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LE MAIRE DE VANVES AU 1er SOMMET « CITIES FOR AIR » : LORSQU’IL EST QUESTION DES VOIES SUR BERGES

Bernard Gauduheau, maire de Vanves et Conseiller métropolitain a participé au premier sommet international sur la qualité de l’air « cities for Air » co-organisé par la MGP (Métropole du Grand Paris) et la Ville de Paris, avec les maires de Mexico et d’Athénes qui s’est déroulé hier au palais d’Iéna (CESE). Mais il n’était pas encore présent lorsqu’Anne Hidalgo a répondu aux maires des villes riveraines qui s’inquiétaient des conséquences et des répercussions du projet de piétonnisation de la voie sur berges Georges Pompidou.   «Ce n’est pas le complot de la ville centre contre les autres villes !» a  t-elle réfuté en confirmant que cette autoroute urbaine n’a plus sa place à Paris et sera remplacée par une grande promenade.

Le débat avait été houleux vendredi dernier lors du conseil métropolitain, auquel assistait Bernard Gauducheau, entre les élus parisiens et de banlieue notamment du Val de Marne «On est exactement dans le rôle de la MGP… C’est un fait que les particules tuent…. C’est une étude métropolitaine que l‘on  exige…. Paris fait tout pour reporter sur la périphérie sa circulation. …En paralléle,  il faut travailler sur un projet . Qu’allons nous dire à nos concitoyens lorsque la voie G.Pompidou sera fermé ?...Ce sujet pose la refondation totale de la relation entre Paris et ses voisines. L’avenir de la MGP viendra de l’effacement du Bd Périphérique » a t on entendu ce jour là, la plupart  demandant des études supplémentaires sur l’impact sur la circulation métropolitaine et sur les alternatives en termes de transports en commun.

« On est à un tournant historique. Il faut mesurer l’impact de la pollution de l’air. Ce n’est pas demain et ailleurs, mais maintenant et ici qu’il faut traduire dans les faits les décisions de la COP 21 et agir, car il est temps » a  expliqué Anne hidalgo, hier matin,  en citant les chiffre de Santé Publique France (48 000 morts par an en France à cause de la pollution, réduction de deux ans, l’espérance de vie…). «Il est temps d’agir. La plupart des villes se sont engagées pour réduire cette pollution. Il ne s’agit pas de prendre des mesures pour réduire la circulation, mais investir dans d’autres modes de déplacements moins polluants» a-t-elle ajouté en citant Auto Lib, Vélib, l’interdiction du diesel comme Tokyo depuis 20 ans. Elle a annoncée avec Patrick Olllier, président de la MGP, la création d'un observatoire mondial des villes pour la qualité de l'air en lien avec l'OMS (Organisation mondiale de la Santé).

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