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CULTURE - Page 14

  • VANVES A PARTICIPE A LA PLUS GRANDE FRESQUE D’EUROPE SUR LE TOIT DU HALL 3 DU PARC DES EXPO

    Le toit du Pavillon 3 de Paris Expo Porte de Versailles (Viparis)  a servi de support à ce qui restera assurément comme une pièce maitresse de l’art urbain contemporain parisien avec la plus grande fresque d’Europe!  Par un effet scénographique étonnant,  elle s’étend sur une surface de 2,5 hectares (soit 4 terrains de football). Elle est visible depuis le toit terrasse du pavillon 7 de ce même parc des expositions. Cette vision In Situ est complétée par une diffusion online de l’œuvre, via des photographies prises par drone et une vidéo. Et ce grâce à plusieurs dizaines de volontaires, provenant des équipes de Viparis, de riverains dont quelques vanvéens, d’amis des artistes et des membres et sympathisants de l’association Art en ville. La peinture a été appliquée au pulvérisateur à pression, comme s’en souvient l’une des vanvennes présentes, habillés entièrement de blanc avec un casque pour se protéger, et par un temps pluvieux de surcroît.

    Les artistes auteurs de cette performance artistique hors normes n’en sont pas à leur coup d’essai : Ella & Pitr, couple connu entre autres pour leurs fresques monumentales, sur des toits, des champs, des façades, et même un barrage dans la vallée du Giers. Cette peinture est le fruit d’un véritable défi physique. En effet, Ella&Pitr ont passé une dizaine de jours en extérieur à élaborer leur fresque sans relâche, assistés d’une équipe et d’un drone pour se repérer. Avec cette surface de 25.000 mètres carrés, les artistes ont battu leur propre record d’Europe, qui datait de leur fresque en Norvège réalisée en 2015 pour le Nuart Festival.

    «Ella & Pitr ont représenté l’un de leurs personnages fétiches, une dame âgée, posée dans cet environnement si particulier. Le rapport au contexte parisien, à l’architecture, au périphérique, propose une mise en valeur mutuelle des plus saisissante, entre ce personnage singulier et ce lieu très intense. Les artistes ne donnent pas d’interprétation particulière sur leurs scènes, offrant au spectateur une lecture libre. Les personnages, accessoires instaurent une poésie burlesque, absurde et très humaine, qui rappelle inévitablement à chacun des tranches de vies ou des personnages proches. Cette vieille dame semble observer avec recul la ville environnante. La paix qu’elle transmet tranche avec l’effervescence de la cité. Un sac de courses plane derrière elle, de façon inopinée. C’est une singulière confusion des sentiments qui touche le spectateur, mêlant le vertige lié aux dimensions de l’œuvre à la tendresse que nous inspire ce personnage presque intime à tous» constate t-on à Viparis

    Cette opération est le fruit de l’opportunité offerte par Viparis d’intervenir sur l’un de ces sites les plus emblématiques et du savoir-faire si particulier des artistes, habitués à ces chantiers pharaoniques, à l’occasion du chantier de modernisation de Paris Expo Porte de Versailles qui doit s’achever en 2024. . Le pavillon 3 du Parc sera détruit fin 2022 et reconstruit pour donner naissance à un tout nouveau bâtiment. L'œuvre d'Ella&Pitr sera donc aussi exceptionnelle qu'éphémère.

  • THEATRE LE VANVES : UNE SAISON CULTURELLE ATTACHEE AUX ECRITURES CONTEMPORAINES A TRAVERS LES ARTS

    L’événement de cette semaine a été la présentation dela saison culturelle2018-2019, jeudi soir, du Théâtre de Vanves. Pas moins de seize créations viendront rythmer la saison ainsi que trois temps forts : Zoom d’hiver en février dédié entièrement au théâtre, le festival SWITCH en mai, et surtout la 21e édition d’Artdanthé au printemps, avec ses samedis «marathon» et un hommage à Tristan Barani, en charge de la danse depuis de nombreuses années, et qui a accompagné l’évolution du festival à ses trois dernières éditions. Il développe dorénavant son appétit de découvertes et de nouvelles expérimentations à travers des projets d’une dimension plus européenne.L’objectif de l’équipe d’Achnouchka Charbey, sa directrice, est de poursuivre l’exploration de la jeune scène contemporaine à travers dans toutes les disciplines : théâtre, danse, musique, Jeune public et arts visuels, avec pour premier rendez-vous le 4 Octobre,  le nouveau concert de Bachar Mar-Khalifé, The Water Wheel, en hommage au joueur de oud et chanteur nubien Hamza El Din.

    «Cette saison  reste résolument attachée aux écritures contemporaines à travers les arts : danse, théâtre, musique, jeune public, arts visuels, performances et cinéma. Les spectacles proposés évoquent nos questionnements et nos préoccupations, nos doutes et nos espoirs, et dépeignent de façon humoristique, acerbe ou poétique, la société dans laquelle nous vivons» explique t-elle dans la brochure sur cette saison. «Dans un esprit d’ouverture et d’échanges, le Théâtre de Vanves continue à développer des partenariats et à nourrir des collaborations avec les structures les plus diverses qui partagent des préoccupations artistiques communes — qu’elles soient municipales, nationales, associatives ou alternatives — afin de faire circuler les idées, les œuvres, les artistes et le public. A travers les résidences et l’école du spectateur, les artistes de la saison partiront à la rencontre des publics, leur permettant d’entrer au cœur du processus de création ou de recherche, à travers des discussions, des ateliers pratiques, des ouvertures publiques d’étapes de travail, des spectacles participatifs… Certaines initiatives, adaptées à des publics ciblés tels que les scolaires (de la maternelle au lycée), les seniors, les étudiants, les élèves de conservatoire, les tout-petits des crèches de Vanves… seront ainsi proposées tout au long de la saison.

  • LA POLITIQUE CULTURELLE DE VANVES : UNE OCCASION MANQUEE DE S’OUVRIR

    Souvenez-vous, le blog avait fait état d’un travail de la commission « Education  et Culture » du Conseil Economique, Social, environnemental de Vanves, sur les usages et pratiques des vanvéens en matière culturelle grâce à une enquête auprès de la population, considérée par la municipalité comme une autosaisine inutile.

    Mais le sumum de la bêtise a été atteint par la réponse de la direction de la culture elle-même, c’est à dire la direction du théâtre lorsqu’elle a expliquée que «la direction de la culture est en mesure de recevoir elle-même les remarques ou les besoins du public que ce soit théâtre, musique ou cinéma, et en assure le traitement ou la remontée auprès de PHARE grâce à sa connaissance réciproque des équipes et du public d’habitués, la présence de ses équipes à la fin des spectacles, les entrevues possibles avec les acteurs…Mais ne peut pas recueillir les besoins du public non habitué car il n’y a pas de délégué aux relations publiques ».

    Un refus de service en bonne et dû forme à une commission du CESEV qui proposait de questionner les vanvéens qui ne fréquentent pas le théâtre finalement. C’est-à-dire les vanvéens, en dehors des habitués qui forme un petit cercle fermé d’artistes et de compagnies vanvéens pour certains. Quel contraste avec l’ex-direction de la culture dirigée par José Alfarroba qui, avec son festival Artdanthé, avait réussi à faire découvrir à quelques vanvéens la danse contemporaine par une attitude ouverte et compréhensive. Là, manifestement, la nouvelle direction de la culturelle a décidé urbi et orbi de tourner en rond sur elle-même et de n’écouter personne. Dommage pour la culture devenue parisianniste de Vanves