conscience. On a été ramené à des choses simples, à vivre, en autarcie  et retrouver des choses simples à faire ensemble. Est-ce que ce petit grain de sable va suffire pour vraiment qu’on en prenne conscience, pour que de proche en proche, quelque chose change. Il faut l’accepter, car si on n’a pas de pouvoir sur le cours des choses pour protéger la planète, à notre niveau on peut commencer à changer les choses, pour récupérer l’eau de pluie pour arroser le jardin, d’avoir une relation à la nature, aux autres, aux fréres humains, plus sobre et plus respectueux d’une regénération. On en est capable, mais on a encore des réflexes individuels qui nous font revenir à l’avant » explique Sœur Marie Madeleine Caseau mére prieure des soeurs bénédictines de Vanes, persuadé que la réflexion chrétienne peut aider,  en prenant exemple sur les Béatitudes qu’elles ont célébré cette semaine : «Comment les béatitudes vont nous aider à ajuster nos besoins à la réalité des autres, et pas qu’à nos besoins personnels. Ce qui est une révolution compléte de cet art de vivre, qui n’est peut être aussi facile que cela à développer même au sein d’une communauté comme la notre, pour économiser l‘eau, l’électricité etc… ce qui demande une énergie nouvelle mais qui est bonne. Il y a un art de vivre à inventer : Comment aujourd’hui peut on vivre autrement ? »  

    La mére prieure a créé deux groupes de travail, qu’elle dénomme «antenne », l’une « écolo-économie verte », et l’autre «liturgie cérémonie verte, parce qu’une antenne écoute et reçoit. Les sœurs se sont inscrites dans l’une des deux et ont pour mission de s’informer, chercher, pour faire des propositions de lectures durant ce processus de recherche et réflexions, transformer cela en information pour la communauté, et proposer au fur et à mesure du temps. Les propositions seront faites au conseil qui étudiera sa faisabilité, et elles seront avalisées par la mére supérieure auquel se ralliera toute la communauté. «Ce processus devrait permettre un vrai consensus, une appropriation de la décision » indique-t-elle en donnant des exemples sur le choix d’acquérir une cuve de 1000 m3 pour recueillir l’eau de pluie, la décision de ne pas aller à plus de 300 km du monastére pendant leur semaine annuelle de repos, d’être attentif à leur consommation d’électricité, en installant des leds pour l’éclairage, ce qui se fait progressivement, mais aussi en consommant des produits frais et naturels, comme ces poulets d’un petit productteur que leur améne tous les quinze jours une de ses proches, avec des œufs frais.  

    «Nous avons commencé à aménagé un petit potager dans notre jardin (sur la photo), en lien avec une association Jardins Solidaires, qui cherchait un bout de terrain de 10 m2. Une partie de la récolte serait donner à des gens qui en ont besoin. Cette proposition sera étudiée par une de nos deux antennes qui étudiera la faisabilité » indique t-elle en étant prêt à installer des ruches à la condition de trouver quelqu’un pour s’en occuper. «On a déjà avancé en déposant nos déchets verts – deux brouettes par jour – à la décheterie (de GPO allée Julien), en  refaisant le chauffage qui est au gaz de ville, en maintenant une température à 19° et non 25°, et on réfléchit à meilleure isolation des bâtiments, ce qui est difficile avec ces grands vitraux.  Pour ce qui concerne la liturgie, limiter l’utilisation des bougies, mais nous avons déjà des rites très dépouillés, limiter l’usage du papier pour les chants, ou lorsqu’on distribue des images à la fin de nos cérémonies» explique t-elle consciente  qu’il faut penser au long terme, tout en étant limité par la crise des vocations  qui ralentit les changements, mais ne les empêche pas. «Il faut tisser des liens qui vont forcément changer notre vie. Mais c’est cela va demander un effort. Quand on dit « et après ! », on pense à un effort surhumain, mais si on peut faire quelque chose. ! On commence timidement avec cette volontée « de proche en proche ! », en faisant de petites choses où  chacun peut faire quelque chose de concret ! » confie sœur Marie Madeleine Caseau  

  • VANVES A L’HEURE DU DECONFINEMENT

    RE-OUVERTURE DE L’EGLISE DU PRIEURE SAINTE BATHILE  

    «Nous revoilà !!! après la PENTECOTE, et donc pleines d'espérance pour la partager...Dimanche 7 nous réouvrons l'église, avec l'attention sanitaire requise ! donc places limitées... » a annoncé la mére prieure des Bénédictines, sœur Marie Madeleine Caseau, sur le site internet de la communauté.  «Nous avons pu vivre sereinement ce temps, en priant plus particulièrement pour les catéchumènes, les malades et les soignants. Le souci majeur sera l'économie ... pour tous, et nous en prenons plus largement la mesure étant touchées par tous les côtés. Nous nous lançons donc dans une réflexion sur l'écologie-l'économie verte au monastère ! ... » annonçait elle à l’auteur de ce blog dans un mail

    Les habitués des offices de la journée, notamment des vêpres en fin de journée à 18H, de la messe dominicale à 10H30 retrouveront pourront y participer de nouveau, mais en respectant les mesures sanitaires qui obligent à une réelle attention mutuelle et au respect de ces règles, sans aucune exception, avec une limitation des places disponibles à 66 le dimanche et 32 pour les autres offices, avec à chaque fois 6 places pour les fauteuils d’handicapés.  «Notre chœur est modifié pour que la communauté soit aussi protégée. Cela réduit l’espace disponible et donc le nombre de personnes pouvant participer. Une petite équipe assurera les entrées et sorties et une sœur ou une personne désignée par S M. Madeleine  placera les participants : Le port du masque est obligatoire. Les sœurs le portent en dehors du chœur.Passer ses mains au gel sera demandé à l’entrée du prieuré et de l’église. A la messe du dimanche, pour éviter toute contamination, nous vous demandons d’emporter la feuille de chant trouvée sur la chaise qui vous sera attribuée.  Pour la communion, vous recevrez le Corps du Christ dans la main. De retour à votre place, vous communierez. La sortie se fera dans une même attention sanitaire, S M Madeleine conduira le mouvement, merci d’attendre la fin de l’Eucharistie pour partir».

    LES CONSEILS DU PERE AUVILLE POUR VIVRE CE DECONFINEMENT

    «Nous allons retrouver une forme de liberté partielle car elle ne nous a jamais été totalement accordé d’une part, et que nous la retrouverons par pleinement avec des mesures à respecter de distanciation sociale, de gestes barrières» confiait le pére Auville, curé de Vanves, à quelques paroissiens qui pendant ce confinement, ont échangé avec lui, chaque dimanche, lors d’un Zom Apéro en fin d’aprés midi. «Il faudrait faire attention à ne pas perdre les bonnes attitudes acquises, car nous avons davantage pris soin de nous-même, cela nous a rappelé que la vie est fragile, et nous a donné de prendre davantage soin des autres, en particulier les plus seuls, les isolés, les plus fragiles. Ne perdons pas cette habitude parce que nous avons retrouvé notre liberté.  Il faudrait continuer aussi à donner du temps au temps, car beaucoup de nos journées, auparavant, étaient une course en avant, même une fuite en avant. On ne vivait jamais l’instant présent, tant nous préfererions toujours l’instant suivant. Enfin, il me semble qu’après demain (du 11 Mai), il faudra prendre quelques engagements pour le jour d’aprés ne soit pas comme avant ses 55 jours de confinement». Il a ainsi donné quelques pistes sans hiérachie : «revisiter nos modes de consommation, beaucoup de personnes ayant retrouvé, à cete occasion, le chemin  des petits commerces de proximité, des petits artisans et producteurs locaux. Un autre point de vigilance est notre environnement, en prenant soin de notre planéte. Analyser et distinguer l’indispensable du futil». Le pére Auville devrait en fin d’après-midi, aujourd’hui, célébrer à Saint Remy le baptême de 4 vanvéens qui n’a pas pu se dérouler lors de la veillée Pascale et la 1ére communion de deux autres vanvéens

  • UN TRIDUUM PASCAL BIEN PARTICULIER A VANVES ET A PARIS PRESQUE UN AN APRES L’INCENDIE DE NOTRE DAME

    Par ce terme, l’église désigne ces temps forts de ce week-end Pascal, bien particulier que les prêtres et les bénédictines ont commencé à vivre depuis hier soir, avec la messe de la Céne, confinés bien sûr, reliés aux catholiques de Vanves par la prière. Un prêtre a rejoint les sœurs dans leur prieuré saint Bathilde pour célébrer avec sobriété le Mystére Pascal ces jours-ci. Elles avaient commencé le dimanche des Rameaux bien sur (sur la photo). Tous se retrouvent par la communion devant la TV qui retransmet (sur KTO) des cérémonies exceptionnelles.

    Comme cette bénédiction de l’archevêque de Paris, Mgr Aupetit qui a bénit hier, la ville et la France symboliquement, depuis l’esplanade de la basilique du Sacré-Cœur, sur la butte de Montmartre. Un événement sans précédent et dicté par la gravité des circonstances : «Je monterai sur la butte de Montmartre, au Sacré-Cœur, pour justement bénir avec le corps du Christ, le Saint Sacrement, bénir la ville, pour que le Seigneur envoie sa protection sur les habitants de cette ville et bien sûr au-delà de cette ville, comme le fit le pape d’ailleurs il y a quelque temps. Par cette bénédiction nous appelons le Seigneur au secours de tous ceux qui sont malades. Bien sûr, nous faisons tout ce qui est nécessaire sur le plan médical, en confinement, sur le plan de la protection mutuelle, mais nous en appelons aussi au Seigneur pour qu’Il vienne aider ceux qui aident leurs frères» a-t-il indiqué. Il a béni avec cet ostentoir dans lequel est exposé une hostie conacrée comme l’a fait le pape le 27 Mars dernier

    Aujourd’hui à 11H30, dans l’Abside de la cathédrale Notre-Dame de Paris toujours sinistrée, Mgr Aupetit vénérera la «Sainte Couronne d’épines» lors d’une cérémonie où seront lus par deux artistes, Judith Chemla et Philippe Torreton, des textes majeurs de la littérature française et de la spiritualité (Marie-Noël, Paul Claudel, Charles Péguy, Mère Teresa) sur la croix et la passion du Christ, soulignés par des morceaux musicaux interprétés par Renaud Capuçon. Les travaux de consolidation de la cathédrale, qui avaient déjà pris du retard, ont été interrompus dès le début du confinement afin de ne pas faire prendre de risques aux ouvriers et compagnons mobilisés sur le site, que le président Emmanuel Macron a fixé comme objectif de reconstruire en cinq ans.