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journée nationale de la qualité de l’air

  • VANVES ET PARIS VICTIME CET ETE D’UNE POLLUTION EXCEPTIONNELLE A L’OZONE

    A L’occasion de la 4éme journée nationale de la qualité de l’air, mercredi dernier, on a appris que le Grand Paris a été victime du plus grand épisode de pollution à l’ozone(O3) observé depuis 2003.

    Des niveaux soutenus d’ozone dépassant le seuil d'information pour l'O3 (180 μg/m3) ont été enregistrés pendent plusieurs journées isolées en juillet, puis 6 jours consécutifs (du 23 au 27 juillet) et entre le 3 et 7 août 2018. La procédure d'alerte a été déclenchée compte tenu de la persistance du phénomène. Les températures élevées et le fort ensoleillement ont été propices à la fabrication d’ozone à partir de polluants émis directement sur la région, qui se sont ajoutés à des imports en provenance d’autres régions. «Pour la première fois, des mesures des concentrations d’ozone sur une échelle verticale ont pu être également réalisées grâce à l'analyseur installé à bord du ballon par le Laboratoire Inter-universitaire des Systèmes Atmosphériques (LISA) du CNRS. Celui-ci a ainsi mis en évidence un gradient vertical des concentrations d'ozone mesurées, un résultat qui représente une première scientifique et est en cours d’analyse. Il s’agit du plus grand épisode de pollution à l’ozone observé depuis 2003» selon l’organisme Airparif.

    Pourtant à cette occasion, cet organisme qui mesure l’air que respirent les grands parisiens, notamment grâce à ce ballon installé au parc Citroen et financé par Generali,  que l’on aperçoit quelquefois de Vanves, a constaté, durant l’année 2017, une tendance générale à l’amélioration de la qualité de l’air. Mais cette diminution est insuffisante, car certains polluants dépassent toujours les normes : diozyde d’azote (NO2) particules (MP10 et PM12), l’ozone (03), le benzéne (C6H6) «Au niveau des particules fines mesurées par le LOAC embarqué à bord du ballon, le CNRS ne constate pas d'épisode majeur de pollution aux particules fines de longue durée au cours de cette période, ni durant 2018. En revanche, grâce à ces mesures effectuées depuis 5 ans, le transport vertical des aérosols a été mis en évidence et montre une pollution plus élevée qu’au sol entre 100 et 200 m d'altitude pendant certaines périodes, notamment l’hiver » indique AirParif qui a donné quelques chiffres : « L’Ile-de-France a connu 12 jours de pics de pollution (dépassements des seuils européens) en 2017 contre 18 en 2016.Les concentrations moyennes en particules PM10 ont baissé de près de 20 % sur les 15 dernières années et les concentrations en dioxyde d’azote ont baissé de plus de 30 % en fond urbain ».