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MEMOIRE ET SOUVENIRS - Page 37

  • 98éme ANNIVERSAIRE DE L’ARMISTICE A VANVES : L’HOMMAGE DES JEUNES AUX COTES DES ANCIENS COMBATTANTS

    Ce 98éme anniversaire de l’armistice de la guerre 1914-18 s’est déroulé sous un soleil timide d’Automne  avec de nombreux vanvéens, mais pas assez de jeunes, même parmi les élus de Vanves à une ou deux exceptions prés, même si le Conseil Municipal des Jeunes et des guides étaient représentés. D’ailleurs  le service du protocole comme le Comité Local des Associations Patriotiques avaient veillé à ce qu’un ou deux jeunes soient associé à chaque dépôt de gerbe, comme le fait depuis qu’elle est élue,  Isabelle Debré  vice présidente du Sénat. Mais ce n’est pas tout, car des descendants d’un poilu de Vanves comme un britannique vivant à Vanves ont été associé à cet hommage aux 607 Vanvéens morts pour la France, en souvenir de Vedun et de la bataille de la Somme

    Porte drapeaux, anciens combatatnts, élus, personnalités, public se sont retrouvés cette fois-ci  à l’entrée Sadi Carnot du Cimétière pour cette cérémonie en deux temps : Dépôt de gerbe devant le monument aux morts de 1870, puis au Carré militaire du cimetière avec lecture du nom de chaque vanvéen mort au combat durant cette année 1916 après une brève réflexion spirituelle du père curé Bertrand Auville : « Cela ne sert à rien de se souvenir si cela ne nous aide pas à agir » a-t-il expliqué. « Une guerre est toujours une horreur. Et 14-18 a été une guerre horrible.  Elle a permis une longue période de paix après un second conflit ».  Après un défilé jusqu’au monument aux morts, la flamme a été porté par un poilu accompagné de Paul Hajder président de la FNACA jusque devant le monument aux morts pour une cérémonie souvenir avec la lecture d’une lettre d’un des frères Chapelle mort à Verdun en 1917, la lecture du message du secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants lu par Michel Judde, président du CLAP, le discours du maire : « Au-delà des obligations d’etre présent, j’y vois le signe d’une forte mobilisation autour de nos valeurs de la République dans le contexte actuel » a déclaré  Bernard Gauducheau alors que Paris commençait à rendre hommage aux victimes de ces attentats horribles du 13 Novembre 2015, dont certaines vanvéennes. Les mines étaient graves lors des différents dépôts de gerbe, avec ces descendants de toutes générations d’un poilu de Vanves, ou ce jeune britannique avec cette couronne de rose rouge déposée au pied du monument aux morts avec Michel Judde, et bien sûr le maire avec son adjointe Marie Françoise Goloubtzoff et le jeune commissaire de police de Vanves, Jonathan Oizan.

  • LA PHOTO DU JOUR A VANVES : UN BOUQUET POUR LE GENERAL

    Même s’il n’y a pas eu de rassemblement devant la plaque rendant hommage au Général de Gaulle pour le 46éme anniversaire de son décès, Isabelle Debré a tenue à ce qu’un bouquet de fleurs soit posée avec un message  sur « Le Général de Gaulle: une certaine idée de la France » 
    « Le 9 novembre 1970, le Général de Gaulle s’éteignait à Colombey-les-Deux-Eglises. La France à laquelle il avait tant donné était orpheline de son plus grand serviteur.
    Fondateur de la Résistance, homme d’État exceptionnel, écrivain remarquable, le Général de Gaulle fut l'un des dirigeants les plus influents du XXème siècle et reste aujourd'hui la personnalité la plus admirée et la plus respectée des Français.
    Son message sur la grandeur de la France et le rassemblement du peuple français est plus que jamais d'actualité.
    En cette journée de mémoire puissions-nous rester fidèles à son souvenir et aux valeurs qu'il nous a léguées ». 

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 27 – LA VIE CONTINUE MALGRE LA GUERRE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis deux ans maintenant. Le dernier article avait fait part des soucis d’une commune de 15 500 habitants pendant ce dur et long conflit, marqué en cette année 1916  par Verdun bien sûr qui a vu tomber 96 vanvéens cette année là

    Cette année 1916 était marqué par l’une des plus grandes offensives les plus meurtrières de la guerre qui a durée  10 mois en faisant prés de 70 000 morts : Verdun. Le Conseil  municipal s’était réuni un dimanche, 23 Juillet 1916, à 6H du matin pour adresser un « salut fraternel aux collègues du conseil municipal de Verdun si cruellement éprouvé » et exprimer «  les voeux d’un prompt retour dans le cité martyre dont ils sont les dignes représentants ». Au Conseil municipal du 11 Août 1916, Aristide Duru donnait lecture d’une lettre d’un élu de Verdun , Lejeune-Morin, qui  était réfugié à Vanves et faisait état des terribles événements que vivait cette commune.

    Le 21 Octobre 1916, le conseil municipal  créait un diplôme d’honneur remis aux familles des soldats morts au champ d’honneur. « Il constituera le souvenir et l’hommage de notre commune envers les enfants qui ont sacrifié leur vie pour sauver la France » expliquait Aristide Duru, le maire de l’époque. Il continuait, grâce à l’oeuvre des prisonniers de guerre et des combattants de Vanves, à envoyer des colis aux soldats prisonniers : « Nous cherchons ainsi à adoucir leur sort. Nos combattants ne sont pas ainsi oubliés et reçoivent aussi des douceurs qui leur  rappellent que nous pensons toujours à eux et aux dangers qu’ils affrontent pour libérer notre pays de l’envahisseur » indiquait le rapporteur du budget. Ce conseil municipal avait fait confectionner 500 chandails pour la campagne d’hiver dont 161 ont été envoyé aux prisonniers, les autres étant vendus.   

    Aristide Duru avait pour principal souci  d’assurer le ravitaillement de la population afin qu’elle ne manque pas de vivres -  une boucherie municipale frigorifique ayant été ouverte pour permettre de trouver de la viande à des prix avantageux -  de ménager le stock de charbon disponible dans la ville, en constituant des stocks de précaution, et organiser des distributions aux indigents, aux familles des mobilisés… d’un côté et  des ventes spécifiques  aux vanvéens et aux industriels d’un autre. Mais dés le Conseil municipal du 21 Octobre 1016, il fixait le prix de la tonne de charbon à 80 frs et décidait qu’il sera exclusivement destiné à des usages domestiques et non industriels. Il prévenait que les blanchisseurs ou les industriels qui tenteraient de s’en fournir frauduleusement feraient l’objet de sanctions et ne pourraient plus bénéficier de charbon provenant du stock de la commune.

    Le Conseil Municipal du 11 Août 1916 décidait de l’achat de 510 paires de chaussures pour aider les familles qui se plaignaient de difficultés à s’en procurer à la veille de la Rentrée scolaire, et de les vendre à un prix variant de 11,95 à 12,95 fr. Il instituait une indemnité de cherté de la vie à tous les employés communaux  (0,75 Frs par jour) jusqu’à la fin des hostilités. Sans compter qu’il subventionnait le comité d’organisation de la soupe populaire…Un conseiller municipal avait même demandé au Conseil municipal du 21 Octobre qu’il s’intéresse au bois utilisé par les boulangers qui éprouvaient des difficultés à s’en procurer…

    Et tout cela avec un budget communal 1917  qui se montait à 680 965 €, difficile à boucler, la ville devant faire appel à des bons communaux comme elle l’a fait pour 95 000 € le 21 Octobre 1916  puis pour 100 000 frs le 15 Novembre 1916, afin équilibrer le Budget supplémentaire de 1916. Les recettes avaient baissé, comme l’indiquait le rapporteur du budget,  les taxes spéciales d’octroi qui ne rapportant plus que 61 000 fr au lieu de 135 000 fr, ou les impositions extraordinaires. La commune  n’en continuait pas moins à effectuer quelques travaux malgré l’état de guerre : goudronnage des cours des écoles du centre, travaux de viabilité rue Falret.