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andré santini - Page 17

  • VANVES AURA SA GARE DU CLOS MONTHOLON SUR GRAND PARIS EXPRESS

    Depuis hier soir, Bernard Gauducheau comme ses collégues de Clamart, Issy les Moulineraux et Malakoff, sont assurés d’avoir une station du réseau Grand Paris Express en correspondance avec la gare Transilien de clamart sur la ligne Paris-Montparnasse intitulé sur la carte du tracé : « Fort d’Issy/Vanves/Clamart ». Le maire de Vanves souhaiterait qu’elle soit plutôt baptisée « clos Montholon » dont des quartiers de ses 4 villes portent le nom. Elle se trouve sur l’Arc Sud 92 et 94 qui a été le plus préparé et qui devrait être le plus fréquenté, ce qui explique pourquoi ce tracé devrait être l’un des premiers à être réalisé avec le prolongement de la ligne 14 jusqu’à St Ouen au Nord pour désaturer la ligne 13 et jusqu’à Orly au Sud.  

     

    Ainsi le Conseil de Surveillance de la Société du Grand Paris (SGP) présidé par André Santini, a voté à l’unanimité hier après-midi « l'acte motivé » concernant l'ensemble du futur réseau de transports Grand Paris Express. Un événement historique pour l’Ile de France qui n’était pas évident lorsque cette institution avait été mis en place voilà prés d’un an en Juin/Juillet 2010 avec quelques « acrobaties » selon André Santini qui avait été boycotté, lors de son élection, par les élus de gauche. L’ensemble desx présidents de Conseils Généraux de droite comme de gauche, étaient présents hier après-midi et parlaient presque d’une seule voix avec Jean Paul Huchon  « Nous allons entrer dans la phase active, même s'il reste à faire des choix sur les matériels, la longueur des quais et quelques portions de tracés. C'est un compromis équilibré qui s'esquisse » insistait ce dernier en soulignant que le projet actuel est « radicalement différent de celui présenté par Christian Blanc »  qui proposait un métro automatique à grande vitesse pour desservir avec 40 gares de grandes pôles. C’est même une « reconnaissance d’Arc Express »  tout au moins « sur sa partie centrale », puisqu'il propose maintenant 72 gares,  une desserte des aéroports, des pôles universitaires et de la Grande Couronne « qui n'est pas l'oubliée du Grand Paris ». Les trains ne seront pas tous les mêmes: métro sur pneus de 2,45 m de large sur la ligne 14, trains longs, « à roulement fer », larges d'au moins 2,80 m sur la ligne « Le Bourget- La Défense-Roissy-Le Mesnil-Amelot »  - où se trouve la gare du « clos Montholon/Fort d’Issy/Vanves/Clamart -  pouvant dépasser 110 km/h, ligne aérienne et légére entre Orly et Versailles via Saclay…. Grand Paris Express s’étalera en 2025 sur 200 km de voies et devra transporter 2 millions de voyageurs.  « C’est le résultat d’un débat public extrêmement riche qui a permis de modifier le projet (originel) » et « d’un accord entre la Région avec les Conseils Généraux et de l’Etat avec la SGP ».

     

    Il prévoit notamment le prolongement de la ligne 14 jusqu’à Saint Ouen  pour « désaturer » la ligne 13 qui sera mis en  service en 2017, la desserte de Saclay en tenant compte des demandes des collectivités pour ce qui concerne notamment la préservation des paysages et territoires agricoles (2300 ha), et le nombre de gares (11) entre Orly et Versailles, l’Arc Est-Nord.  La maîtrise d'ouvrage est confiée au STIF pour la ligne 14 et l'Arc Est,  et à la SGP pour les autres lignes, sachant qu’il est prévu de mettre en place une coordination entre  le STIF et la SGP avec avis préalable de chacun sur leurs projets. Enfin, une convention sur le plan de mobilisation qui sera soumis au conseil régional le 23 Juin 2011 est prévu entre l’Etat et la Région dans le cadre du Contrat de Projet Etat-Région (CPER) pour intégrer tous ces projets de remodernisation des RER dont les lignes C et D jusqu’à Voguéo compris parait il. Le conseil d’administration du STIF devrait se prononcer le 8 Juin prochain sur cet accord et sa capacité à assurer la maîtrise d’ouvrage.Enfin, le coût global est estimé à 20,5 milliards d'euros, sans le matériel roulant,  auxquels s'ajoutent 12 milliards d’euros pour le plan de mobilisation concernant le développement d'activités et de logements et le raccordement aux autres modes de transport, soit 32,5 au total financés par la Région, les collectivités et l'Etat.

  • GRAND PARIS EXPRESS ET VANVES : GAUDUCHEAU TACLE KALTENBACH

    Depuis que les conclusions de la commission National du Débat Public sur Arc Express et le réseau de transport public  du Grand Paris (RTPGP) ont été rendu public fin mars, où il était indiqué qu’elle souhaitait que tous les gares optionnelles soient retenues, les maires des sites concernées se livrent à un intense travail de lobbying.

     

    C‘est le cas à Vanves où son maire, Bernard Gauducheau NC a mobilisé dés le début du débat public, ses voisins communiste Malakoff, socialiste de Clamart et centristes d’Issy les Moulineaux pour défendre la gare prévue par le tracé du RTPGP puis sur celui du Grand Paris Express au carrefour de ses 4 villes et en correspondance avec la ligne Paris Montparnasse au niveau du Clos Montholon (gare Transilien de Clamart).  Mais voilà, maintenant, il s’agit pour ses 4 maires de mettre de côté  leur couleur politique pour défendre cette gare pour les générations futures, car comme l’expliquait l’un d’entre eux, « personne ne comprendrait dans 15 ou 20 ans, pourquoi une gare n’a pas été prévu dans ce quartier en pleine évolution, uniquement pour des considérations politiciennes ».

     

    C’est pourquoi l’initiative prise par Philippe Kaltenbach (PS), maire de Clamart, de faire signer une pétition, comme c’est le cas depuis le début de la semaine, est jugé contre-productive par Bernard Gauducheau (NC) : « Sans intervention de ma part, initiée dés le mois de Septembre 2010, la question d’une gare supplémentaire à cet emplacement sur le tracé du Grand Paris Express, ne se serait jamais posée. A travers cette manipulation, le maire de Clamart prend le risque de mettre en péril le projet alors qu’il est actuellement en bonne voie. Si cela devait arriver, il en porterait l’entière responsabilité » explique t-il dans un communiqué sans s’avancer davantage.

     

    Mais il sait très bien comme beaucoup d’autres élus de la majorité présidentielle et départementale qu’André Santini, président de la SGP,  déteste et exécre son collégue de Clamart à qui il n’est pas prêt à faire un cadeau quel qu’il soit. C’est pourquoi le maire de Vanves a réagit à cette nouvelle campagne de pétition de Philippe Kaltenbach alors que le dossier parait bien avancé – une étude technique de faisabilité est en cours – et que cette gare bénéficie « incontestablement d’arguments positifs en faveur de sa création » : Développement du nouveau éco-quartier High Tevh du fort d’Issy avec 5000 nouveaux habitants qui commenceront à s’installer en 2012, correspondance avec la ligne Paris Montparnasse-Versailles Chantier transportant plus de 117 000 voyageurs jour. « Cette nouvelle interconnexion viendrait de plus ré-équilibrer l’espacement moyen prévu actuellement entre les stations sur le réseau proposé par la SGP » indique t-il.

     

    Cette réaction de Bernard Gauducheau intervient au lendemain du premier comité de pilotage issu de l’accord Etat-Région du 26 Janvier, composé des présidents des conseils généraux IDF, de l’AMIF de Paris-Métropole, du conseil de surveillance de la SGP où Maurice Leroy Ministre du Grand Paris et Jean Paul Huchon ont annoncé quelques avancées dont la presse a fait état  notamment sur le prolongement de la ligne 14 jusqu’à la mairie de Saint Ouen lièe à la désaturation de la ligne 13 bien connu des vanvéens : «  il y aura bien une rupture de charge à Saint Denis Pleyel, ou sinon, on n’arrivera pas à désaturer le ligne 13 » a annoncé le ministre.  Ainsi, elle sera en correspondance avec la future ligne de métro Roissy-Charles-de-Gaulle-Rueil. Il faut savoir que la RATP défendait de son coté une ligne 14 reliant Roissy à Orly, idée séduisante mais irréaliste. Mais le plus important dans cette histoire est qu’il fallait qu’un accord se dessine avant le  conseil de surveillance de la SGP le 26 mai prochain où sera présenté le schéma d'ensemble (tracé et gares) et les règles de coordination entre le STIF et la SGP sur Grand Paris Express.

  • LA JOURNEE DU 1ER JUIN 1980 D’UN LOCALIER DE VANVES AVEC JEAN PAUL II

    La béatification du pape Jean Paul II sera le grand événement de ce week-end, après le grand mariage royal de Willian avec Kate ce matin. Une Veillée de prières est organisée par les paroisses de Vanves à l’occasion de la béatification du pape Jean Paul II à Saint François entre 20H et 22H ce soir. Dimanche, à  10H30 à Issy les Moulineaux, Mgr Soubrier, Supérieur du séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux quand le Pape Jean Paul II est venu au séminaire en 1980 célébrera une messe à l’occasion de la béatification de ce pape à l’église Saint Etienne, qui sera suivi de  l’inauguration du parc du Bienheureux Jean Paul II par André Santini. Ainsi Jean Paul II est venu tout à côté de Vanves, au Séminaire Saint Suplice d’Issy les Moulineaux lors de sa première visite en France, un certain Dimanche 1er Juin 1980 où l’auteur de ce Blog qui faisait ses premières armes de journaliste, a pu faire un reportage paru dans la Tribune Régionale, Point D’appui, journal municipale de la ville d’Issy Les Moulineaux

     

    Ainsi en ce dimanche 1er Juin, le pape Jean Paul II est arrivé du Bourget, dans un hélicoptére blanc et bleu qui s’est posé dans le jardin  intérieur grâce à un pilote expérimenté, mettant à mal toutes les fleurs avoisinantes à cause du souffle dégagé par les palmes, au grand dam du jardinier du séminaire. Il a été salué dés sa descente par le tout jeune maire André Santini, entouré par la municipalité, Mgr Delarue alors Evêque de Nanterre, le pére Castagné curé de Saint Etienne. Le Saint pére se vit remettre la médaille de la ville et signa le livre d’or de la ville. Déjà, beaucoup de ceux qui l’ont approché de prés à cette époque, étaient impressionné par son regard, l’attention aux autres que portait celui que l’on nommait « l’athlére de Dieu ». C’était bien avant l’attentat place Saint Pierre qui l’a affaiblit.

     

    Très vite, il rejoignait la chapelle du séminaire, exacte réplique de celle du Château de Versailles dont les extérieurs viennent d’être rénové et réhabilité, où les 130 évêques de France l’attendait pour une réunion à huis clos de 2H (immortalisé par le photographe officiel du Vatican, un journaliste  de Paris Match et un modeste localier). Une réunion où il avait dressé un bilan sans complaisance de la situation religieuse en France, après les avoir interpellé au Bourget le matin même par cette question restée sans réponse : « France, fille ainée de l’Eglise es-tu fidéle aux promesses de ton baptême ? ».

     

    « La question fondamentale que nous devons nous poser, nous, évêques sur lesquels pése une responsabilité particulière en ce qui concerne la vérité de  l’Evangile et la mission de l’Eglise, est celle de la crédibilité de cette mission et de notre service ». Toutefois il remarquait « qu’on ne peut pas nier que l’Eglise en France ait entrepris, et entreprenne de grands efforts en vue d’atteindre ceux qui sont loin, surtout dans les milieux ouvriers et ruraux déchristianisés ». Il ajoutait alors : « On ne peut surtout pas oublier la très grande contribution de l’église et du catholicisme français dans le domaine missionnaire de l’Eglise par exemple, ou le domaine de la culture chrétienne. On ne peut pas accepter que ces chapitres soient clos ».

     

    En dehors des photos et des discours, il reste un autre témoignage de cette réunion : les fauteuils utilisés par Jean Paul II, l’Archevêque de Paris Mgr Marty et quelques grands cardinaux, étaient ceux du Conseil Municipal de l’époque qu’André Santini avait accepté de prêter. Ils trônent maintenant dans la salle des mariages de l’hôtel ville (ex-salle du Conseil) avec une plaque rappelant le nom de ces éminences qui s’y sont assis. Mais ce n’est pas tout, car André Santini a joué un grand rôle pour que Jean Paul II sorte en voiture décapotable du séminaire pour traverser les rues d’Issy les Moulineaux où s’étaient amassée une foule très nombreuses. Il a négocié pied à pied avec Mgr Marcinkus, célébre cardinal américain à la carrure de rugbyman qui était chargé de la sécurité du Pape et lui avait expliqué qu’il n’avait « aucune confiance dans les services de sécurité français ». Pendant ce temps là Jean Paul II rencontrait les représentants des autres cultes dont le grand rabin de France, Jacob Kaplan, puis les 130 séminaristes avec lesquels il a dîné.

     

    Cette négociation fut couronnée de succès. Il est vrai que la sécurité d’alors, n’avait rien à voir avec celle d’aujourd’hui, surtout après l’attentat de la place Saint Pierre. Le Saint Père apparaissait beaucoup plus accessible. Et quelle ne fut pas la surprise de l’un des officiers de police du commissariat d’Issy les Moulineaux de voir sa petite fille soulevée et embrassée par Jean Paul II pour le plus grand plaisir de la foule, lorsque le pape est repartit pour sa rencontre mémorable avec les jeunes au parc des Princes, en voiture décapotable à travers les rues d’Issy. La Papamobile n’existait pas encore. « Si le pape Jean Paul II n’avait pas élu par les cardinaux, il le serait, à l’unanimité par la population » déclarait alors André Santini devant les caméras des journalistes de France 2. Cette journée resterait à jamais gravée dans la mémoire de ceux qui ont vu,  approché de prés et même salué ce pape qui a marqué le monde de son empreinte, a rassemblé bien au delà de sa religion, et qui doit être béatifié dans deux jours à Rome. Jamais un localier aujourd’hui n’aurait pu ce reportage et approcher d’aussi prés un pape, et surtout Jean Paul II... Mais c’était avant les attentats !