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politique - Page 72

  • VANVES AU COEUR DE L’ANALYSE POLITIQUE AVEC BRUNO JEUDY : RETOUR SUR UNE ANNEE ELECTORALE

    A l’occcasion d’un colloque organisé par  l’APC(Association du Corps Préfectoral) présidé par Jean François Carenco, ex-préfet IDF, sur le théme «L’Etat de la République : Quelle démocratie pour demain», le journaliste vanvéen, Bruno Jeudy a eu l’occasion de s’exprimer  sur le théme «Vaincre le désenchantement démocratique». Et surtout de revenir sur cette année électorale très différentes des précédentes qu’ont vécu les français, devant un parterre de préfets et hauts fonctionnaires réunis dans ce très bel amphithéâtre de la Sorbonne, aux côtés de Fabius, Baroin, Borloo, Woerth…

    Il a rebondit sur un propos du philosophe Marcel Gauchet qui constatait que « La France est le pays le plus politisé du monde. Pour ces élections, on a vu apparaître le couple médias en boucle et réseaux sociaux. Ce qui a contribué à cette forme d’hystérisation. Mais ce couple est absolument indispensable au fonctionnement démocratique. Les réseaux sociaux ont développé une forme de débat permanent dont les politiques doivent se saisir » a expliqué le rédacteur en  chef politique de Paris Match. « Mais il a aussi créé un malaise qui a pris une tournure inattendue et inédite avec le dégagisme des principaux candidats aux primaires, aux législatives, coconmittament avec la crise du système des partis qui est plus préoccupante. Peut être que c’est la dernière étape avant quelque chose de plus grave. Le risque est qu’ils ne soient plus acteurs aux prochaines élections »

  • LA RENTREE DE G.ATTAL DEPUTE DE VANVES/ISSY : « Je ne pourrais faire mon travail qu’avec vous ! »

    « Jamais une première session n'a été aussi dense, avec le texte sur la moralisation de la vie politique sur lequel je me suis battu, les ordonnances sur la loi du travail, le prolongement de l’Etat d’ugence…Ses textes traduisent les engagements que le président de la République a pris… Mais après trois mois, il y a eu des incertitudes sur la capacité du chef de l’Etat à aller jusqu’au bout de ces engagements, avec ses manifestations dans la rue. Le rapport de la Cour des Comptes a conduit le gouvernement à faire le choix de baisser la dépense publique, d’où ces annonces sur l’APL, les contrats aidés.  Mais le doute est en train d’être levé. Je le ressens dans mes contacts avec les habitants de la circonscription. Le Président commence à remonter dans les sondages. En tous les cas, il n’est pas question que l’on revienne là-dessus. Cette idée des engagements tenus est important. Le projet de loi de Finances 2018  les traduit, et 36 millions de français vont voir leur pouvoir d’achat augmenter » expliquait Gabriel Attal (LRM) député de la 10éme circonscription (Issy/Vanves) devant tous ceux qui l’ont aidé dans la campagne des législatives.

    Il avait tenu à les recevoir et à les remercier, jeudi soir,   dans un des appartements de la questure de l’assemblée Nationale. Il a parlé de ses premiers pas dans ce Palais Bourbon qu’il connaissait déjà pour avoir accompagner une ministre comme conseiller politique, mais pas totalement ses us et coutumes. Il a ainsi fait le choix de siéger dans la commission Education et culture, désigné comme wheap c'est-à-dire chargé d’animer le travail des 40 députés LRM qui y siége, et de servir d’interface avec les ministre Nuyssen (culture) et Blanquier (Education).

    Il les a tous rassuré, en insistant sur sa présence sur le terrain, car il n’a pas l’intention de se laisser enfermer dans l’assemblée Nationale à légiférer, ni même à devenir un « baron local », mais à être bien présent dans sa circonscription, à avoir une communication directe avec les électeurs.

    Plusieurs initiatives sont en préparation d’ici fin Octobre : l’ouverture d’une permanence, d’un site Internet, la publication d’une newsletter, la distribution d’un tract sur son activité de parlementaire, régulier,  plutôt qu’une belle revue, où « je dirai ce qui se passe et ce que fais », et bientôt les ateliers citoyens dont le premier sera dérroulera à Vanves. « Je ne pourrais faire mon travail qu’avec vous » a t-il conclut

  • ELECTIONS SENATORIALES A VANVES : IL MANQUAIT 11 VOIX A ISABELLE DEBRE :

    Sur 2346 grands électeurs, 2305 ont voté dans les Hauts de Seine dont 35 à Vanves dimanche, pour élire 7 sénateurs. Selon le mode de calcul, il y a deux manière d‘être élu : soit au quotient, et là, il faut obtenir un seuil de siège calculé pour les 7 sièges par rapport au nombre de voix exprimés (2305)  divisé par 7 (sièges) soit  335 voix. Ainsi, ont été servis au quotient, Philippe Pemezec, maire du Plessis Robinson avec un siége, Roger Karoutchi secrétaire départementale LR 92 avec un siége, mais Hervé Marseille, sénateur sortant n’a pas obtenu de siége au quotient, puisque sa liste n’obtient que 325 voix. Il manquait 10 voix.  

    Les cinq siéges restant à pourvoir ont été attribué à la plus forte moyenne : Hervé Marseille (UDI), Christine Lavarde (LR) de la liste Pemezec, Pierre Ouzoulias (PC), André Gattolin (LRM) et Xavier Iacovelli (PS) ont ainsi été élus.  Ainsi la droite départementale garde ses 4 siéges mais n’en conquiert aucun nouveau à cause de la dispersion des troupes LR,  ce qui a favorisé l’opposition départementale en préservant ses 3 siéges, avec un communiste, un socialiste, et un marcheur ex-écologiste.  

    « La droite a dispersée ses forces, et elle perd en pratique un ou deux sièges par la seule dispersion de ses forces, mais en même temps le centre national qui avait investi Roger Karoutchi, a été, dans ce choix, peu suivi par l’ensemble des élus. Ils auraient mis Isabelle Debré en tête de liste, les choix auraient été totalement différent, y compris sur le nombre de liste qui se sont présentés. Elle aurait été plus porteuse » confiait Patrick Devedjian, président du Conseil Départemental des Hauts de Seine. Il manquait 11 voix pour que sa vice présidente soit réélu au Sénat. Et il n’est pas le seul à regretter ce choix. « C’est dommage que l’on n’ait pas mis en tête Isabelle Debré » confiait aussi Odile Fourcade, ex-conseillére générale UDI

    D’autres  Républicains étaient plus sévéres sur les réseaux sociaux : «Sur l’ensemble de la France, les Républicains gagnent des sièges. Dans les Hauts-de-Seine, à cause des ambitions personnelles de «certains», les Républicains n’obtiennent que 3 sièges au lieu des 5 qui auraient été acquis si une liste d’union avait été présentée.  Une fois de plus, la division a fait ses ravages. En Marche et la Parti Socialiste peuvent dire merci à ces diviseurs … qui n’ont même pas été élus». A remarquer que dans les Yvelines, avec une liste dissidente, malgré tout, Gérard Larcher (LR) a fait plus de 50% des voix et rafler 5 des 6 siéges.  Un autre plus sévère demandait la démission de Roger Karoutchi sur Twitter. Un troisiéme, vanvéen, le déclarait « personae non grata à Vanves ». Beaucoup de vanvéens ont été surpris par ce résultat alors qu’elle a fait du bon travail au Sénat. D'autres ont passé une mauvaise nuit en pensant elle, comme l’expliquait une vanvéenne au café du commerce

     

    LES RESULTATS :

    543 voix pour la liste P.Pemezec (LR) soit  23,03% - 2 sièges : P.Pemezec (Maire du Plessis) et C. Lavarde (1ére adjointe de Boulogne)

    385 voix pour la liste R.Karoutchi (LR) soit 16,42% - 1 siége 

    325 voix pour la liste H. Marseille (UDI) soit 13,86% - 1 siége

    217 voix pour la liste P. Ouzoulias soit  9,25% - 1 siége

    218 voix pour la liste A.Gattolin (LRM), soit 10,58% - 1 siége

    199 voix pour la liste X. Iacovelli (PS), soit 8,49% - 1 siége

    152 voix pour la liste E. Berdoati  (LR) soit 6,48%

    188 voix pour la liste I.Dresmedt  (LR) soit 8,02%

    26 voix pour la voix C.Candelier(EELV) soit1,11%

    18 voix pour la liste L.Sales FN) soit  0,77%

    7 voix pour la liste B. Lepidi (DVD) soit 0,30%