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VANVES ET LE GRAND PARIS - Page 9

  • Fermeture des bergs de Seine à Paris : GPSO demande un report ! Et Vanves ?

    GPSO s’est ajouté à la liste des territoires et des collectivités locales qui ont émis un avis défavorable au projet de fermeture des bergs de la Seine.

    Pierre Christophe Baguet, son président a expliqué, Mercredi dernier, lors du Conseil de territoire qu’il avait demandé, par un courrier du 15 Septembre 2015, un report du projet, sans avoir reçu de réponses de la ville de Paris, sur trois problèmes  soulevés : Réaliser des études de circulation dynamique à une plus grande échelle avant la fermeture définitive de la voie sur berge afin d’anticiper les reports de circulation, en notant que le préfet de région, autorité environnementale, considérait dans son avis, que des approfondissements seraient nécessaires dans l’analyse des principaux effets du projets en ajoutant que certaines incidents en matière de trafic pourraient être sous-estimées.  Aucun élément de substitution n’est présenté et ne semble être prévu pour absorber, par des modes alternatives à l’automobile - renforcement de la desserte en transports en commun  notamment -  le volume de trafic qui ne pourra plus être supporté par la voirie, dans l’étude de mesures d’accompagnement.  Enfin, ce report aurait permis de prendre en compte des projets structurants sur le territoire de GPSO qui auront un impact fort sur la circulation automobile : Travaux des gares du GPE, et Vanves le vit quotidiennement,  le quartier du Clos Montholon étant bouché aux heures de pointe du matin et du soir en semaine (voir la photo),  Réaménagement de la RD7, de la RD1, et  restructuration de la «tête» du pont de Sévres.

  • LE MAIRE DE VANVES AU 1er SOMMET « CITIES FOR AIR » : LORSQU’IL EST QUESTION DES VOIES SUR BERGES

    Bernard Gauduheau, maire de Vanves et Conseiller métropolitain a participé au premier sommet international sur la qualité de l’air « cities for Air » co-organisé par la MGP (Métropole du Grand Paris) et la Ville de Paris, avec les maires de Mexico et d’Athénes qui s’est déroulé hier au palais d’Iéna (CESE). Mais il n’était pas encore présent lorsqu’Anne Hidalgo a répondu aux maires des villes riveraines qui s’inquiétaient des conséquences et des répercussions du projet de piétonnisation de la voie sur berges Georges Pompidou.   «Ce n’est pas le complot de la ville centre contre les autres villes !» a  t-elle réfuté en confirmant que cette autoroute urbaine n’a plus sa place à Paris et sera remplacée par une grande promenade.

    Le débat avait été houleux vendredi dernier lors du conseil métropolitain, auquel assistait Bernard Gauducheau, entre les élus parisiens et de banlieue notamment du Val de Marne «On est exactement dans le rôle de la MGP… C’est un fait que les particules tuent…. C’est une étude métropolitaine que l‘on  exige…. Paris fait tout pour reporter sur la périphérie sa circulation. …En paralléle,  il faut travailler sur un projet . Qu’allons nous dire à nos concitoyens lorsque la voie G.Pompidou sera fermé ?...Ce sujet pose la refondation totale de la relation entre Paris et ses voisines. L’avenir de la MGP viendra de l’effacement du Bd Périphérique » a t on entendu ce jour là, la plupart  demandant des études supplémentaires sur l’impact sur la circulation métropolitaine et sur les alternatives en termes de transports en commun.

    « On est à un tournant historique. Il faut mesurer l’impact de la pollution de l’air. Ce n’est pas demain et ailleurs, mais maintenant et ici qu’il faut traduire dans les faits les décisions de la COP 21 et agir, car il est temps » a  expliqué Anne hidalgo, hier matin,  en citant les chiffre de Santé Publique France (48 000 morts par an en France à cause de la pollution, réduction de deux ans, l’espérance de vie…). «Il est temps d’agir. La plupart des villes se sont engagées pour réduire cette pollution. Il ne s’agit pas de prendre des mesures pour réduire la circulation, mais investir dans d’autres modes de déplacements moins polluants» a-t-elle ajouté en citant Auto Lib, Vélib, l’interdiction du diesel comme Tokyo depuis 20 ans. Elle a annoncée avec Patrick Olllier, président de la MGP, la création d'un observatoire mondial des villes pour la qualité de l'air en lien avec l'OMS (Organisation mondiale de la Santé).

  • BREXIT : VANVES, PARIS, LA REGION DEPLOIENT LE TAPIS ROUGE

    A  quinze jours du référendum britannique sur le Brexit quise déroule aujourd’hui, la Région Ile de France, la Ville de Paris, le département des Hauts de Seine,  l’association Paris Ile de France  Capitale Economique, Paris Europlace…avaient organisé, une réunions sur le thème de « la place financière de Paris : Welcome to Europe » avec un tapis rouge à l’entrée de la salle où elle se déroulait dans l’une des tours de La Défense. Référence à la déclaration de Boris Johnson. « Le simple fait que la Grande Bretagne puisse envisager de quitter l’Europe, j’ai pensé que c’était le moment de montrer tous les atouts de la place financière de Paris. Nous voulons ainsi prendre un temps d’avance » avait expliquée Valérie Pécresse,  présidente de la Région.

     « Personne n’est favorable au Brexit, personne ne pense que la Grande Bretagne sorte de l’Europe » ont expliqué tous les intervenants.  JL Missika, un adjoint au maire de Paris chargé de l’urbanisme notamment avait tenu des propos très politiques sur ce référendum en exprimant ses craintes : « Les anti européens sont toujours plus mobilisé que les pro-européens. Mais la Grande Bretagne n’est pas coupé entre conservateurs et travaillistes mais entre les jeunes hostiles au Brexit et les vieux favorables. Mais les jeunes votent moins alors que l’Europe est pour eux une évidence» a-t-il expliqué craignant que les talents et les classes créatives aussi s’en aillent de Londres et de la Grande Bretagne, ne supportant pas le repli sur soi. «La campagne a commencé dans la courtoisie et la politesse pour devenir moins civilisée. Les paroles de Boris Johnson ne sont pas en l’air et on voit bien dans quelle direction se dirige la Grande  Bretagne s’il devient Premier ministre» a-t-il expliqué en confiant que «beaucoup d’entreprises appellent, se renseignent sur les conditions d’implantations sur le territoire parisien. Et nous dérouleront le tapis rouge devant les entreprises souhaitant travailler dans notre pays et notre territoire parisien» a-t-il assuré         

    Ce débat sur la place financière de Paris n’était pas anodin, car la région capitale dispose d’atouts pour renforcer sa place financière : Formation et enseignement, notamment des ingénieurs, capacité de logements importants à un cout 3 fois moindre qu’à Londres, avec un très bon éco système pour les start-ups,  300 000 m2 de bureaux bientôt disponibles à des coûts 3 fois inférieur à ceux de Londres, et bien sûr le quartier d’affaire de La Défense qui offre une concentration unique de leaders économiques et de grands centres de décisions  :  « On a quelques efforts à faire pour développer les sections internationales dans nos collèges et nos lycées, avec un lycée international à la Défense»  a souhaité Patrick Devedjian, président du département des Hauts de Seine en étant entendu par Valérie Pécresse : «Il va falloir aller plus loin avec le développement de sections étrangères en perspectives des JO de 2024, en étant aux côtés de l’Education Nationale et des rectorats. On va enfin ouvrir le lycée international   de Noisy Le Grand (93), initiative qui vient des parents d’élèves, avec des projets de lycée international à Puteaux/Courbevoie et sur le Plateau de Saclay» a-t-elle annoncé  en ajoutant les transports avec le GPE (Grand Paris Expresse, la rénovation de la gare du Nord et CGD Express qui sont indispensable pour l’attractivité de la Région Capitale 

    Mais comme l’ont expliqué de jeunes chefs d’entreprises, pour l’instant, la place financière de Paris a une trop grande volatilité en matière économique, salariale, fiscale et bancaire, par rapport à Londres où il y a une plus grande convergence des acteurs comme dans une équipe de rugby où ils font front ensemble. « On a plein d’atouts. Mais on est en position de challenger. IL y a un petit manque de cohésion de l’équipe. Les forces n’ont pas encore joué dans la même direction. Mais les choses sont en train de changer » constatait l’un des intervenant. Contrairement aux politiques,  des chefs d’entreprises qui sont présents tant à Paris qu’à Londres,  restent très sceptique sur des effets bénéfices du Brexit pour Paris : «Le Brexit peut être un choc très profond ! Paris peut en profiter, mais à la marge. Car il y a une telle disproportion de forces !» témoignaient ils en rappelant que «La city est très importante et c’est un énorme cluster financier très puissant. Enfin, n‘oubliez pas, les britanniques  sont des gens très pragmatiques».