Pour Bernard Gauducheau, c’est une semaine anniversaire puisqu’il était élu, un certain 18 Mars 2001, maire de Vanves avec 51,27% des suffrages contre 48,72% à Guy Janvier. Ils avaient d’ailleurs été élu, pour la première fois au conseil municipal de Vanves le 19 Mars 1989, le premier étant alors 10éme maire adjoint chargé des écoles et de la jeunesse, un poste très important, le second devenant chef de file de l’opposition socialiste. « C’est la victoire de l’union, du rassemblement pour une liste qui avait un programme qui tient la route. Les vanvéens attendent que cette ville change. Il y a beaucoup de chose à faire car en six ans, Guy Janvier ne s’est pas imposé. Il y a des attentes très fortes. La victoire était annoncée comme étant très courte. Nous avons été très surpris du résultat confortable avec 300 voix d’avance pour une ville où on nous donnait entre 10 et 50 voix sans savoir de quel côté allait pencher la balance. Il faut maintenant se mettre au travail. Et j’appelle au rassemblement de toutes les bonnes volontés pour travailler ensemble et faire quelque chose de bien dans notre commune » déclarait Bernard Gauducheau le soir même.
Son élection par le conseil municipal le 25 Mars 2001 fut un petit événement exceptionnel dans la mesure où trois maires de Vanves y assistaient : Didier Morin (1991-95), Guy Janvier (1995-2001 et Bernard Gauducheau le nouveau. Cette séance inaugurale avait été ouverte par Laurent Lacomére(LR) et non Suzanne Guerif (PS) qui n’avait pas souhaité en tant que doyenne d’âge, le faire comme le veut la tradition. Bernard Gauducheau avait été élu à 16H28, 34éme Maire de Vanves par 27 voix contre 8 à Guy Janvier. « Le 18 Mars 2001, une majorité de Vanvéens a manifesté une volonté de renouveau et d‘union » avait t-il déclaré d’emblée en parlant d’un projet municipal ambitieux et réaliste, pour faire de cette ville, une cité sûre, souriante et humaine. « Je serais résolument et inlassablement le Maire de tous les vanvéens ». Quant à son challenger, il avait fait remarquer que « Nous vous laissons la ville en état de marche, bien meilleur que celui dans lequel nous l’avons trouvé en 1995 ». Bernard Gauducheau avait terminé d’ailleurs sa première soirée de maire en assistant à l’émission France-Europe Express où Christine Ockrent recevait François Bayrou qui le cita parmi les jeunes et nouveaux maires-espoirs de l’UDF
La nouvelle municipalité avait commencée à s’installer dans l’hôtel de ville, très vite et sans trop de problème. Dés les premiers jours, Bernard Gauducheau montrait qu’il serait un maire à plein temps avec bien sûr ses responsabilités de Conseiller Général, à l’époque puisqu’il abandonnait toute activité professionnelle (Assistant Parlementaire d’André Santini). Il avait institué dés son arrivée, la tenue d’un Comité de Direction, tous les lundis matins, avec les cinq cadres dirigeants de l’administration, peu habitué à cette manière de travailler santiniste. Mais c’était une façon de montrer qu’il prenait les reines de la Mairie, que le Maire en était bien le patron, en évitant l’erreur de son prédécesseur qui était parti une semaine en vacances après son élection. Une première réunion de majorité s’était même déroulée dés le 27 Mars et s’était terminée très tardivement. Il avait très vite publié sa première « lettre du Maire » où étaient présentés la Municipalité, le Conseil Municipal avec photos de chaque élu, opposition comprise, et où était repris son discours inaugural avec bien sûr un éditorial où il annonçait que ses dossiers prioritaires seront la réhabilitation du marché couvert grâce à un planning plus court et moins coûteux, toutes les dépenses devant être prises en compte par les assurances, la rénovation du quartier Saint Remy, la Sécurité avec le transfert de la Police Municipale sur le plateau et plus d’acteurs sur le terrain notamment sur le plateau et à Saint Remy, pour casser le phénomène de bandes, et la propreté.