Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vie Locale - Page 179

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    TOUT VA ENCORE MAL : Une partie des vanvéens, car la plupart s’en foutent,  ont bien sûr suivi de prés, grâce au Parisien et aux chaînes d’informations continue, l’affaire du club de football de Nîmes où ses dirigeants ont truqué plusieurs rencontres lors de la saison 2013-14. D’autant plus qu’apparaissait, de nouveau, le patron du restaurant Le Tout Va Mieux, surnommé « Sarkis »,  déjà poursuivi dans le cadre de l’affaire du cercle de jeu Cadet, actionnaire principal de ce club, dont l’un des fils,  fait parti de l’équipe. « Là on a vraiment affaire au grand banditisme » constatait un vanvéen au Café du Commerce, surtout après avoir lu l’article du Monde de Vendredi soir. Cette affaire divise même parmi certains vanvéens, supporters de Sarkis d’un côté qui  expliquent que « cet homme est  bien sympathique au demeurant », les autres étant scandalisés, dégoutés  par de tels faits, surtout en cette période. D’autant plus que ce club de Nimes, comme d’autres mis en cause, vont, de toute façon, s’en  sortir, quoi qu’il arrive. Alors « qu’il n’en a pas été de même pour un petit club  de passionnés qui sont montés très haut la dernière saison,  situé dans les Hautes Pyrénées…Vous voyez bien de qui je veux parler ! . Mais voilà, il  ne respectait pas des règles ou des normes budgétaires aux  yeux de ses dirigeants du Football (Ligue et Compagnie…), bien moins graves que les faits rapportés concernant ce club de foot du Gard.  Mais devinez qui va tirer son épingle du jeu ! » constatait un amoureux du football qui commence à être dégoûté notamment par « ce moustachu qui dirige le football français ». Certains élus se souviennent de la mise en garde d’André Santini lors des dernières élections législatives lorsque Bernard Gauducheau lui avait annoncé le nom du repreneur de ce restaurant : « Nous avons tout fait pour  qu’il ne s’installe pas à Issy les Moulineaux ! ». Et beaucoup d’élus vanvéens en ont été témoin.  Ce qui n’empêchait pas le maire de Vanves dans le Vanves Infos de Juillet/Août 2012 de s’en féliciter : « Le Tout Va Mieux va beaucoup mieux » titrait il en page 25 : «  L’adresse pourtant centrale et pleine de charme, avait d’abord périclité pour finalement fermer pendant plusieurs années avant de retrouver un repreneur en la personne de Serge Kasparian. Nouveau look pour une nouvelle vie. Il aura fallu un peu de temps pour permettre à l’heureux propriétaire de mener à bien son projet de transformation totale et d’agrandissement de l’établissement avec le soutien de la ville ». Comme disait André Santini, champion de l’humour politique, à propos de VGE à l’enterrement de Mitterrand « On n’en a pas tant fait pour VGE » qui pourrait être repris allégrement concernant les restaurants vanvéens : « On n’en jamais autant fait pour la renaissance du Tout Va Mieux ! »

    BORNES INTERNET : A l’occasion du dernier conseil municipal, Jean Cyril Le Goff  (PS) s’était inquiété du sort des bornes internet en libre accés installée au marché, au square du métro et devant le centre administratif qui n’étaient pas entretenu, ni mis à jour. « En effet, le menu de ces bornes propose un certain nombre de liens vers des sites utiles dont l’Arc de seine qui n’existe plus depuis le 1er  Janvier 2010 ou celui de l’ANPE ou des Assedics qui ont fusionné depuis le 19 Décembre 2008….Pourquoi n’y a-t-il pas un lien vers un moteur de recherche de type Google alors qu’il y a un lien vers le blog de Bernard Gauducheau. Il aurait été utile dans ce cas là de mettre un lien vers les blogs de chaque formation politique composant notre conseil ». Bertrand Voisine maire adjoint (UMP) s’est contenté de le renvoyer dans les cordes en rappelant que ces bornes ont fait l’objet d’un marché, qu’il avait été décidé de limiter l’accès à ces sites… « Leur intérêt a disparu avec les tablettes numériques. Quant à la généralisation du Wi-Fi en ville, la municipalité n’a pas souhaité le développer par principe de précaution ». 

    CENTRE MEDICO PSYCHOLOGIQUE (CMP): Lucile Schmid (EELV) s’est inquiété lors de ce conseil municipal du sort réservé au CMP de Vanves avec l’opération d’aménagement du secteur Aristide Briand puisqu’il est hébergé dans une partie des bâtiments du conseil général des Hauts de Seine. Il devait être relogé dans un bâtiment appartenant au département avenue de la Paix mais cette solution a été abandonné. « Le maintien de cette activité sur le territoire de la commune est une nécessité pour conserver un service public de proximité. Toute solution de délocalisation conduirait à rendre très difficile pour un public vanvéen souvent fragilisé, constitué notamment d’enfants,  le recours à ces soins » a constaté  l’élue écologiste  qui a demandé ce qu’il en était. Delphine Roy conseillére municipale déléguée à la Santé,  l’a rassurée en indiquant que « les échéances du déménagement de ses services ne sont pas encore arrivées à terme.La Commune, en lien avec le Conseil Général des Hauts-de-Seine, a proposé une prolongation de mise à disposition des locaux jusqu’au 30 juin prochain afin de travailler avec les intéressés pour trouver une solution pérenne ». Elle a rappelé que « le maire avait soutenu la solution d’une relocalisation du CMP dans d’autres locaux départementaux situés à Vanves depuis quelques années et qu’il en avait  régulièrement fait part au Président du Conseil Général. Nous recherchons tous une solution pour ne pas pénaliser les familles concernées par l’activité du CMP dont la  direction et toute l’équipe ont été reçu par le maire de Vanves afin d’évoquer des solutions envisageables pour un maintien de leur activité dans notre ville.Il existe plusieurs possibilités que nous étudions actuellement et nous allons associer le Conseil Général à notre démarche afin de bénéficier d’un soutien financier pour d’éventuels frais d’aménagement de nouveaux locaux ».

    COUPE DE L’AMITIE : Retour sur la Coupe de l’Amitié organisé depuis 50 ans par le CIV avec des 52 courts métrages projetés pour sa 50éme édition le week-end dernier, et réalisés par  des jeunes talentueux, des cinéastes plus aguerris, des associations qui y ont participé pour la première fois. « L'équipe technique en charge des projections a assuré cette tâche presque sans incident, le public est resté nombreux pendant les deux journées de la manifestation, près de 90 personnes ont assisté à la soirée de gala samedi soir  dans la très belle salle Henry Darien à l'Hôtel de ville animé par le  groupe de musiciens et chanteurs Les Chanteurs Livreurs » raconte Nicole Bost,présidente du CIV.  « Le jury a distingué une quinzaine de films dont « Le Silence est d'or » de Greg Ruggeri ( association YA FOUEI (cinéma contre les préjugés) qui a obtenu La 50éme Coupe de l’Amitié et sera projeté le 19 Décembre au Ciné Le Vanves à l’occasion de la Nuit du Court Métrage ». 

    CENTENAIRE : La série d’articles sur le centenaire de la guerre 1914-18 n’est pas finie, mais devant une actualité riche en événements, elle est reportée à la semaine prochaine. Elle pourra adopter un rythme moins soutenue que chaque week-end, en rappelant certains faits et événements selon les périodes de l’année qui ont marqué Vanves à cette époque.  

  • CONSEIL DE QUARTIER DE VANVES : UN RENOUVELLEMENT DANS LA CONVIALITE

    Le renouvellement des 3 conseils de quartier n’a vraiment pas posé de problèmes puisqu’il n’y a pas eu besoin de tirage au sort pour départager les candidats qui ont été réunis mardi soir à l’hôtel de ville. Le conseil Municipal de Rentrée avait élargi le nombre de membres puisqu’il peut dorénavant varier de 10 à 25 et que justement le Conseil de Quartier des Hauts de Vanves en compte 23, et les deux autres, 25 chacun. Beaucoup de nouveaux vanvéens, mais aussi d’anciens, ont élu, Paul Vinesse étant l’un des rares à être élu depuis 2001 au Conseil du Plateau, quelques époux de conseilléres municipales, et même la mére de l’une d’entre elle, quelques personnalités comme Claudine Charfe (FdeG/PC) ex-conseillère municipale, Bernard Léon (Modem), Guillaume Benhamou président de la JCE de GPSO, Christiane Mury quasiment vigie de la rue de Châtillon

    Pour Pascal Vertanessian, maire adjoint  chargé de l’urbanisme qui préside le conseil de Quartier des Hauts de Vanves, « c’est une première !  On a un challenge avec l’arrivée du GPE (Grand Paris Express)». Il succède à Daniel Barois, maire adjoint chargé des Elections et de l’Etat Civil qui est maintenant en charge du Conseil de Quartier du Centre Ancien-Saint Remy qui reconnaissait que « l’on a de gros chantiers en cours avec la volonté de créer et monter un événement artistique ». Alain Toubiana, maire adjoint chargé du commerce est en charge du conseil de Quartier du Plateau où il a siégé lorsque Mauricette Noyer en était la présidente. « Je ne suis pas nouveau dans le métier. C’est intéressant. Un tel conseil n’est pas rigide. On est là pour être ensemble. On a certains  projets comme la collecte de la banque alimentaire et le téléthon » a-t-il expliqué. D’ailleurs à la réunion publique du Plateau, le 17 Novembre dernier, il n’a pas mâché ses mots en constatant que « très peu de vanvéens du Plateau se sont déplacés aux animations du Mois du Commerce, alors que certains se plaignent d’un certain manque de dynamisme et d’animation commercial ».

     

    Chaque conseil de quartier devrait se réunir toutes les six semaines, chacun  disposant de son espace, la Tuilerie pour le plateau, Latapie pour les Hauts  de Vanves et le nouveau local de l’avenue de Verdun pour le centre Ancien-Saint Remy. Ils disposent d’un maigre budget (2500 €) « car les marges financières sont étroites, surtout en cette période de vaches maigres pour les communes » comme l’a expliqué le maire : « Malheureusement, ce n’est pas fait pour s’arranger !». Les présidents ont plutôt insisté sur leur rôle de « relais bilatéral entre les habitants  et la ville dont le rôle est de créer du lien social » comme Pascal Vertanessian, la possibilité de faire des propositions et de proposer une question à l’ordre du jour de leurs réunions. « Tout le monde a le droit de parole » a rassuré » Alain Toubiana. D’ailleurs dans les améliorations apportées par le Conseil Municipal de Rentrée 2014, des secteurs ont été créé pour chaque quartier (4 pour le Plateau, 3 pour le Centre Saint Remy et 3 pour les Hauts de Vanves) afin d’améliorer sa représentativité et la prise en compte des préoccupations locales. 

  • REUNION PUBLIQUE DU PLATEAU : ENTRE GRANDS PROJETS ET PETITS FAITS QUOTIDIENS A VANVES

    La première des 3 réunions publiques automnales du maire s’est déroulée à l’école élémentaire Marceau lundi soir, occasion pour les habitants du Plateau de découvrir un préau entièrement refait à neuf cet été à l’occasion d’importants travaux de rénovation (804 000 €) dans  les étages et d’accessibilité avec un ascenseur. « La gageure était de réhabiliter 1200 m2 en 2 mois, avec l’aménagement de l’ascenseur pendant les vacances de la Toussaint » a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme

    Cette réunion a commencée par  un tour d’horizon des chantiers : Réhabilitation du Biblio Club (500 000 €), de la créche de la RueJ.Jaurés (620 000 €), de l’ancienne Trésorerie de la rue M .Besseyre avec des chantiers en cours de finition : Le siège d’Hachette Livres qui sera livré au début 2015, Le Conservatoire en cours d’équipement. Le représentant de GPSO a listé les chantiers de « l’interco » : extension de la zone 30 avec des contre sens cyclistes, reprise chaussée et réhabilitation de l’éclairage rue Jullien, installatiion d’un abri bus avenue Pasteur, réaménagement du square Jarrousse avec cette pelouse centrale à la place des canaux et l’espace jeux... Des travaux semblables à la rue Murillo seront réalisés rue Berthelot et avenue Victor Hugo entre la place du Maréchal Leclerc et la rue Louis Vicat avec enfouissement  des réseaux, réhabilitation de l’éclairage …

    « On envisage de remplacer les arbustes qui deviennent dangereux » a précisé le maire à l’occasion d’une question sur les bacs à Orangers qui avaient été déplacés devant l’école Max Fourestier lorsque le bois glissant des marches devant l’agence postale a été remplacé.  « On ne les a pas replacé au même endroit ! » - « Est il prévu de réparer les rues Rabelais et Auguste Comte où les piétons marchent dans des flaques lorsqu’il pleut ? » - « Elle nécessite une reprise qui a été inscrit dans le programme municipal de l’autre mandature. Mais ce quartier a nécessité une étude domaniale pour déterminer à qui appartient les différents espaces et travailler sur un plan pluri-annuel d’intervention sur tout ce qui vieillissant » a indiqué Bernard Gauducheau qui en a profité pour préciser : « Il n’est pas question de privatiser des espaces publics et leur entretien. En aucun cas, une collectivité ne peut vendre un bien ou un domaine public ».        

    Il a indiqué que les immeubles de bureaux de la rue A.Comte ont été rachetés par un investisseur déjà propriétaire de l’immeuble de France 3 Paris Région Ile de France. « Il souhaite les rénover. Il avait même envisagé de les détruire pour les reconstruire. Je dois le rencontrer pour connaître ses intentions » a t-il précisé en annonçant au cours de cette réunion, que le bâtiment occupé par Trouvailles au rez de chaussée et une association à l’étage qui sont partie voilà un an, verra s’installer une société, Métro Optique, spécialisée dans le transport de la fibre optique. Un participant a regretté « qu’il n’y ait plus de ventes de journaux sur le Plateau, notamment dans ce magasin de la rue J.Jaurés qui était un lieu de rencontre et de convivialité » - « On a envisagé l’implantation d’un kiosque à journaux, mais c’est compliqué à mettre en place tant sur le plan aménagement qu’économique ».

    Dans une seconde phase, la réunion a abordée les petits soucis de la vie quotidienne : Présence de mendiants  - «  Une situation qui pose problème à tout le monde. Mais on ne peut pas l’interdire. On peut les signaler en cas d’agressivité  » -  et de jeunes dehors, notamment  dans le square de l’avenue de Verdun – « Je demande à la police de patrouiller, de faire des contrôles d’identité, de noter les noms et de s’adresser aux familles pour garder leurs enfants chez eux »  a-t-il expliqué en indiquant que certains aménagements dissuasifs ont été réalisés comme cette grille en fer à la porte d’entrée de l’école Marceau où des jeunes s’installaient.  Des questions ont été posé sur les incendies d’appartements et la difficulté des pompiers à trouver les bouches d’incendie, le devenir du stock de pneu qui avait brûlé, les riverains s’inquiétant de savoir si la société va nettoyer ce site – « Les propriétaires n’ont plus envie de l’utiliser. Rien n’est arrêté » a indiqué le maire, sans avoir plus d’informations -  le stationnement en double fil rue J.Jaurés  et même Jean Bleuzen, la sécurité des piétons dans la petite allée « sans nom » devant le Centre Administratif, surtout au moment de la Rentrée des Classes (à 8H25), lorsque la camionnette du postier recule, le câble mystérieux à 35/40 m de hauteur de la rue Rabelais, et la prolifération des pigeons  - cela change des crottes de chiens – un vanvéen demandant au maire « s’il pouvait prendre un arrêté municipal pour interdire de les nourrir » - « Il a été pris ! Lorsque c’est le cas, on envoie un courrier. Il y avait une époque où l’on faisait des campagnes de dépigeonnisation et il y en avait de plus en plus. Maintenant qu’on n’en fait, il y en a de moins en moins ! » lui a-t-il répondu.

    Le maire a terminé, alors que ses adjoints et ses services ont commencé à travailler sur le budget 2015 depuis quelques semaines, avec quelques mots sur la situation financière des collectivités locales, et notamment de Vanves, qui va être au centre des préoccupations des maires de France lors de leur congrés la semaine prochaine au Parc des expositions. Il n’a pas caché qu’il lui fallait trouver 3 M€ pour boucler son budget 2015. Avec un point d’impôt à 50 000 € cela ferait une augmentation de 20% des impôts, dont il n’est pas question. A moins de diminuer les services ! « On regarde de prés les services que l’on peut réduire ! Mais c’est très inquiétant. C’est un virage qui s’amorce. Sauf s’il avait une relance économique » expliquait il en cherchant à faire  prendre conscience à ses interlocuteurs que « l’argent ne coule plus à flot ! Les temps deviennent difficiles. On  gére mieux Et on fait moins de chose qu’auparavant »