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Eglise - Page 15

  • LES BENEDICTINES CELEBRENT LA SOLENNITE DE SAINTE BATHILDE

    Sainte Bathilde est la patronne de la Congrégation des sœurs bénédictines de Vanves qui célèbrent toute cette année leur centenaire, comme ce fut déjà le cas, le 30 Novembre dernier (sur la photo). La solennité est une fête solennelle célébrée en l’honneur de Saint Bathilde notamment lors des vépres, avec Mgr de Moulin Beaufort ce soir, avec la projection cet après-midi à 14H30 aui prieuré, du film sur la congrégation Sainte Bathilde, déjà projetéle 30 Novembre au Théâtre Le Vanves

    Sainte Bathilde, d’origine anglaise, vécut au 7° siècle. Elle fut sans doute enlevée encore enfant par des pirates. Amenée en France, elle fut cédée à Erchinoald, Maire du Palais, dignitaire de la Cour des Rois Mérovingiens. Remarquée par le fils du Roi Dagobert, Clovis II qui l’épousa, elle eut de lui trois enfants et devint reine puis régente du Royaume en 657 à la mort de Clovis II, Clotaire III n’étant alors âgé que de cinq ans. Sagement conseillée par les évêques Eloi, Ouen et Léger, Bathilde sut assumer ses responsabilités publiques, politiques, sociales et religieuses. Elle abolit le commerce des esclaves, supprima la simonie, soutint l’action des moines défricheurs et évangélisateurs des campagnes.
    Elle fonda de nombreuses abbayes, entre autres celle de Chelles dans la vallée de la Marne (aujourd’hui diocèse de Meaux en Seine et Marne). Ce fut au monastère de Chelles que Bathilde termina sa vie, dans la plus grande humilité, se consacrant au service de ses sœurs, des pauvres et des hôtes. Elle mourut en 680.

    C’est en connaissance de cause que Dom Besse, féru d’histoire monastique, choisit le patronage de sainte Bathilde pour la congrégation dont il voyait en Madame Delmas la future fondatrice. «Cette femme forte au cœur viril» qu’était Bathilde, modèle de courage avisé, de conviction religieuse autant que d’abandon à Dieu, Dom Besse la voulait comme protectrice de l’œuvre entrevue. Il avait reconnu en Madame Delmas une femme de cette trempe.

  • LA FETE DU SAINT PATRON DE L’EGLISE SAINT REMI DE VANVES PERTURBEE PAR OMICRON

    Malheureusement la fête de Saint Remi qui devait être célébré, lors des messes, ce qui a été le cas,  et par un diner convivial samedi qui  a été reporté en Mai, a été perturbé par la crise sanitaire avec 5e vague dûe au variant Omicron.  

    L'occasion de rappeler que cette église a été, dés le départ, consacré à Saint Remi, et avait pour seconde patronne Saint Geneviève. Une plaque en caractères gothiques et vieux français encore visible rappelle sa consécration en 1449 par Guillaume Chartrier, Evêque de Paris : « L’an de grâce MCCCXIX le prochain dimanche d’après le sacrement fut consacrée et dédiée cette présente église de Saint-Remy en icelle église par très révérend père en Dieu Guillaume évesque de Paris, qui lors ordonna et establi la solemnité de la dicte consécration et dédicace être fêtée et solompnisée par chaque an et donna et octroia pépertuellement  et à toujours à tous les bienfaiteurs d’icelle église qui audit jour de la consécration et dédicace la visiteront et par les octaves d’icelle quatre vins jours de pardon. Priez pour ceux et celles qui ont fait faire la dicte consécration ».

    Les fresques de de cette église - restaurées en 2008 - raconte du côté de l’évangile, 5 épisodes de la vie de Saint Remy, et de l’autre, côté épitre,  celle de Sainte Geneviéve exécutées de 1883 à 1892 par le peintre Pitois, et admirées parait il par Puvis de Chavannes.

    Saint Rémi (Remy) fut évêque de Reims au VIe siècle. Il célébra le baptême de Clovis à Reims qui se convertit à la religion catholique.  Un chroniqueur italien du XIIIe raconte que, comme il n'y avait pas de Saint Chrême pour oindre le front de Clovis, le Saint Esprit lui-même, sous la forme d'une colombe, en aurait apporté dans une fiole, la Sainte Ampoule, qui servira par la suite à l'onction des rois de France durant leur sacre.  

    Après le baptême de Clovis, Remi s’est attaché à reprendre l’œuvre d’évangélisation interrompue par les invasions barbares, et à créer ou pourvoir solidement les sièges épiscopaux de la province de Reims. Remi a  fondé des établissements charitables. Ses soins aux malades et aux pauvres, sa sollicitude pour les humbles, lui ont valu une réputation de thaumaturge. L’évêque aura exercé son ministère pendant plus de soixante-dix ans et meurt très âgé, vers 530.

  • LES BENEDICTINES DE VANVES CELEBRENT LE CENTENAIRE DE LEUR CONGREGATION : 3 – UNE VOCATION D’OUVERTURE

    Dernier volet de notre historique sur le centenaire de cette congrégation qui célébre aujourd’hui son jubilé par une messe célébrée par Mgr Rougié, Evêque du diocése de Nanterre, l’inauguration d’une exposition dans le monastère et la projection du film   «Les bénédictines de Sainte Bathilde, visages d’unec congrégation » de Lisette Lemoine et Aubin Hellot au théâtre Le Vanves

    Il faut savoir que le monastre Saint Bathilde héberge l’AMTN (Amis des Monastères à Travers le Monde) qui rassemble tous les monastères de cette congrégations, finance de nombreuses congrégations et  leurs projets, notamment au Brésil, au Tchad, au Rwanda. Elle a accueilli au fil du temps d’autres groupes depuis l’AMTN jusqu’à l’association et le premier foyer  Simon de Cyréne, avec l’aide au Travail des Cloitres (devenu l’Artisanat Monastique),  l’atelier des vêtements liturgiques, l’atelier d’art sacré, l’aide au travail des cloitres (ATC), le Centre national de la Pastorale Liturgique (CNPL) de Paris, l’œuvre pouur la travail au foyer, l’association  Metissages du pére Jondot oeuvrant pour le rapprochement catholique-musulman, et bientôt une association sur la musique sacré à l’occasion de la restauration de l’orgue de sa chapelle.

    Cette vocation d’ouverture et d’implantation de par le monde ne doit pasfaire oublier que leur but est surtout le la vie monastique et l’expression de ce que l’on dénomme le monachisme. « Le principal office des Moines est l’humble et noble service de la majesté divine dans l’enceinte du monastère, sauvegardant leur caractère propre, qu’ils renouvellent leurs antique tradition de bienfaisance et en les adaptant auxbesoins actuels des âmes, de sorte qe les monastères soient comme des centres vivant de l’édifcation du peuple chrétien » soulignait le concile Vatican II. »Nous nous devons de rayonner et de proposer une manière de vivre le quotidien autrement, à la lumière de la parole de Dieu qui fortifie et encourage » expliquent elles.  Leur rythme de vie tourne autour de la prière, du travail et de la vie communautaire, avec trois temps forts de la journée : L’office du matin à 7H30, temps de prière silencieuse prolongé de méditation commune, l’office de la mi-journée à 12H, en union avec tous ceux qui, à ce moment, marquent une pause, la prière du soir à 18H  suivi de la célébration eucharistique à 18H30 où elles mettent en commun, toutes leurs intentions, et les Vigiles un peu plus tard dans la soirée.