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VIE LOCALE ET REGIONALE - Page 102

  • AU FIL DU QUOTIDIEN DE VANVES : DU PRIX NOBEL DE LA PAIX XIAOBO AU COIFFEUR BOSCHER SURTAXE !

    LIU XIAOBO : Ce n’est pas un vanvéen, ce n’est pas quelqu’un qui a fait quelque chose  à ou pour Vanves. Mais c’est l’homme qui aurait dû recevoir aujourd’hui, comme chaque 10 Décembre, lors de cette cérémonie prestigieuse, le prix Nobel de la Paix. Car le Comité Nobel a choisi, avec courage contre les pressions du régime chinois, ce dissident politique emprisonné, auteur et professeur d'université, condamné l'an passé à 11 ans de prison pour avoir participé à l'écriture de la Charte 2008. Un texte qui plaidait en faveur d'une démocratie multipartite et du respect des droits humains. Et si ce blog de Vanves Au Quotidien soutient ce dissident, c’est justement parce que les autorités chinoises n'ont cessé d'exprimer leur colère et de faire pression sur les autres États pour organiser le boycott de la cérémonie d’aujourd’hui.

    COIFFEUR SURTAXE : Ce n’est pas tellement le cas à Vanves ! Malgré un appel à boycotter la musique et à faire signer une pétition contre la hausse des redevances à verser  à la Sacem et à la Spré, deux sociétés chargées de percevoir et répartir les droits versés aux artistes et producteurs, pour avoir le droit de diffuser de la musique dans les salons de coiffure.

    Laurent Boscher qui est le patron de plusieurs salons à Vanves (Ty Coif, Métamorphoses…) n’a pas, pour l’instant, réagit, tout simplement parce que ce boycott est parti de l’Est de la France en Alsace, et commence tout juste à se répandre sur le reste de la France. « Ce sont des clients qui m’en ont parlé cette semaine ! » reconnait il en indiquant que des salons comme les siens paient à la Sacem  de 200 à 250 €  par an pour la radio, 300 € pour les CD et encore plus s’il y a la TV, et à La Spré, 20/30 € par an. De son côté, la Fédération Nationale de la Coiffure (FNC) indiquait que la Spré airait l’intention d’augmenter sa redevance de 47 € par salarié employé. La Sacem aurait expliqué, comme à son habitude (hypocrite), y être «totalement étrangère», les redevances de droits d'auteurs de son répertoire « n'ayant pas été modifiées», contrairement à la rémunération équitable gérée par la Spré, qu’elle perçoit au nom de celle-ci. Laurent Boscher reconnait « que la redevance de la Spré ont augmentés jusqu’à 80 à 90 €.  Mais s’ils le font par salarié,  je ne sais comment nous allons nous en sortir ! On ne fait pas la gréve,  mais c’est abuser quand même de doubler ou tripler. On ne mettra plus de musique et on fera chanter les salariés » annonce t-il avec sa petite pointe d’humour.

     

    PREFACE : « Ils ne sont pas responsables politiques... Ils ne sont pas journalistes... Ils ne sont pas sociologues... ... mais tout simplement de jeunes actifs en quête d'authenticité et de courage dans une société à rénover. Âgés de 25 à 32 ans, diplômés de grandes écoles et d universités renommées, l'un est salarié dans une PME en province, le second est cadre supérieur dans le privé, un autre est caissier dans la grande distribution malgré un bac +5, le dernier travaille dans le secteur public. Quatre profils, quatre regards... une vision, un idéal ! Forts de ces parcours différents, ils livrent en 22 thématiques leur diagnostic des principaux maux dont souffre la France. Le discours, rude et atypique pour des jeunes de cette génération, revigorera tous ceux qui ont perdu la force ou l'envie de s exprimer. Un appel à se relever ». Voilà le livre qu’a préfacé Isabelle Debré, sénateur et 1ére Maire adjoint de Vanves : « La France ! Regards croisés de quatre jeunes sur leur pays » de Pol et Ronan Datausse et Bertrand et Vincent Mathieu (Edt Persée).  « C’est bien moins pour donner la saveur du défaitisme ambiant qui touche l’hexagone que pour : proposer un regard décapant sur notre modernité, qu’elle soit médiatique, politique, professionnelle, sociale ou artistique ; mettre en avant des idées pour avancer tous ensemble vers une France unie capable de répondre aux attentes d’un monde en perpétuel mouvement; pousser chacun d’entre nous à se prendre en main pour avancer, sans se contenter du minimum. Il s’agit donc de relever la tête, de regarder en face les défis qui incombent à notre pays et donc à chacun des citoyens qui composent cette entité territoriale qu’on nomme l’hexagone ».

     

    LENDEMAIN DE NEIGE : Nos hommes politiques nationaux sont vraiment détestables entre celui qui rejette la pagaille sur les journalistes – heureusement qu’il a un chauffeur – et l’autre qui recherche le lampiste chez Météo France à propos d’intémpéries sur lesquelles l’homme ne peut rien…et surtout prévoir…au millimétre prés la neige qui va tombre dans ce cas. Pitoyable. Heureusement qu’il y a des élus de proximité qui essaient de faire ce qu’ils peuvent à Vanves comme ailleurs. Mais hier après midi, c’était vraiment la pagaille qui s’est prolongé jusqu’en début de soirée. La rue de la République était bloquée par un poids lourd, à tel point que la circulation y était interdite. Une plaque de verglas ralentissait encore la circulation Antoine Frataccci dans le sens de la descente au moment du journal de 20H. La côte de la rue Victor Hugo était impraticable, mais certains petits malins ne prenaient pas en compte le panneau d’interdiction d’emprunter cette voie, et s’engageaient, très vite découragés. Même le lendemain matin, certains automobilistes ne s’y risquaient pas. Par ailleurs les trottoirs étaient devenus glissants et boueux par certains endroits, mais le soleil était revenu faisant oublier les soucis d’hier. Enfin, beaucoup ont dormi dans leurs lieux de travail, après avoir diner dans le petit restaurant du coin.

  • DERNIERE REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER A VANVES : TRANSPORTS, AGENDA 21, TNT

    Cette dernière réunion publique de quartier qui a réuni Mardi soir, des vanvéens des Hauts de Vanves dans le préau de Larmeroux, a battu des records ! Tout d’abord de froid qui n’a pas empêché les vanvéens de venir, une bonne moitié n’ayant pas reçu l’invitation dans leur boîte à lettre. « Alors Xavier ! ».  Il est vrai que les habitants de ce quartier, tout au moins de la rue de Châtillon, avait déjà été invité la veille à une réunion…mais électorale du candidat aux Cantonales, Bernard Gauducheau, mais salle Latapie. Ensuite de temps : A 21H tout était pratiquement fini alors que la réunion avait commencé à 19H et que le maire nous habitue à de longues tirades qui s’étendent généralement jusqu’à 22H/22H30. Mais il avait un chat dans sa gorge qui l’a amené à se rafraichir deux ou trois fois. Plusieurs questions ont été abordées. Enfin, Guy Janvier, son challenger aux cantionales, conseiller général, était présent et il est resté pratiquement jusqu’au bout en ayant posé deux questions sans avoir irrité, ni fait exploser le maire.  C’est pour cela qu’il neige à Vanves ! 

     

    DU GRAND DEBAT PUBLIC REGIONAL AU TERRE A TERRE DE LA RUE DU MOULIN

     

    Il concerne les deux grands projets autour de l’agglomération parisienne, avec Arc Express défendu par la Région avec la majorité de gauche conduite par Jean Paul Huchon, et le Grand Huit proposé par le gouvernement de droite et défendu par la Société du Grand Paris avec son président André Santini. « Nous souhaitions en parler aux gens qui viennent à ces réunions, car ils sont motivés et s’intéressent à ce qui les concernent dans leur région » a expliqué Bernard Gauducheau en défendant bien l’implantation de stations à Vanves ou à proximité sur chaque tracé, Arc Express le prévoyant, le Grand Huit pas du tout.

     

    Des questions ont été posées : « Merci pour ce lobbying pour une station pour Vanves-Malakoff-Clamart. N’a-t-on pas intérêt à soutenir le projet qui en prévoit déjà une à Vanves » demande un participant. « Quel que soit le résultat qui dépasse Vanves, je ne veux pas donner le sentiment de ne pas nous être préoccupé de ce cébat » a répondu le maire. « Il serait aberrant que le Grand Huit ne soit pas connecté sur la voie ferrée Paris-Montparnasse-Versailles » s’inquiéte un autre participant. « Il ne faut pas opposer les deux projets qui peuvent être complémentaires. Mais Arc Express est financé, ce qui n’est pas le cas du Grand Huit. La priorité est de régler le probléme des transports immédiats et quotidiens des vanvéens et des franciliens. C’est pourquoi il y a une urgence à faire Arc Express » a expliqué Guy Janvier. « Je ne vois pas comment les deux projets pourraientne  pas fusionner » a même répondu Bernard Gauducheau en prenant l’exemple de l’Est francilien, et en ajoutant : « Gardons raison, ce n’est pas nous qui feront peser la balance ».

     

    Du coup, un vanvéen explique que « tout cela ne répond pas à la préoccupation des vanvéens qui travaillent à la Défense » et qui doivent subir un long trajet pour s’y rendre avec correspondance. C’est à ce moment qu’un vanvéen d’origine cambodgienne et universitaire comme il s’est présenté, lui parle de la rue du Moulin « qui va devenir assassine si on ne fait rien, à cause de la circulation »  et des nuisances du parc des expositions qu’elle longe et sépare de nombreuses habitations. Il indique qu’il en a informé le ministre de l’intérieur parce qu’il faut « une réglementation de cette rue. Je parle au nom  de ces 353 habitants ! » s’exclame t-il en commençant à s’énerver malgré les réponses du maire : « Vous attirez mon attention sur cette rue où la circulation est intense ! Je demanderai de faire le point pour voir où on en est ! ». Mais insastifait de cette réponse, il commence à invectiver le maire, sous les protestations de ses voisins. « On est confronté à de nombreuses difficultés en matière de circulation automobile. Mais on doit changer d’attitude » tente de nouveau le maire…en arrivant difficilement à le faire revenir à son calme

     

    Heureusement un participant usager de la ligne 13 dévie le débat en posant une question sur le bus (en projet) entre le Clos Montholon et la Porte Brançion, en expliquant de cette gare atendu à Vanves se trouvera à équidistance entre l’îlot du Métro et le Clos Montholon. « J’en ai parlé à Pierre Mongin, le PDG de la RATP. Cette ligne est en stand by pour l’instant ».

     

    L’AGENDA 21 SON « DADA » ET EXERCICE OBLIGE SUR LA TNT

     

    Deux autres sujets étaient inscrits à l’ordre du jour. Tout d’abord l’Agenda 21 lancé par GPSO au début de l’été 2010 dont il a présenté les objectifs et la première réalisation : la carte thermique des 7 communes de cette communauté d’agglomération présenté le week-end dernier à Boulogne lors du forum de l’éco-rénovation. Il  a annoncé qu’il devfait faire l’objet d’un questionnaire de 4 pages dans le prochain Vanves Infos comme dans les autres journaux municipaix des communes du GPSO. « C’est passionnant. Il y a une véritable évolution dans ce domaine. On en est à l’étape de la définition des réalisations. Nous sommes convaincus de faire quelque chose (de bien) » a-t-il déclaré dans une  véritable déclaration de foi.

    Ensuite le passage à la TV tout Numérique, sujet qu’il a apprend à maîtriser au fil des réunions, pour expliquer aux vanvéens « qu’il faut s’équiper, ou sinon, plus d’images. Il faut un décodeur, comme un transformatyeur de courant, qui permet de capter la TNT. Les téléviseurs que vous avez acheté depuis deux ans ont un décodeur intégré. Mais il faut faire attention à quelques vendeurs d’accés Internet qui souhaitent en profiter pour récupérer des parts de marchés » a-t-il prévenu. « Notre CCAS s’est mobilisé pour donner des informations aux personnes âgées. On met en place un plan de communication » indique t-il en comparant ce switch off au bug informatique de 2000 dont « on fait toute une histoire alors qu’il ne s’est rien passé. Le risque sera important : un écran noir. Mais ce n’est pas une catastrophe d’être privé de TV pendant 2 à 3 jours. Il fait relativiser ! »

     

    CONTREPOINT

    Voilà le témoignage de ce qu’a vécu Jean Marie Ubbiali, antenniste à Besançon (Télé Sonic) durant la semaine du 16 Novembre lorsque la Franche Comté a basculé au tout numérique  : « Le 1er jour, impeccable, bon enfant. A J+2, nous avons commencé à être victime d’ insultes horribles, et même d’une menace de mort, des gens voulaient venir tout casser dans le magasin si on ne venait pas immédiatement. A J+3, ils ont carrément disjoncté au magasin, une cliente nous a cassé la caisse enregistreuse, en la jetant par terre, mon gars s’est pris un coup de poing dans la figure, moi un coup de parapluie derrière l’oreille. Les gens devenaient fous, hystériques même ! Pourtant, nous avions mis des affiches sur la porte pour les inviter à rester calme, que nous allions les aider, mais que cela prendrait du temps. Alors qu’ils recevaient des chaînes même s’ils leur en manquaient quelques unes car il y a eu des problèmes sur TF1, France 2 et 3. Ils nous menaçaient de porter plainte si on ne leur donnait pas tout, tout de suit, nous traitaient d’incapable, d’escrocs parce qu’on faisait payer les déplacements pour venir régler leurs adaptateurs et téléviseurs. Et cela dans toutes les couches de la société, sans distinction. Nous avons eu vraiment peur au magasin. J’ai appelé la police pour vider les gens du magasin » racontait il encore sur le coup plus d’une semaine après. Il est vrai qu’à Vanves, on n’a plus d’antenniste.

     

    A SUIVRE….

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    GEL : Si les services de la voirie de GPSO sont mobilisés pour traiter les chaussées en cas de gel, il en est aussi pour les services départementaux. Il dispose de 3 centres d’exploitations dont un à boulogne, de 8 camuions équipés de saleuse et lame cjhasse neige, 3 enginsd de chargements, 3 dépôts de sel et une centrale à saumur. Et ce n’est pas rien pour traiter les 200 km de routes départermentales. Mais ces deniers jours, seuls 70 km ont été salés en priorité suite à l’activation par la préfecture de zone de Défense de Paris du Plan Neige et Verglas d’Ile de France car il doit y avoir plusieurs niveaux.

     

    NORMES : C’est le mot de la semaine. Bernard Gauducheau en a parlé dans sa réunion publique du 25 Novembre dernier à propos des créches. Et au Congrés des Maires, la semaine dernière, Jacques Pélissard, président de l’AMF (Association des Maires de France) s’est plaints de ces 400 000 normes de toutes sortes, en tous domaines de l’accessibilité par exemple jusqu’aux implications du  Grenelle de l’Environnement en passant par les exigences souvent excessives des fédérations sportives….qui imposent des efforts financiers souvent insupportables pour les communes s’il n’y a pas d’aides de l’Etat ou une adaptation aux réalités du terrain. Il a demandé plus de souplesse et de progressivité, même si le premier ministre a accepté un moratoire sur l’adoption de nouvelles normes. Nicolas Sarkozy, président de la République, les a rassuré Mardi dernier : « Il n’y aura plus une seule norme au vote de l’Assemblée Nationale ou du Sénat. Je m’y opposerait quelles que soient les raisons. Parce qu’à force d’accumuler les normes, plus personne n’y comprend rien »a-t-il déclaré en proposant de créer un groupe de travail et de fixer un programme pour en en supprimer un certain nombre. « Je ne suis pas sûr que l’accessibilité soit la première norme sur laquelle il faut revenir. Parce que nos compatriotes qui souffrent d’un handicap,  ont été abandonnés bien longtemps et devaient se débrouiller tout seuls. Mais dans bien d’autres domaines comme l’urbanisme, le logement, les créches où on applique des régls invraisembables en cœur de ville où le terrain est rare et en plein cœur de la ruralité où il y a autant de terrrain que l’on souhaite… Je trouve incroyable qu’aujourd’hui un maire soit encouragé à construire laid, mais légal, à ne prendre aucuner responsabilité mais à respecter la régle plutôt qu’à essayer de faire quelquec chose de beau et d’adapté à la situation ce sa commune, en prenant parfois quelque liberté avec l’interprétation d’une régle qui n’a plus rien à voir avec ce qu’est la réalité du terrain ».  

     

    ELECTIONS CONSULAIRES : Après les artisans, nos commerçants et chefs d’entreprises sont en train d’élire leurs représentants à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP). Ils ne votent pas globalement mais par catégorie, c'est-à-dire trois : les représentants du commerce (petits commerces de 0 à 9 salariés et de 10 salariés et plus), de l’industrie (en dessous de 49 salariés et au dessus de 50 salariés) et des services (come pour les commerces), avec un vote pour les élus de la CCIP et un autre pour les délégués consulaires. Ils ont tous reçu par courrier le matériel de vote pour renvoyer leur choix par courrier ou par internet avec un numéro de code. Trois listes sont en présence :   Commercants et industriels d’Ile e France soutenus par Olivier Bidou président de la CNDI. UNIRE qui gouverne actuellement  la CCIP et qui est soutenu par le MEDEF et la CGPME. CERF soutenu par le CID UNATI « TPE/PME pour un patronat du XXIéme siécle ». Les résultats seront connus à la mi-décembre.