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andré santini - Page 18

  • L’USINE NUCLEAIRE DE NOGENT A 110 KM DE VANVES ET DE PARIS : PAS RASSURANT !

    Il fallait s’y attendre !  Les écologistes franciliens sont montés au créneau comme l’a fait Cécile Duflot présidente du groupe EELV hier au Conseil Régional  en demandant lors d’une question orale « la fermeture de l’usine Nucléaire de Nogent sur Seine qui doit s’inscrire dans un plan plus large de sortie du nucléaire ». Alors que se tenait hier après midi à Nogent sur Seine, une réunion extraordinaire la CLI (Commission locale d’information) de cette centrale afin de permettre à l'ASN (Agence de Sûreté Nucléaire) et le CNPE (Centre Nucléaire de Production d'Electricité) de réagir sur les récents événements au Japon et répondre à toutes les questions des membres de la CLI. ET les vanvéens sont concernés car comme tous les parisiens et franciliens, ils sont à 105 km de cette usine nucléaire, beaucoup plus proche que Tokyo par rapport à Fukushima.

     

    Les Verts ont expliqué  que  « plus de 14 centrales se trouvent à moins de 500 km de  notre Région. Celle qui nous inquiéte le plus, la centrale de Nogent sur Seine, est située à 105 km au sud Est de Paris. Les produits de fission extrêmement toxiques qui pourraient s’échapper dans l’atmosphére en cas d’accident atteindraient à l’évidence des zones très éloignées du site et menaceraient directement 11,6 millions de franciliens. L’ASN a souligné dans son rapport de 2009 les insuffisances en matière de confinement et de risque incendie de la Centrale de Nogent. Enfin, le Plan particulier ne concerne que les communes dans un périmètre de 10 km de l’installation ».  Evidement, Jean Paul Huchon, président du Conseil Régional  ne croit pas que « nous puissions tirer une conclusion strictement locale de cette catastrophe en se contentant de réclamer sa fermeture. Ayant compris depuis la catastrophe de Tchernobyl que les nuages radioactifs passent les frontières, je ne vois pas très bien le sens qu’aurait une telle décision du point de vue de la gestion des risques ». Et de se référer au courrier qu’il vient d’envoyer au préfet de Région, car il est primordial, en cette période de questionnement sur le nucléaire, de disposer de toutes les informations sur la sûreté de cette centrale qui est la plus proche (110 km) de l’Ile de France, la Région Capitale ne disposant pas de centrale sur son territoire.

     

    Il a demandé au Préfet de la Région IDF, dans un courrier  que le Conseil régional soit associé aux réflexions sur la révision des dispositifs de prévention des risques : « L’actualité est malheureusement marquée non seulement par le tremblement de terre et le tsunami subis par le Japon mais aussi par les accidents à minima de niveau 5 sur l’échelle INES touchant les réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Dalichi. Il est d’ores et déjà avéré que nous sommes face à une catastrophe majeure et que la contamination s’étend. Il apparaît aujourd’hui dramatiquement évident que l’évacuation de populations extrêmement nombreuses n’est pas possible au Japon et l’agglomération de Tokyo vit au rythme du sens des vents. Dans ce contexte, le site de Nogent sur Seine, du fait de sa proximité de l’agglomération parisienne, suscite des questionnements nouveaux. Aussi, nous souhaitons que le Conseil Régional soit, à l’instar des autres acteurs du territoire, associé aux réflexions sur la révision des dispositifs visant à prévenir les risques technologiques et sanitaires pour notre région ». A cette fin, il lui demande « de passer en revue » avec ses « services », le détail des « plans particuliers d’interventions,  le plan d’urgence interne, les dispositifs ORSEC-RAD et  autres schémas de surveillance » dont la Région n’est pas pour le moment destinataire.

     

    UNE CENTRALE TRES CONTROVERSEE

    Il faut rappeler qu’au moment du lancement de sa construction en 1981, décidée en 1975 et l’entrée en fonction de son premier réacteur de 1300 MW en 1987, cette centrale de Nogent avait suscité une forte controverse parce qu’elle se trouvait aux portes de Paris, à 120/130 km au sud est de la capitale.  D’autant plus que sa mise en route avait été suivi d’un premier incident entraînant une interruption de plus de 20 jours parce que  tout d’abord des pièces nécessaires au montage de la turbine avaient été oublié à l’intérieur et se baladaient librement. Ensuite, les ingénieurs avaient découvert que l’eau de la Seine qui coule tout à côté était plus calcaire qu’ils ne le croyaient. Du tarte s’était déposé sur les parois des éléments  réfrigérants. Et des particules avaient obstruée les grilles des pompes qui prélévent l’eau de refroidissement dans le fleuve. Du coup les cris d’alarme venant des associations de défense de l’environnement mais aussi de scientifiques n’avaient pas cessé, et  provoqué quelques résistances de la part de certains administrations et organismes officiels, sur le choix de l’implantation.

     

    Ils mettaient en avant que 70% des eaux potables consommés par les franciliens provenaient des eaux superficielles de la Seine, de la Marne et de l’Oise. Et qu’un rejet de produits radioactifs dans l’atmosphère provoquerait une contamination des eaux des parisiens. « Il suffirait qu’un peu de vent d’ouest et du sud ouest, d’une pluie constante pour qu’en 5 jours, elle lave et dépose dans les riviére et les zones agricoles, le nuage radioactif  et que  la prise d’eau de Morsang sur Seine soit atteinte par la pollution » indiquait un rapport de l’agence de Bassin Seine-Normandie à la fin des années 80. « Un accident nucléaire aurait de graves conséquences par les niveaux de contaminations des prises d’eau superficielles » ajoutait il.

     

    Depuis ses organismes, et notamment le SEDIF (Syndicat des Eaux) présidé par André Santini, le célébre député de Vanves, avait intégré dans ses schémas cette usine de Nogent,  engagé et réalisé des travaux importants pour renforcer le maillage de leurs réseaux, afin de faire face à toute pollution accidentelle de longue durée. D’autant plus avec la catastrophe de Tchernobyl qui était intervenu entretemps. Ce qui était sage car en  septembre 2007, l'ASN  rapportait qu'un « incident significatif » provoquait « l'inondation de sous-sols des salles des machines et l'arrêt automatique des réacteurs » et surtout  confirmait « le manque de rigueur constaté lors des incidents survenus en fin d'année 2005 ». Cette inondation était due à un mur de ciment, censé protéger de l'eau, qui était fendu. Enfin, quelques jours après l'accident nucléaire qui s'est produit au Japon, un exercice de crise était organisé autour de la centrale nucléaire de Nogent sur Seine dans l'Aube. C'était la première fois qu'un exercice en grandeur réelle avait lieu en France. Rassurant non !

  • LE MAIRE DE VANVES AU SALON DE LA NOUVELLE VILLE ET AUX XVéme ASSISES DE L’AMIF

    Logement, transports, péréquation ont été les dominantes de cette première journée des XVéme Assises de l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) auquel a longuement participé Bernard Gauducheau, maire de Vanves. Arrivée à 8H30, il a tout d’abord participé au bureau de Paris Métropole, syndicat d’études, puis visité le salon de la Nouvelle Ville auxquels participent de nombreux syndicats intercommunaux, grandes et petites entreprises qui sont en lien avec les communes dans de très nombreux domaines. Il préfére ce salon à celui du Congrés de l’AMF,  car il est à dimension humaine avec les interlocuteurs franciliens de ses intervenants auprès des collectivités locales. Il a ainsi rencontré Alain Madelin sur le stand de l’Office départemental d’HLM, salué les responsables d’Avenance, de la Sablière etc….

     

    Le maire de Vanves a ensuite participé à l’inauguration de ces XVéme Assises avec de nombreux et longs discours du représentant du maire de Paris (Pierre Mansat), des président du CESR (Jean Claude Boucherat), de l’AMF (Jacques Pélissard, de la Région (JP Huchon) qui a salué sa présence, et des ministres Philippe Richer (Collectivités locales), et Valérie Pécresse (Université). « C’est sans doute un grand moment de respiration républicaine parce que nous sommes souvent dans le contexte de la confrontation des idées. Et nous sortons à peine des élections cantonales. Nous allons retrouver aux Assises de la Ville l’ensemble des élus franciliens de droite, du centre, de gauche, tous réunis autour des préoccupations des maires de toutes tendances politiques. C’est un moment de dialogue apaisé puisqu’à l’AMIF nous avons pris l’habitude d’aborder les grands sujets dans une attitude de dialogue très respectueux des différences des uns et des autres » a déclaré Michel Teulet, président de l’AMIF.

     

    Après un déjeuner rapide pris avec l’ensemble de ses collègues, il a participé au premier atelier de ces Assises consacré au Grand Paris avec le Secrétaire d’Etat Benoit Apparu (Logement), André Santini (Société du Grand Paris), Jean Paul Huchon, le préfet de Région Daniel Canépa… qui a réuni beaucoup d’élus qui ont débattu du logement et des transports bien sûr. Benoit Apparu a indiqué que l’Ile de France devait passer à un rythme de construction de 70 000 logements par an au lieu de 40/45 000 actuellement. Ce qui va représenter un effort important sachant que 80 % des permis de construire concernent seulement 20% des communes franciliennes. Ce qui veut dire que 80% des maires ne produisent pas de logements, cause d’une ségrégation sociale importante. Sans compter les terrains constructibles qui représenteraient 20 000 ha avec les délaissés routiers (5000 ha), ou en bord de fleuves (5000 ha). Le ministre a commencé à parler des mesures qu’il devrait bientôt présenter. Le président de Région lui a répondu en proposant des mesures simples à mettre en place : maîtriser le foncier avec l’Etablissement Public Foncier Régional, signer  un pacte régional avec les maires bâtisseurs et créer un Syndicat du Logement en Ile de France pour mettre en commun tous les efforts des acteurs franciliens dans ce domaine.

     

    Il a été ensuite beaucoup questions de transports avec le résultat des deux débats publics sur Arc Express et le réseau de transport public du Grand Paris, et surtout des gares du futur réseau Grand Paris Express auxquels ont abouti ses deux consultations avalisées par le protocole Etat-Région qualifié d’historique par JP Huchon. « Ce sera la dernière grande idée de notre génération qui a inventé le RER après que nos grands parents aient inventés le métro. Si nous n’y arrivons pas, on ne le fera jamais » a expliqué André Santini, président du Conseil de Surveillance de la Société du Grand Paris en constatant que « tout le monde réclame sa gare. On en a prévu 44, avec 18 gares optionnelles ». Sachant que le coût d’une gare se monte à 80 M€. Et la Commission  Nationale du  Débat Public dans ses conclusions a souhaité que les gares optionnelles deviennent opérationnelles. La liste définitive des gares retenues devrait être connu juste avant les vacances d’été. D’ici là, André Santini et son équipe vont être très sollicitée comme le ministre du Grand Paris (Maurice Leroy).  

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J – 2 : JAPON, NUCLEAIRE, ILE SEGUIN, EAU … LES VERTS SUR LES HAUTS DE SCENE

    Les Verts à Vanves ont conclus la série de réunions publiques tenues par l’ensemble des candidats aux élections cantonales, sauf le FN dont le candidat a joué à l’homme invisible. Ce qui est normal car le dircab de JM Le Pen ne doit pas être vanvéen. EELV a le vent en poupe avec les événements survenus au Japon, beaucoup craignant que les écologistes surfent sur ce drame comme le FN sur son sondage du Parisien. Additionné à une abstention qui risque d’atteindre les records du référendum sur le quinquennat, beaucoup de candidats commencent à s’inquiéter dans les cantons où l’équilibre politique est fragile. A Vanves, les Verts ont tenus une troisiéme réunion hier soir à l’école maternelle Max Fourestier qui n’a malheureusement réunie que très peu de vanvéens. Pourtant le théme était très intéressant  grâce à l’invité Jean Luc Touly, conseiller régional qui a raconté la saga de la « mafia de l’eau » avec les SEDIF, SIAAP, VEOLIA, VINCI  etc….qui doit faire l’objet d’un reportage très instructif sur Arte Mardi prochain

     

    LE JAPON S’INVITE DANS LA CAMPAGNE GRACE AUX VERTS

    A Gauche le PRG Ile de France a dénoncé la stratégie démagogique et électorale des Verts à l’occasion des  incidents qui touchent actuellement la centrale nucléaire de Fukushima, en défendant  une sortie du nucléaire de la France et en sollicitant un référendum sur ce sujet. « L’attitude des Ecologistes qui se servent de l’émotion suscitée par le séisme du 11 mars au Japon n’honore pas la politique. Entretenir la peur des citoyens, donner à craindre des retombées en France ou des incidents nucléaires du même type, c’est honteux ! Comment peut-on agiter ainsi les sentiments des Français ? C’est du même ressort que lorsque le gouvernement se saisit d’un meurtre pour renforcer son arsenal répressif ou du délit d’un sans-papier pour mettre en place des politiques discriminatoires à l’égard des personnes immigrées» s’était insurgé Eddie AIT, secrétaire national du PRG et président du groupe PRG en IDF qui ajoutait : «  A la veille des élections cantonales, les citoyens ne doivent pas se laisser manipuler par de telles stratégies irresponsables. Rappelons que les écologistes ont sollicité une baisse des aides en faveur de l’énergie photovoltaïque au Conseil régional ! » Ambiance à Gauche .

    Pendant ce temps là, Jean Paul Huchon, installait le Conseil scientifique régional, chargé d’assister la Région dans ses politiques de développement de la recherche, de l’enseignement supérieur, de l’innovation et du dialogue Sciences-Société. Il a en profité pour annoncer  l’ouverture d’un débat citoyen sur les choix énergétiques  et le risque technologique, en particulier celui lié au nucléaire, à la suite bien évidemment des événements survenus au Japon.  Il  a missionné ce dernier pour une étude sur les risques liés à l’exploration et l’exploitation des huiles de schistes  en Ile de France . « Cette mission d’études aura notamment pour objectif de nourrir un débat citoyen plus large sur la question énergétique en Ile de France, dans le cadre de l’application du Plan Climat Régional. Les thèmes de ce débat citoyen couvriront les problématiques du risque technologique, en particulier lié au nucléaire, et la question de la transition face à la raréfaction des énergies fossiles ».

     

     

    ILE SEGUIN : Corinne Praznoczy et Pierre Toulouse ont signé avec les candidats EERLV de Boulogne Billancourt, d’Issy Est), de Meudon, de Chaville) un communiqué de presse dénonçant la densification de l’île Seguin par le maire de Boulogne qui n’a pas respecté ses engagements de la campagne municipale puisqu’il proposait en 2007 de ramener la densité à 110 000 m2 par rapport aux 175 000 m2  prévu dans le PLU de 2004. « Sous couvert d’une révision partielle du plan local d’urbanisme, le maire de Boulogne Billancourt veut faire passer la constructibilité de l’île Seguin de 175 000 à 330 000 m2. Cette procédure de révision partielle est engagée à marche forcée sans réel processus de concertation. Elle traduit le retour des vieux réflexes de promotion immobilière d’une majorité départementale qui malgré les promesses électorales et une politique de communication lénifiante, continue d’ignorer les règles de base d’un aménagement du territoire durable : respect du site et de l’identité d’une des plus belles boucles de la Seine, équilibre entre équipements collectifs , services publics, bureaux et résidences, mixité sociale. Nous exigeons le respect de la parole donnée par le maire de Boulogne Billancourt sur cet aménagement. Nous appelons les citoyens à se mobiliser pour que leur avis soit pris en compte dans la procédure d’enquête publique en cours qui s’achèvera début avril ».

     

    POLEMIQUE : Lucile Schmid (EELV)  a répondu à la mise au point d’André Santini concernant ses propos – « qu’il ne dément pas » -  lors de la réunion publique de Bernard Gauducheau à Vanves : « Tout d’abord, j’ai utilisé le droit de recours au Conseil constitutionnel ouvert à tout candidat aux élections législatives. Ce recours a été jugé suffisamment sérieux par le conseil constitutionnel (qui ne juge qu’environ 10% des recours déposés), pour justifier une instruction de 6 mois et une confrontation avec André Santini ses avocats. Déposé en juin 2007, le recours a été jugé à la mi décembre 2007. Il a confirmé l’élection d’André Santini dans des conditions dont chacun pourra juger. Ensuite, je crois que la vie politique française a besoin de renouvellement sur le plan des personnes, des idées et de l’exemplarité personnelle. En rejoignant Europe écologie-Les Verts je suis fidèle aux convictions démocratiques et de gauche que j’ai toujours promues depuis que je fais de la politique dans les Hauts de Seine ».