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Ecole - Page 18

  • SECTORISATRION DE L’ECOLE CABOURG : LE JUGE ADMINISTRATIF DONNE TORT A LA VILLE DE VANVES

    Dans l’affaire de la nouvelle sectorisation de l’école Cabourg, le tribunal administratif de Cergy Pontoise a été saisi par l’une des familles qui s’était vu refuser une dérogation par le maire. Celle-ci  a obtenu gain de cause.  Fin Août, il a donné raison à cette famille, en rejetant la décision de la commission de dérogation du 24 Mai, et  en s’appuyant sur un article du code de l’éducation sur les effectifs et les emplois dans les écoles. Alors que la ville argumentait sur les effectifs et les projets immobiliers de l'époque pour faire ses projections dans cette affaire et refuser des enfants pour septembre prochain dans le groupe scolaire  Cabourg. La ville de Vanves qui avait 8 jours pour revenir sur sa décision s’est exécutée. 

    Malheureusement, deux autres familles n’ont pas eu cette chance, malgré une demande de dérogation rejetée et verront leurs enfants traverser toute la ville alors qu’il habite près de cette école Cabourg, pour aller sur le Plateau, obligeant leurs parents à les accompagner  et à venir les chercher de ce contexte particulier de rentrée à cause des risques d’attentats et de l’Etat d’urgence .   « Nous avons pris note de votre décision avec regret. Nous tenons tout de même à vous faire part de notre fort mécontentement voire notre indignation face au comportement de la municipalité de la ville de Vanves et de l’inspection académique de Versailles qui ne prend en aucun cas compte du bien-être de nos enfants. Nous sommes extrêmement déçus de voir comment la mairie de Vanves, pour préparer la venue des futures élèves des nouveaux programmes immobiliers sur le secteur de Cabourg à horizon 2018, a éjecté certains de nos enfants de l’école Cabourg. Après avoir passé trois ans à l’école maternelle Cabourg au cours desquelles ces enfants ont tissé des liens avec leurs camarades et avec leur école, M. Gauducheau et Mme Martin ont estimé que nos enfants n’étaient pas la priorité ; la priorité étant donnée aux nouveaux programmes immobiliers ! » leur a écrit cette famille.

    « Il est honteux de voir comment cette municipalité a fait passer la modification de la carte scolaire, en promettant une réforme souple et progressive. Or, elle est plutôt brutale et rigide, à l’instar du service éducatif de Vanves ! Nos enfants sont considérés par la mairie comme des variables d’ajustement, utiles pour palier à des problèmes d’effectif, sans aucune considération pour leur bien-être. Preuve en est : à notre arrivée sur la ville de Vanves, le service éducatif a placé notre fille à l’école Cabourg, qui n’était pas notre secteur de rattachement, pour combler les effectifs de l’école qui à l’époque était en sous-effectif. Maintenant, mon fils n’est plus utile pour la mairie sur le secteur de Cabourg donc vous le virez ! Il est assez difficile d’expliquer à son enfant que lui, contrairement à la grande majorité de ses copains, ne pourra pas poursuivre sa scolarité dans son école. D’autant plus que dans notre cas, il va devoir de nouveau changer d’école en 2017 suite à notre futur déménagement. Un déménagement est un grand bouleversement pour un enfant. Notre projet nous oblige à quitter Vanves, et va imposer à nos enfants à se réadapter à un nouvel environnement. Monsieur le maire et son équipe, avec l’accord de Mme l’inspectrice (qui est normalement censée travailler pour l’intérêt de nos enfants) n’ont pas jugé utile de limiter ce changement à une seule fois dans l’année. Peu importe que notre fils change d’école et perde tous ces repères en septembre 2016 puis remette cela quelques mois plus tard ! » concluent ses parents en remerciant l’équipe enseignante de Cabourg (maternelle et élémentaire) ainsi que la directrice pour leur professionnalisme et leur gentillesse tout au long de ces sept années passées en leur compagnie, et les  associations de parents d’élèves pour leur action et leur soutien.

    Voilà la réalité de la Rentrée scolaire 2016 à Vanves, car beaucoup de familles n’ont pas compris la fermeté de la municipalité sur cette question après la décision du Conseil Municipal du 10 Février dernier,  alors que nombre de ses programmes immobiliers ont pris du retard que ce soit la projet Niwa sur les terrains Aristide Briand ou FIRST face à la gare de Vanves Malakoff.  Et le juge administratif vient de lui donner un sérieux coup de régle sur les doigts, comme au bon vieux temps.

  • UNE RENTREE SCOLAIRE A VANVES DANS UN CONTEXTE PARTICULIER: L’ETAT D’URGENCE INVITE A PRENDRE DE NOUVEAUX REFLEXES

    Prés de 4650 jeunes de 3 à 20 ans font leur rentrée ce matin dans les établissements scolaires à Vanves : Plus de 2200 enfants dans les 6 écoles maternelle et 6 écoles élémentaires de Vanves,  1650 élèves à Michelet dont 650 collégiens, 650 lycéens  et 350 étudiants de classes préparatoires, prés de 500 collégiens au collège Saint Exupery, plus de 350 au LEP Dardenne. Mais cette Rentrée des classes est vraiment particulière cette année.  Devant un « niveau de menace terroriste très élevé », la protection des établissements scolaires fait office de priorité absolue pour cette rentrée entamée pour les  pouvoirs publics,  les collectivités locales  et les chefs d’établissements.  Elle a fait l’objet d’une circulaire interministérielle (Intérieure-Education Nationale) qui balaie toutes les questions et problématiques et a été l’objet une réunion préfecture-inspection académique-collectivités locales.  « C’est un changement de culture pour tout le monde » constate Philippe Wuillamier, Inspecteur d’académie pour les Hauts de Seine     

    Pour  les écoles, une réunion a eu lieu entre la préfecture, l’inspection académique et l’association des maires des Hauts de Seine dont les membres sont très mobilisés. Ils ont beaucoup travaillés sur la sécurité des accès, les clôtures pour les rehausser… Des travaux ont été effectués pour installer des digicodes, des alarmes anti-intrusions dans les bâtiments, des loquets dans les classes…Un courrier a été envoyé par le préfet aux maires pour leur demander de veiller à l’interdiction du stationnement autour des écoles, avec l’installation de mobilier urbain dissuasif (potelets),  le déplacement des containers à verre et autres. « Nous avons demandés aux directeurs d’école dans un premier temps, à la pré-rentrée, de s’assurer que le personnel de l’école connaît bien le protocole et les dispositifs,  dans un second temps d’informer les familles des mesures qui sont mises en place, et également de leur demander leur participation positive : Les parents aiment déposer leurs enfants avec leur automobile le plus prés possible de l’école. Mais nous allons leur demander une coopération pour qu’ils comprennent bien que tout attroupement aux abords des écoles, est contre-productif et créée de la tension inutilement, d’accepter un certain nombre de contraintes, et à eux-même diffuser les informations, et les expliquer à leur tour. Nous souhaitons ainsi développer une communauté de vue et développer une culture partagée » indique l’inspecteur d’académie  en constatant que « les directeurs d’écoles ont fait, depuis Novembre 2015, leur travail avec un sérieux exemplaire. Et ce n’était pas simple, car il  s’agissait de mettre en œuvre des mesures de sécurité efficace comme par exemple « N’importe qui ne peut pas entrer dans une école », sans distiller de panique dans la population, grâce à leur calme et leur détermination ». Ainsi le jour de la Rentrée à Vanves, uniquement, un seul des parents pourra accompagner leur enfant en petit section en maternelle et en CP en élementaire, selon une décision commune prise par le maire de Vanves et l’inspectrice d’éducation nationale de la 18éme circonscription des Hauts de seine (Malakoff-Vanves)

    Dans le 2éme degré, chaque établissement (collège, lycée)  a fait l’objet d’un diagnostic de sécurité   qui est en cours de réactualisation,  en lien avec les collectivités locales compétentes (département pour les collèges, Région pour les lycées). Il  permet de repérer les points de force et de vulnérabilité, et de balayer la façon dont l’établissement s’organise en situation de tension et de crise, avec des recommandations, des propositions de travaux. « Ce sont des outils précieux qui permettent aux uns et aux autres de voir quel type de procédure, ils engagent pour assurer le maximum de sécurité » pour l’inspecteur d’académie. Depuis le 13 Novembre 2015, Michelet a recruté deux quasi vigiles même s’ils n’en ont pas l’uniforme ou la qualité officielle, qui sont présent à la grille en permanence : « Lorsque les élèves entrent dans l’établissement, ils doivent nécessairement montrer leur carnet de correspondance, lorsque des adultes entrent, ils doivent se présenter à la loge où sont recensés leur nom et les raisons de leur visite. Les grilles du bas du parc, le long du bd du Lycée,  ont été fermées y compris pour les équipes sportives de Vanves pour éviter des accès sans contrôle.  On a appelé tout un chacun à la vigilance. Un exercice est prévu avant laToussaint. Nous avons sollicité la Région pour installer des caméras de vidéosurveillance en plus grand nombre, et  des systémes d‘alarme-intrusion  dans tous les bâtiments » indique Bernard Gary, proviseur. Le Préfet des Hauts de Seine a demandé aux principaux et aux proviseurs d’élargir les horaires d’ouvertures le matin et l’après-midi pour éviter les attroupements devant les entrées de leurs établissements.   

    Polices nationale et municipales sont également appelées à renforcer la surveillance de la voie publique aux abords des établissements scolaires durant toute cette période de  Rentrée, qui est une  question très sensible pour les maires. Des patrouilles dynamiques sont organisées dans chaque circonscription par les commissariats, comme à Vanves-Malakoff,  avec un véhicule dédiée pour cette mission, renforcés par des rondes de la « Bac de jour » dans chaque district. Conformément aux instructions des ministres de l’éducation nationale et de l’intérieur, la préfecture et l’inspection d’Académie ont demandé à l’ensemble des établissements scolaires de faire un exercice dit PPMS (Plan Particuliers de Mise en Sécurité), mais dans sa partie attentat-intrusion, avant la Toussaint : « On leur demandera ensuite d’en faire un autre au plan  départemental en lien avec la préfecture, ce qui permettra aux écoles de se repérer à rapport à quelque chose de très particulier car on entre vraiment dans l’introduction de la culture  de la gestion du risque dans les écoles. Et un troisième en cours d’année spécifique sur les intrusions et les attentats » indique l’inspecteur d’académie en insistant sur un point : « « Il faut que cela soit rassurant pour les familles ! ». Ces exercices se feront sur des thèmes comme le filtrage des accès, les alertes, la manière de fermer les portes, de connaître les issues de secours…  « Il n’est pas question de simuler un attentat ! L’objectif est que tout le monde prenne de nouveaux réflexes » insiste t-il

  • NOUVELLE SECTORISATION A CABOURG A VANVES (suite et fin) : Brianne à sa maman : « Mais pourquoi le maire, il veut me faire partir de mon école ! »

    « Matin et soir, avec mon mari, nous courons à travers la ville de Vanves pour déposer et récupérer ma fille à l’école Cabourg pour l’instant, à l’école du Parc à partir de la Rentrée,  et mon fils à la créche du Plateau (Boule de Gomme) avant de prendre le métro ou en revenant du travail, alors que nous habitons à la limite de Vanves et d’Issy les Moulineaux, Bd du Lycée. Il faut compter à chaque fois près d’une heure (de course) pour les déposer et surtout les récupérer le soir dans les temps impartis, avant 19H. Avec toutes les conséquences que cela implique lorsqu’on arrive à 18H25 à la créche et à Cabourg à 18H55. Avec l‘école du Parc, ce sera très limite !  Surtout lorsqu‘on a du retard, cela se passe mal avec le Centre de loisirs, car au 3éme retard, c’est l’exclusion du Centre de Loisirs ( ?). Heureusement cela n'a pas été le cas.  Mais ma fille est d'un naturel angoissé et il est vrai qu'elle vit mal ces retards du soir. Mon époux a dû demander des horaires aménagés  pour pouvoir partir de son travail à 17H15 et joue beaucoup avec ses RTT sur chaque quart d’heure de retard. Et je ne vous parle du regard des collégues de travail lorsque vous devez partir à 18H » témoigne cette mére de famille à bout en cette fin d’année scolaire.

    Surtout face à l’indifférence, car n’ayant pas de « relations », ils n’ont pas de réponse à leurs questions qu’un « débrouillez-vous » lorsqu’ils demandent un changement de créche du côté de la rue Aristide Briand par exemple, un silence radio lorsqu’ils demandent un rendez-vous à la mairie. Mais le sumum a été atteint lorsqu’ils ont appris par l’instituteur  de sa fille qui lui a remis une lettre l’invitant à participer à une réunion à l’école du Parc,  que sa fille ferait la Rentrée 2016 là bas en CP « Il pensait que nous avions reçu une réponse à notre demande de dérogation. Mais la directrice ne nous porte dans son cœur. Ce qui me met hors de moi, c’est le mépris » conclut elle.  « Mais pourquoi le maire, il veut me faire partir de mon école ! » lui a demandé sa fille Brianne un de ses derniers jours