Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

VANVES ET LE VAL DE SEINE - Page 3

  • VANVES DANS LA VALLEE DE LA SEINE : RD7, GPSO…ET CHEMINEE

    Deux sujets sont revenus sur le devant de l’actualité dont s’étaient préoccupés les Verts de Vanves comme ceux du Val de Seine : la RD 7, et surtout l’agenda 21 et le plan territorial de GPSO. Après le foudroyage de la cheminée de la TIRU qui a été l’événement dominical de l’interco, sans aucun représentant de la ville de Vanves qui pourtant, y faisait incinérer ses ordures ménagères, alors que les maires d’Issy, de Chaville et de Meudon s’étaient déplacés. Quelques vanvéens l’ont vu, de loin, s’écrouler, avec une demi heure de retard (12H30) car l’un des habitants d’un immeuble évacué, refusait de partir, ayant installé tout son matériel audiovisuel pour tourner, aux premières loges, l’écroulement de la cheminée. Il a fallu le menacer de faire venir la grande échelle des pompiers pour qu’il s’évacue de lui-même.

     

     

    RD7 : L’AVIS FAVORABLE FAIT DES MECONTENTS

    La Commission d’enquête, à l’unanimité a émis un avis favorable à la déclaration d’utilité publique relative à l’aménagement des bords de Seine et de la RD7 sur les communes de Sèvres, Meudon et Issy-les-Moulineaux qui avait fait l’objet d’une consultation publique du 5 Janvier au 5 Février 2010. Cette même commission a également donné un avis favorable aux dossiers de mise en compatibilité des documents d’urbanisme des communes concernées, ainsi qu’aux 3 dossiers d’enquête parcellaire et aux emprises réservées aux ouvrages nécessaires au projet. Elle a relevé que le maître d’ouvrage avait cherché à concilier la multiplicité des usages de la RD7 et des berges (automobilistes, cyclistes, piétons, randonneurs, desserte bateaux-logements, desserte activités ou services publics…) ; ainsi que  la nécessité fonctionnelle que devait apporter le projet pour l’axe RD7 (voie classée à grande circulation) et le fleuve (moyen de transport à maintenir, voire à privilégier). L’avis favorable à la DUP est assorti d’une réserve et de 9 recommandations (dont 5 émises au titre de l’enquête loi sur l’eau) qui devraient permettre d’améliorer le projet et sa mise en œuvre La réserve, portant sur le dispositif proposé pour les cyclistes, fait d’ores et déjà l’objet de l’attention du Conseil général

    Cette décision a suscité quelques réactions :  « Ce projet est enfin sur la bonne voie, 11 ans après la première proposition du Conseil général ! Il témoigne de notre volonté de rendre la Seine aux habitants en aménageant des promenades, des espaces de vie, de circulations douces sur les berges du fleuve et de fluidifier le trafic automobile en prenant en compte les enjeux environnementaux, sociaux et économiques du Val de Seine » a déclaré Patrick Devedjian, président du Conseil Général. Les Verts Altoséquanais ont déploré « ce feu vert donné à un projet terriblement coûteux (200 millions d’euros) et totalement archaïque du Conseil Général. Ce choix continue de promouvoir l’automobile individuelle et ouvre la porte à une multiplication du trafic routier en bord de Seine. Par ailleurs, bien que la commission d’enquête ait noté un avis très majoritairement défavorable des populations, celle-ci semble avoir cédé aux pressions politiques que l’UMP n’aura pas manqué d’exercer » indiquent-ils dans un communiqué où ils constatent à nouveau « que le conseil général des Hauts-de-Seine représente le pire exemple en matière de développement durable ! ». Et ils appellent «  les habitants à poursuivre leur mobilisation aux côtés des associations de riverains et de protection de l’environnement pour empêcher la réalisation de ce projet de doublement des voies, qui constitue une erreur tant du point de vue de l’urbanisme que de la mobilité ».

     

                                                          

    GPSO : UN GRAND FORUM VENDREDI PROCHAIN

    L’ensemble des élus mùunicipaux des 7 villes de la CA de GPSO sont invités Vendredi à Boulogne pour le forum de concertation pour l'Agenda 21 et le Plan Climat territorial de GPSO. Au programme, une plénière pour présenter le diagnostic du territoire, suivie de quatre ateliers ayant pour objectif une définition des enjeux prioritaires, lesquels devront être hiérarchisés : Développement économique; Cohésion sociale et solidarités, habitats, culture et loisirs; Biodiversité et ressources naturelles, risques et nuisances, Energie et climat;  Aménagement, mobilités et gouvernance. Dans un deuxième temps, six nouveaux ateliers thématiques seront organisés fin juin - début juillet pour élaborer un futur plan d'actions de l'Agenda 21 sur la base des orientations retenues à l'issue du Forum.

  • UNE CHEMINEE VA DISPARAITRE DU PAYSAGE DE VANVES

    Même si elle n’est pas à proprement parlé sur le territoire de notre commune, elle n’en fait pas moins partie de son paysage, visible de la tour de Vanves,  de certains hauts immeubles, de la terrasse du parc du lycée Michelet… Il s’agit bien sûr de la  cheminée de la TIRU qui serra foudroyé  dimanche à 12H. Vous pourrez peut être la voir s’effondrer de lion ou de prés place Jacques Madeaule à Issy les Moulineaux, avec les isséens, les personnalités, André Santini, notre député, Patrick Devedjian, président du Conseil Général, le préfet Patrick Strozda, peut être le maire et la Sénateur de Vanves, car comme l’explique André Santini : « c’est un pan de notre histoire locale qui disparaît ! ».

     

    UN PAN DE L’HISTOIRE DU VAL DE SEINE DISPARAIT

     

    « C’est tout un pan de l’histoire de notre ville qui va disparaître, puisqu’en effet le 6 Juin, la dernière cheminée de l’ancienne usine d’incinération de la TIRU qui surplombait la ville du haut de ses 82 m depuis prés d’un siécle sera détruit » écrit André Santini dans l’éditorial de son journal municipal Point d’appui de Juin 2010. « Plus qu’une opération technique, c’est un véritable symbole ! Car la cheminée de la TIRU, certes visible de très loin et incontournable point de repère dans la ville, est un des derniers vestiges du passé industriel d’Issy les Moulineaux. L’antique usine mise en sommeil, avait été remplacée en 2003 par l’ultra moderne Isséane » ajoute t-il en annonçant la réappropriation par les habitants de ce quartier car cette ancienne usine devrait laisser place « à une nouvelle architecture moderne, aérée et chaleureuse, intégré dans ce nouvel éco-aquartier des bords de Seine qui émerge peu à peu et fait la part belle au développement durable ». Ainsi à 12H la cheminée sera foudroyé devant beaucoup de personnes dont peu verseront une larme même s’il en restera quelques souvenirs sur certains tableaux, BD, livres et films car elle faisait parti du paysage isséen et du Val de Seine.

     

    C'était le plus ancien centre du SYCTOM puisqu'il date de 1903 et qu’il a été reconstruit à trois reprises sur le même site depuis sa création : En 1903 il s’agissait d’une usine de calibrage d’ordure ménagères, auxquels sont ajouté des fours d’incinérations  avec des générateurs pour récupérer la vapeur. Elle était reconstruite en 1927 avec la mise en service en 1965 d’un nouveau centre de valorisation énergétique équipé d’un  système de récupération d’énergie, et en 1993 d’un système de dépoussiérage électrostatique des fumées. Durant toute cette époque,  le centre de valorisation énergétique traitait les collectes traditionnelles de 18 communes adhérentes et 2 arrondissements parisiens. Il pouvait traiter 72 tonnes d'ordures ménagères à l'heure soit 540 000 tonnes de déchets par an. Il était équipé de : 2 fosses, une principale de 6 000 m3 et une secondaire de 5 500 m3, de  4 groupes fours-chaudière d'une capacité individuelle de 18,8 tonnes/heure pour l'incinération. Et le 22 Février 2006, l’activité de ce centre d’incinération a cessé, après un report  dû à une réquisition préfectorale pour assurer la fourniture de chaleur au client de la CPCU (compagnie Parisienne de Chauffage urbain).

     

    UNE USINE CONTESTEE ET COMBATTUE

     

    Depuis son implantation à Issy les Moulineaux,  et notamment depuis la fin des années 70, cette usine n’a cessé de créer des soucis aux municipalités qui se sont succédés, celle-ci estimant que les isséens et leurs voisins (de Vanves, mais aussi du XVéme)  avaient le droit de respirer autre chose « qu’un sacré coktail de fumées à base de plomb, acide chlorhydrique, zing, manganése, nitrate, arsenic ». L’hostilité a même été à son comble lorsque l’un de ses cheminées s’était écroulée en 1978, car « la pollution avait attaquée la ferraille du bâtiment ». Ses élus sont de nombreuses fois  intervenus « énergiquement » auprès de la ville de Paris pour demander des mesures de luttes contre la pollution des cheminées et bien évidemment le transfert de cette usine. Les habitants se plaignaient des nuisances occasionnées par les déplacements nocturnes des bennes à ordures et de certaines détonations qui les faisaient sursauter la nuit dans leur lit. 

    L’un des premiers résultats obtenus par André Santini, alors tout jeune maire au début des années 80, a été la déchloruration des fumées d’incinération qui était alors une première, suivi plus tard par le traitement des dioxines et des furannes émis par les incinérateurs. Mais ce n’était pas suffisant pour  le bouillant 1er magistrat d’Issy qui militait pour son départ et « passer le témoin à d’autres ». Il a même organisé un référendum municipal en Février  1993 sous la forme d’un questionnaire avec 5 questions dont l’une permettait d’être sûr du résultat : « Doit-on  transférer la TIRU sur un autre site qu’Issy les Moulineaux ? ». 73% ont répondu oui. Le contraire aurait été étonnant.

     

    Les Verts, élus entretemps au Conseil Municipal (en  1989) commençaient à s’emparer du sujet en demandant au maire de publier régulièrement les relevés des émissions de la TIRU qui devenait un thème de campagne électoral à la grande fureur d’André Santini que ne voulait pas voir « certains jouer les jolis cœur à vélos sous les fumerolles de la TIRU », assurant alors « qu’attaquer l’usine (l’ancienne comme la nouvelle) rapportait commodément 15% des suffrages aux élections ». L’ambiance à l’époque était détonante. Même Dominique Voynet s’en était mêlé alors qu’elle était ministre de l’Environnement de Lionel Jospin à un moment où justement le projet de la nouvelle usine d’incinération, Isséane, était difficilement décidée et lancée après moultes consultations,  procédures, retatrds  et débats par le SYCTOM et la  mairie d’Issy les Moulineaux. Mais les Verts avaient aussi dénoncé les ambitions urbanistiques  du député maire d’Issy : « Le rêve de M.Santini serait de pouvoir disposer intégralement des terrains libérés pour conquérir le fleuve à coup de béton et de logement de luxe » l’accusait alors voilà plus de 20 ans un certain Didier Hervo, 1er opposant verts à Santini,  à qui il semble donner raison aujourd’hui avec un éco quartier qui lui permettra de terminer cette reconquête des berges entre les ponts d’Issy et de Billancourt. C’était la dernière verrue avec le centre de tri postal qui saute et déménage à Gennevilliers.