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airparif - Page 4

  • L’AIR DE VANVES POUR LES ECOLIERS EST PASSABLE SELON L’ASSOCIATION RESPIRE

    L’association Respire a suscité de multiples réactions politique et sociétal en publiant la semaine dernière une carte des écoles du Grand Paris et de l’IDF, associée à leur pollution locale de l’air extérieur, à partir des données d’Airparif sur  les particules fines (PM 10 et PM 2,5) et le dioxyde d’azote (NO2), marqueurs du trafic routier dans les zones urbaines et principalement liés aux moteurs diesel.  L’information que l’air du Grand Paris est pollué n’est pourtant pas nouvelle mais cette cartographie des données d’Airparif, école par école, sur plusieurs années, permet à chaque grand parisien de rendre un peu plus concrète et objective cette pollution invisible, qui vaut aux petits Grands Parisiens le record national d’asthmatiques et de maladies respiratoires. 682 établissements scolaires d’IDF (sur 12 520 crèches, écoles, lycées et collèges) dépassent les seuils réglementaires. La majeure partie se situe à Paris (548) et sa proche couronne (125). Le facteur principal d’exposition est la proximité des axes routiers tel que l’autoroute A86 - c’est à l’intérieur de ce périmètre que se trouve la majorité des ERP (soit 78 % des ERP de la Métropole et la grande couronne) et du bd périphérique où le niveau serait sous estimé.

    Pour Vanves le diagnostic est passable pour les écoles et les créches

    Concernant les PM10, le seuil réglementaire européen est fixé à 40μg/m3 contre une recommandation de l’OMS à 20μg/m3. Pour les PM2,5, le seuil légal européen est situé à 25μg/m3 contre une recommandation de l’OMS à 10μg/m3. Pour le NO2 les normes légales (soit 40µg/m3),

    Ecole primaire Jacques Cabourg :

    PM2,5 ( 14 µg/M3)  ; PM10 ( 24) ; NO2 ( 40) : Tous passable

    Ecole élémentaire Larmeroux :

    PM25 (14) et PM10 ( 23) : passable ;   NO2 (39) :  correct

    Ecole élémentaire publique Gambetta :

    PM25 (12) et PM10 : 20 passable ; NO2 (32) :  correct

    Ecole maternelle  Gambetta :

    PM25 ( 13)  et PM10 ( 22) :  passable ; NO2 ( 38) :  correct

    Ecole maternelle Le Parc :

    PM25 (12) et PM10 (20) :  passable ; NO2 ( 30 ) :  correct


    Ecole élémentaire publique Le Parc :

    PM25 (12) et PM10 ( 20) :  passable ; NO2 (30) correct

    Ecole : Groupe scolaire Marceau :

    PM 25 ( 12) et PM10 ( 20) : passable ;  NO2  (31) :  correct

    Ecole : Goupe scolaire Max Fourestier :

    PM25 (12)  et PM10 (20) : passable ; NO2  (32) : correct

    Ecole : Ecole maternelle Claude Lemel :

    PM25 (12) et PM10 ( 20 passable) ;  NO2 ( 30) :  correct

    Etablisements secondaires :

    Collège Saint-Exupéry :

    PM25 (12) et PM10 (20) : passable ; NO2 (31): correct

    Lycée professionnel Louis Dardenne :

    PM25 (12) et PM10 (20 passable) ; NO2 (31) :  correct

    Lycée Michelet :

    PM2,5 (12) et PM10 (20) : passable ; NO2(31 : correct

    Créches :

    Pain d'épices :

    PM25 : 16 ; PM10 : 24 ; NO2 : 41touys passable

    Nougatine et Caramel :

    PM25  (15 ),  PM10 (24),  NO2 ( 42) :  tous passable

    ELPHY :

    PM25 : 15 ; PM10 : 24 ; NO2 : 41, tous passable

    POMME CANNELLE :

    PM25 (12) et PM10 ( 20) : pasable ;  (NO2): 32 correct

    SUCRE D'ORGE :

    PM25 : (12 ) et PM10 ( 20) :  passable ; NO2 (30 ) : correct

    BERLINGOT :

    PM25 ( 15) ; PM10 ( 24) et NO2 (40) :  tous passable

    BOULE DE GOMME :

    PM25 ( 12) et PM10 ( 20) :  passable ;  NO2 (31) : correct

    LES P'TITES CANAILLES :

    PM25 (12) et PM10 (20) : passable ; NO2(31) :  correct

  • VANVES ET PARIS VICTIME CET ETE D’UNE POLLUTION EXCEPTIONNELLE A L’OZONE

    A L’occasion de la 4éme journée nationale de la qualité de l’air, mercredi dernier, on a appris que le Grand Paris a été victime du plus grand épisode de pollution à l’ozone(O3) observé depuis 2003.

    Des niveaux soutenus d’ozone dépassant le seuil d'information pour l'O3 (180 μg/m3) ont été enregistrés pendent plusieurs journées isolées en juillet, puis 6 jours consécutifs (du 23 au 27 juillet) et entre le 3 et 7 août 2018. La procédure d'alerte a été déclenchée compte tenu de la persistance du phénomène. Les températures élevées et le fort ensoleillement ont été propices à la fabrication d’ozone à partir de polluants émis directement sur la région, qui se sont ajoutés à des imports en provenance d’autres régions. «Pour la première fois, des mesures des concentrations d’ozone sur une échelle verticale ont pu être également réalisées grâce à l'analyseur installé à bord du ballon par le Laboratoire Inter-universitaire des Systèmes Atmosphériques (LISA) du CNRS. Celui-ci a ainsi mis en évidence un gradient vertical des concentrations d'ozone mesurées, un résultat qui représente une première scientifique et est en cours d’analyse. Il s’agit du plus grand épisode de pollution à l’ozone observé depuis 2003» selon l’organisme Airparif.

    Pourtant à cette occasion, cet organisme qui mesure l’air que respirent les grands parisiens, notamment grâce à ce ballon installé au parc Citroen et financé par Generali,  que l’on aperçoit quelquefois de Vanves, a constaté, durant l’année 2017, une tendance générale à l’amélioration de la qualité de l’air. Mais cette diminution est insuffisante, car certains polluants dépassent toujours les normes : diozyde d’azote (NO2) particules (MP10 et PM12), l’ozone (03), le benzéne (C6H6) «Au niveau des particules fines mesurées par le LOAC embarqué à bord du ballon, le CNRS ne constate pas d'épisode majeur de pollution aux particules fines de longue durée au cours de cette période, ni durant 2018. En revanche, grâce à ces mesures effectuées depuis 5 ans, le transport vertical des aérosols a été mis en évidence et montre une pollution plus élevée qu’au sol entre 100 et 200 m d'altitude pendant certaines périodes, notamment l’hiver » indique AirParif qui a donné quelques chiffres : « L’Ile-de-France a connu 12 jours de pics de pollution (dépassements des seuils européens) en 2017 contre 18 en 2016.Les concentrations moyennes en particules PM10 ont baissé de près de 20 % sur les 15 dernières années et les concentrations en dioxyde d’azote ont baissé de plus de 30 % en fond urbain ».

  • LES PRESIDENTIELLES A VANVES ET EN ILE DE FRANCE : LA POLLUTION DE L’AIR SUSCITE LA POLEMIQUE

    Depuis quelques jours les vanvéens comme les franciliens se sont aperçus des pics de pollution atteints en Ile de France grâce notamment aux panneaux d’informations du Périph qui invitent les automobilistes à réduire leur vitesse de 20 km/h, ou aux bulletins d’AirParif sur France 3 Paris Ile de France et  son site Internet.  Le « seuil d'alerte » pour ces particules (dites PM10), émises notamment par les véhicules, certaines industries et la combustion de déchets verts aurait été atteint hier. Depuis début Mars, le seuil d’alerte, niveau au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé de l'ensemble de la population, a été dépassé trois fois dans le Grand Paris. Selon la Mairie de Paris, le nombre de jours de pollution atmosphérique a dépassé les seuils d’alerte dans le Grand Paris,  2 jours sur 5 depuis le début de l’année. Ainsi sous un très beau soleil se cache la pollution qui suscite la polémique.

     

    « La vague de froid est terminée et la pollution reste inquiétante. L’arrivée des beaux jours semble même aggraver le phénoméne » constatait la Mairie de Paris dans un communiqué. « Face à cette situation, le gouvernement parle mais n’agit pas. L’Etat demande aux collectivités d’engager des études de zones interdites aux véhicules (ZAPA), lance la révision des plans régionaux pour la qualité de l’air et de protection de l’atmosphére…Et le Préfet de police (dans un communiqué) recommande aux automobilistes de veiller à essayer de réduire leur vitesse si c’est possible, et aux enfants et personnes âgées de privilégier les activités calmes et éviter l’activité physique. Le Préfet de police n’a baissé la vitesse limite qu’un seul jour sur les 22 de dépassement des seuils depuis début 2012 » ajoute Bertrand Delanoë (PS) dans son comuniqué, relayé par Eva Joly, candidate EELV aux élections présdentielles :  « Plutôt que d'agir, le gouvernement préfère demander aux personnes fragiles de se protéger. Pire, il prévoit des dérogations aux objectifs de lutte contre la pollution et laisse les organismes en charge de la mesure de la pollution en situation d'asphyxie financière. Si le gouvernement voulait casser le thermomètre pour cacher la pollution, il ne s'y prendrait pas autrement ». 

     

    Ainsi Bertrand Delanoë, maire de Paris dés Vendredi dernier, Eva Joly candidate EELV aux Présidentielles, hier matin lorsqu’elle s’est rendu au parc André Citröen, où le ballon d’AirParif diffuse en temps réel les indices de la qualité de l’air,  ont dénoncé l’inaction du gouvernement devant le drame sanitaire qu’est la pollution de Paris. « Alors que l'Ile-de-France et de nombreuses autres agglomérations traversent un nouvel épisode de pollution de l'air, il est temps de dénoncer l'inaction du gouvernement devant ce drame sanitaire » indiquait l’ex-juge, en proposant, avec le maire de Paris  « une liste de mesures concrétes faciles à mettre en œuvre par l’Etat » : Obliger les poids lourds en transit à contourner le centre de la métropole, imposer une baisse des vitesses de 20 km/h sur les grands axes dès lors que les seuils sont dépassés et même baisser la vitesse limite du boulevard périphérique à 70 km/h. « L’argument de la perte du temps par les automobilistes  -  à peine quelques minutes perdues – est totalement dérisoire au regard de l’enjeu de santé publique » selon la Mairie de Paris.  « Il faut surtout préparer l'avenir en dotant la France d'une Agence de l'air et en supprimant progressivement tous les avantages dont bénéficie le diesel, gros émetteur de particules dangereuses pour la santé. Cela commence par la prise en compte dans le bonus-malus automobile de toutes les émissions polluantes »ajoutait Eva Joly relayé par Denis Baupin, adjoint au Maire EELV de Paris en charge de l’environnement : « Au-delà des actions d'urgence en période de pics, il convient que les pouvoirs publics prennent enfin conscience que la fuite en avant dans la dieselisation du parc (automobile) est un non-sens sanitaire ! ».